27 octobre, 2020

Sous le vent furieux de la steppe !

 Circuit cabanes en Pays Catalan

du 17 au 21 octobre2020

avec Philou et Lulu

Fuyons rapidement la façade atlantique pour chercher du soleil où il se trouve tout le temps : les Pyrénées Orientales ! Certes, le trajet est long et la route sinueuse, mais ça vaut le détour ! Une fois de plus, Lulu a concocté un circuit pas trop hasardeux mais avec un peu de suspens quand même et dans un coin inconnu, perdu au sud du Canigou.

J1 : Arrivée à Prats-de-Mollo en début d'après-midi et départ vers 15 H 30 du parking au bord du Tech. Déjà, au bout de 10 minutes, Lulu se rend compte que les sacs ne sont pas assez lourds : on a oublié le fromage, la confiture et le jambon dans la glacière. Philou retourne gentiment chercher les provisions. La montée est régulière sur le sentier balisé qui monte vers la Tour de Mir. ça se raidit à la fin en arrivant dans les bois. La cabane d'Artigues d'en Case est placée au milieu des pâturages. Une belle source à proximité et du bois à profusion pour occuper Philou Un jeune tchèque nous tient compagnie et nous offre même un coup à boire en échange de châtaignes grillées, ramassées à la montée.

J2 : le froid se fait sentir, même à cette faible altitude (1 500 m) mais le ciel est bien bleu, annonciateur d'une belle journée. Nous avons suivi les crêtes frontières toute la journée avec en point de mire le Pic de Costabone. Quelques montées/descentes pour passer plusieurs cols. Le refuge de Costabone  se trouve sur les pentes sud du pic avec une superbe vue. Nous y trouvons une source captée. Pas de bois ni de cheminée mais des couvertures pour se réchauffer car le vent est glacial le soir. Il est géré par le club alpin catalan et peu fréquenté. Là encore, un habitant de Banyuls nous tient compagnie et il a aussi monté une bouteille de vin !

J3 : On rattrape la crête frontière au col del Pal et on la suit toujours sur de grands plats où nous sommes déjà passés lors de notre traversée par la HRP (entre le Roc Colom et la Porteille de Mantet). Malgré un détour inopinée par les Rocs Blancs, à cause de la neige qui recouvrait les traces, et après une pause déjeuner dans la neige, nous arrivons à la Portella de Mantet vers 14 H. Hésitation : on descend tranquillement jusqu'au refuge ou on fait le détour par le sommet et les crêtes ? Philou ferait bien sa feignasse mais Lulu remporte la partie car elle se sent en forme : on passera par le sommet du Pic de la Dona à 2700 m avec descente par les crêtes de Serra Galinera.C'est un peu plus long que la descente directe par le col mais la vue est franchement belle sur les sommet ariégeois au loin. La descente finale par le GR 10 s'avère très raide, avec boue, neige et rochers ! On arrive à 17 H 30 au refuge de l'Alemany : source devant et du bois aux alentours. Là aussi, c'est tout confort avec couvertures et un beau poêle. On pensait y trouver du monde car le village de Mantet est proche mais on ne verra que le berger voisin et son chien aux yeux bleus.

J4 : c'est la partie intéressante du périple car l'itinéraire du jour ne suit pas de chemin balisé. Les marques en pointillé sur la carte laissent toujours la place au hasard et aux surprises en tous genres... En plus, la tempête Barbara est annoncée sur les Pyrénées ! On remonte le sentier de la Porteille pour rapidement le quitter et emprunter un autre qui descend vers Mantet. Puis, ce ne sont que des sentes à vaches difficiles à suivre dans la neige persistante en forêt. On débouche sur le beau site de Caps dels Rocs  où on trouve une cabane en pierre. Ensuite, on distingue bien le chemin en rive gauche du torrent, qui remonte la vallée del Callau. Jusque là, on avait échappé au vent car nous étions sous le couvert des arbres mais nous arrivons dans une zone de pâturages. On s'abrite pour manger en examinant la meilleure option sur la carte. Quoi qu'il arrive, on est obligé de passer par le sommet de Pomerola à 2450 m. Ce grand plateau désertique n'est occupé que par quelques isards téméraires ! Nous sommes bousculés par les bourrasques. Ensuite, on décide au dernier moment de s'engager dans le vallon de Pomerola car il parait peu raide. En effet, nous y sommes bien à l'abri et on rejoint facilement la belle piste jusqu'à la cabane Da Silva. Là, une splendide pièce avec insert et canapé... mais ce n'est pas pour nous ! C'est la cabane des chasseurs... la partie randonneur est à côté avec aussi une grande cheminée mais une fenêtre minuscule. La source ne coule plus et il faut aller filtrer de l'eau au torrent. Pour se venger, on pique un peu de bois dans le stock des chasseurs... La nuit sera ponctuée de grosses bourrasques.
AMBIANCE SUR LA STEPPE CATALANE !

J5 : nous avons prévu un itinéraire dans la pampa pour rejoindre les crêtes puis GRP et GRT  qui descend sur Prats. Mais, les chasseurs sont entrain de remballer leurs affaires et nous disent que des rafales à 150 km/h sont annoncées... Le mieux est de suivre sagement la piste qui nous ramènera au même endroit, même si elle fait un détour. En effet, malgré le vent fort, on passe tranquillement le col des Roques Blanques et on peut même couper les lacets de la piste par un PR. Au passage, on découvre la belle cabane de Les Molles face au Canigou puis on s'arrête pour manger au soleil et il fait bien chaud. On rejoint une petite route interdite à la circulation mais le relief ne nous permet pas de couper à travers bois. En effet, on se rallonge bien ! Le paysage est splendide avec les couleurs automnales. On rejoint enfin le GRT 78 noté sur la carte qui est à peine balisé en jaune et se perd dans un dédale de sentes, petits ruisseaux et passages rocheux. Même s'il n'en fini pas, ce jeu de piste est pourtant magnifique. On arrive enfin sur le goudron où on cherche les balises du GRT noté sur la carte mais, là c'est sûr, il n'existe pas du tout ! On trouve une passerelle qui nous mène en rive droite du Tech. Il y a bien un sentier mais il se perd vite dans les bois et on est obligé de repasser le torrent à pied pour retrouver la route. Grosse journée ! Heureusement, on a réservé une nuit à l'hôtel, on y arrive vers 18 H 30 et nous n'avons rien d'autre à faire que : douche et orteils en éventail en attendant le bon repas avec spécialités catalanes ! Après vérification, le fameux GRT 78 (transfrontalier) est à l'état de projet. Pourquoi apparait-il déjà sur le portail IGN ? Mystère !

Voilà, timing parfait, juste quelques petites mésaventures pour se souvenir de ce beau périple en terre catalane. Il nous reste encore quelques massifs à visiter pour parfaire notre connaissance de ce beau département et c'est tant mieux !

L'album photos.

 

Le lendemain : direction les Eaux-Bonnes où nous avons passé 2 jours avec notre chef trappeur. Le samedi, tentative d'ascension du Pic de Ger : hélas, la neige était bien installée et nous n'avions pas les crampons pour aborder la phase finale ! Belle journée tout de même dans un cadre somptueux !



28 septembre, 2020

ç' eût été la fin de l'été !

WEEK-END FILLES à CHATEAUPONSAC

26/27 SEPTEMBRE 2020

Avec Lulu, Sandrine, Mathilde et Florence

Quel contraste en 15 jours : il a neigé dans les Pyrénées et certains cols sont fermés. Donc, le projet d'aller bivouaquer dans le Marcadau et grimper à la Grande Fâche est reporté à l'année prochaine...

Grand froid et mauvais temps sont au programme sur toutes les Pyrénées, donc direction la région salvatrice : le Limousin ! Là encore, il faut trouver un coin inexploré avec une météo correcte. On opte pour le nord des Monts d'Ambazac et du lac de St Pardoux où les sentiers de rando sont très nombreux.

Vendredi : on arrive au camping de Châteauponsac avant 21 H. Un joli chalet nous attend, l'apéro aussi ! On décide du programme.

Samedi : départ à pied du chalet pour un circuit qui fait 27 km et qu'on veut écourter un peu mais tous les hameaux, vallons et plateaux de pâturages sont intéressants à voir. Il fait très frisquet dès le matin et humide sur les bords de Gartempe. 

Un beau détour nous emmène sur une falaise au-dessus de la rivière. Le "Camp de César", motivation de la journée pour Mathilde, restera introuvable !  On finira par faire 26 km, avec quelques petites averses de crachin et un redoux dans l'après-midi. La petite ville de Châteauponsac est sympa avec plein de beaux points de vue.

Le soir, nous constatons que la météo pour le lendemain a changé et va être exécrable !


Dimanche : en effet, il pleut doucement mais continuellement et il fait presque nuit. Comme la météo a l'air beaucoup mieux vers l'ouest, nous décidons de prendre le chemin du retour et nous arrêter en Charente. En effet, le temps s'améliore et nous stoppons avant Jarnac, à Bassac, pour visiter le village et les alentours de l'Abbaye. Après le pique-nique : randonnée à Gondeville sur les bords de Charente et dans le vignes à la recherche du balisage vert ! Cette fois, le rythme sera tranquille avec 10 km parcourus.

La journée se termine chez Lulu pour un goûter au chaud et quelques projets pour l'automne avec, bien entendu, des plans B dans le Limousin...

Les Photos.

 

14 septembre, 2020

Dans un décor de western !

 CIRCUIT ET SOMMETS : ACHERITO/ANSABERE

12/13 SEPTEMBRE 2020 

Avec Philou et Lulu


Il aurait été inhumain de rester chez soi avec ce beau week-end annoncé ! Philou est décidé à bouger et même à bivouaquer alors Lulu a concocté un beau circuit à peu près sauvage...

Xav étant parti vers d'autres zaventures espagnoles, nous en profitons pour rendre visite à la vallée voisine d'Aspe. Le vendredi, nuit dans le Berlingo au camping de Bedous, très calme.

Samedi : il y a un peu de monde sur le parking du pont de Lamareich au-desssus de Lescun. Nous continuons sur la piste pour monter tant bien que mal près du Pont de Lamary, c'est toujours 200 m de D+ qui sont gagnés. Là, il y a encore plus de véhicules mais on sait que tout le monde prend la direction des cabanes d'Ansabère. C'est bien le cas : dès que nous bifurquons à gauche vers le vallon de Lazerque, il n'y a plus personne :  génial ! Par contre, le sentier n'est pas facile à suivre, juste quelques cairns dans la forêt. Puis, c'est plus évident quand on arrive dans le vallon de Laraillé. Au col frontière, à 2000 m, la vue est splendide sur les pâturages aux couleurs d'automne. On prend ensuite une sente qui nous mène au Pic de Laraillé (2 147 m) où nous sommes seuls pour manger et profiter de la vue de toutes parts. Plus bas, le lac d'Acherito nous attend pour le bivouac. Il faut descendre une crête vers le sud puis directement dans le pierrier. Nous trouvons un coin tranquille au nord du lac dans une petite cuvette à l'abri du vent. Soirée tranquille mais fraiche tout de même.

Dimanche : départ à 8 H 30 sous une belle lumière en suivant le sentier S5 qui part vers le  nord-ouest dans les pâturages et s'engage dans le magnifique vallon d'Acherito. On y trouve une belle petite cabane. Puis on continue sur un sentier bien marqué jusqu'au Port d'Acherito. Retour en France, en restant à flanc de montagne, on rejoint le sentier du Col de Pétragème. Avant le col, nous avons déposé le plus lourd de nos affaires dans les rochers. C'est plus légers que nous arrivons de nouveau en Espagne où les locaux sont nombreux pour gravir les pentes du Pic d'Ansabère. ça tombe bien car nous allons du côté opposé ! En effet, nous sommes beaucoup moins à prendre le sentier qui mène au Pic de Pétragème (2 260 m) avec quelques pas d'escalade pour arriver sur la petite plateforme sommitale. Là; le spectacle est de taille avec les Aiguilles et le Pic d'Ansabère sous un angle inconnu, tous les vallons autour et au loin l'Ossau et le Balaïtous, entre autres. Comme nous avons le temps, on en profite un moment avant de redescendre pour manger à l'abri du vent. La descente sera plus pénible sous la chaleur : 31° au parking !


L'automne en montagne : rien de mieux pour oublier la foule de l'été et profiter de la belle lumière sur des paysages de western.

L'album photos.




24 août, 2020

De puys en dômes

 GR 441 TOUR DE LA CHAINE DES PUYS

Du 17 au 22 AOUT 2020

Avec Lulu et Sandrine

Notre cher Limousin étant classé rouge en sécheresse et les Pyrénées infestés de touristes, ce GRP a été sélectionné au dernier moment. C'est donc munies d'une carte datant de 1991 que nos deux marcheuses sont parties ! Lulu avait tout de même noté les modifications sur la carte et calculé les étapes. Pas si facile que ça d'ailleurs car peu de points d'eau sur le parcours.

6 jours sont calculés avec 4 bivouacs et un camping au milieu. Le départ se fera au plus près, à Orcival, et le circuit dans le sens horaire pour garder ce qui semble être le plus joli pour la fin.

J1 : (15 km/+ 300 m). Comme d'habitude, nous avons rendez-vous à Champniers vers 10 H pour prendre la route de Limoges. Après une pause déjeuner à Seilhac, on est sur le départ à Orcival vers 15 H. Sur des pistes ou petites routes, nous traversons des hameaux et le paysage se déroule avec des prairies et quelques cultures. Au loin, on aperçoit déjà le Puy de Dôme. Au point d'arrêt prévu, Mazaye, on se ravitaille en eau au cimetière. En continuant un peu sur la piste, on trouve même un petit cours d'eau pour la toilette et on s'installe à l'entrée d'un pré. Parfait.

J2 : (18 km/+400 m) Il fait frais et on sent l'humidité. C'est une belle matinée variée : montée sur le village perchée de St Pierre de Chastel, passage dans une vallée marécageuse, dans une cheire (ancien champ de lave) recouverte de forêt à l'ambiance très nordique. Nous faisons un détour à Pontgibaud pour acheter du pain et prendre un café. La chaleur se fait ensuite sentir en arrivant à St Ours, fin de l'étape. Ravitaillement en eau au cimetière mais la recherche d'un coin de bivouac a été plus long. Nous avons tourné un moment avant de trouver un coin bien caché dans la forêt. Il faut dire aussi que tous les prés sont fermés, bonjour l'accueil ! .

J3 : (21 km/+ 300 m). A midi, nous sommes à l'endroit le plus au nord du circuit. La chaleur augmente et nous arrivons sur les hauteurs où on voit la plaine de Clermont. Le château de Tournoël puis ND de la Garde nous accueillent pour la descente vers Volvic. Petite ville tranquille où on s'arrête boire un verre avant d'aller à l'épicerie. Ensuite, il faut descendre encore et traverser la ville pour arriver au camping. Tout confort malgré les contraintes du port du masque auxquelles nous n'étions plus habituées ! On a oublié la vrai vie...

J4 : (17 km/+ 700 m). Il faut remonter sur les hauteurs de Volvic pour retrouver notre itinéraire. Nous avons de la chance car nous sommes essentiellement dans les sous-bois alors qu'il fait de plus en plus chaud. 

Mais les étapes ont été calculées aussi pour ça ! Nous évitons tout de même quelques montées/descentes inutiles au sommet des puys boisés. Nous allons au sommet du Puy de Jume pour admirer la vue et le cratère comblé par la végétation. Pique-nique à l'ombre au Puy de la Coquille puis c'est une descente tranquille vers le parking bondé de Vulcania pour prendre de l'eau. Nous n'allons pas bien loin puisqu'une belle forêt nous tend les bras avec une clairière toute en mousse.

J5 : (23 km/+ 650 m). Nous évitons le sommet du Puy de Dôme en prenant le GR4 jusqu'au Col de Ceyssat. En effet, vu le monde, ça n'avait aucun intérêt. Par contre, nous faisons une pause café à Laschamps. Ensuite, c'est toujours de la forêt entre les puys. Le but de la journée est le Col de la Ventouse pour le ravitaillement en eau. C'était sans compter la déviation du GR4 et du GR441 sur lesquels nous sommes et qui empruntent le tracé du GR 30. Nous pensons qu'ils vont bifurquer plus loin, mais non ! Nous partons toujours plus à l'est et nous retrouvons près du lac de la Cassière. Nous continuons donc jusqu'à Fontclairant où on trouve une fontaine. Enfin, un pré sans clôture nous accueille au-dessus du village où nous avons retrouvé le tracé. C'est d'ailleurs un endroit magnifique pour ce dernier bivouac.

J6 : (17 km/+ 500 m). Il a plu pendant la nuit et nous partons au frais pour cette étape prometteuse. En effet, nous ne sommes pas déçues ! Dès La Garandie, nous avons une vue splendide sur le massif du Sancy, tout proche. Les pâturages sont immenses et les troupeaux aussi. Entre Saulzet le Froid et Pessade, le vent est bien froid, changement d'ambiance ! Longue pause au charmant café de Pessade. La pancarte nous indique 9 km jusqu'à Orcival ! Après un beau parcours dans la forêt, nous profitons du lac de Servières pour la pause de midi. Ce sont des coins où on se promet de revenir, surtout l'hiver... La fin de la descente sera tranquille et ensuite : pause à Orcival, installation au camping de Leschat et truffade le soir !

Quelle belle trouvaille ce coin inexploré du Massif Central ! Nous y avons croisé d'autres sentiers : la grande traversée, le tour des lacs, etc... Bref, il reste de quoi faire !

L'album photos.


10 août, 2020

Maudit Tapou !



 ASCENSION DU PIC DU TAPOU (3 111 m)

7/8/9 AOUT 2020 

Avec Xav, Philou et Lulu

Depuis le temps que nous voulions grimper là-haut, l'occasion s'est présentée ce week-end : Xav a un week-end de 3 jours, Philou et Lulu sont (encore !) en vacances.

Vendredi : nous avons rendez-vous à Luz vers midi et allons nous mettre à l'ombre à Sassis au bord du gave. En effet, ce sont les plus fortes chaleurs de l'été qui sont prévues aujourd'hui. Nous ne souffrirons pas trop car il y a un petit vent. Nous partons vers 17 H, et déjà, les parkings sont gavés à Gavarnie. En vallée d'Ossoue, il y a beaucoup de véhicules aussi. Nous nous arrêtons près de la cabane de Milhas. Soirée pluvieuse, des orages comme tous les soirs, ce qui a le mérite de réduire la température.

Samedi : les sacs sont faits et on part droit dans la pente raide pour rejoindre le GR 10 qui nous mène à la cabane de Lourdes. Là, on bifurque dans le vallon du Pla d'Aube. On aurait pu monter au Pic du même nom mais, franchement,

les troupes ne sont pas au mieux de leur forme, n'ayant pas été en montagne depuis un certain temps... D'ailleurs, Lulu commence à souffrir de la chaleur et a beaucoup de mal à avancer. La pause de midi va l'aider à terminer la montée jusqu'aux lacs de Montferrat. Seulement 800 mètres de montée pourtant !

Enfin, on se repose, on se baigne,on monte le camp. La soirée aurait pu se dérouler tranquillement si un troupeau d'importuns n'était venu nous squatter l'espace ! Pas discret en plus. Quand l'orage éclate, nous avons fini de manger mais pas eux : bien fait ! On est bien secoué par le vent et la pluie rentre partout. Quand on sort au bout d'une heure, de belles mares entourent les tentes et on a pris un peu l'eau. Mais rien de bien grave, on passe une bonne nuit.

Dimanche : ne se sentant pas en bonne forme et pour ne pas ralentir les garçons, Lulu décide de rester au camp pour ranger et descendre tranquillement. En effet, elle n'aurait pas suivi leur rythme car ils ont été assez rapides. Pendant qu'elle descendait en faisant de petits détours bucoliques, ils ont fait l'aller/retour en un temps record. On s'est retrouvé en bas vers 13 H 30 sous un nouveau ciel d'orage.

Cette sortie aurait pu se faire dans de meilleures conditions, par exemple en septembre quand tout le monde est en forme, qu'il fait moins chaud et que la foule est partie. Mais tout ça n'est pas bien grave, c'était l'occasion de se retrouver et d'être en montagne dans un bel endroit !

Par la suite, Lulu et Philou sont restés à Gèdre. Ils ont du ruser pour réussir à faire deux jours de rando en évitant la foule et ont préféré rentrer : trop de monde partout !

Vivement l'automne pour qu'on retrouve nos montagnes !

L'album photos.

 

26 juillet, 2020

Mise au vert en Périgord noir !


De LALINDE au PONT DE SAILLANT 

Du 21 au 25 juillet 2020

Avec Lulu et Philou

Nous avons donc laissé nos affaires de canoë au camping de Lalinde et partons avec nos sacs à dos légers pour retrouver notre véhicule au point de départ. Il est prévu de suivre des GR pour explorer la campagne et retrouver la vallée de la Vézère à Montignac.

J1 : Sur le GR6, nous suivons le canal de Lalinde jusqu'à Mauzac. Montée dans la forêt qui surplombe la Dordogne. Ensuite, nous quittons le GR pour prendre des petites routes peu passagères. Longue pause de midi car Lulu frôle encore le coup de chaleur. Nous arrivons rapidement à St Avit et découvrons avec bonheur derrière la Mairie : un banc à l'ombre et des toilettes et de l'eau très fraiche. On se refait une santé et Lulu part en exploration pour trouver un coin de bivouac, rien de bien concluant. Après avoir fait le plein d'eau, nous décidons de continuer sur le PR pour nous poser dans un champ. Miracle, Philou trouve une petit cours d'eau non marqué sur la carte. L'endroit est parfait dans une belle clairière.

J2 : le ciel est couvert et il fait moins chaud. Nous aurons même droit à des minis averses. La journée est une succession de petites routes et pistes, souvent à l'ombre. Nous arrivons à Rouffignac en début d'après-midi et pouvons nous ravitailler avant de s'installer au camping à l'écart du village. Situé dans un vallon, l'endroit est très calme et il y a un resto !

J3 : Nous partons vers l'Est mais devons faire demi-tour à cause de propriétés privées. Nous devons faire un détour et improviser un parcours : bonne pioche car cela nous mène au point prévu pour rejoindre le GR 36 ! Ensuite, c'est tranquille jusqu'à Montignac où nous arrivons dans la zone commerciale pour quelques achats. Il faut traverser la ville, non sans s'arrêter chez le marchand de glace repéré la semaine précédente... Nous faisons le plein d'eau dans les toilettes publiques et sortons de la ville en passant devant Lascaux III. L'endroit visé est une source marquée sur la carte. En effet, elle est dans un champ, heureusement sans troupeau. On s'installe dans ce coin bien tranquille.

J4 : aujourd'hui, nous suivons le GR 461. Belle surprise à St Amand de Coly pour la pause café. Ce village est splendide et très paisible. La suite du GR est magnifique. Pause de midi à La Grave où nous pataugeons dans le Coly. Après, le GR est moins bien marqué. Nous arrivons à Terrasson par la vieille ville, splendide là aussi. La dernière étape n'a pas été préparée car Lulu n'a pas vraiment trouvé de tracé intéressant. Nous avons donc décidé de faire une petit détour en TER. Arrêt à l'épicerie et passage à la gare pour voir les horaires des trains. Pour rester dans le secteur, nous partons nous installer derrière le cimetière de Cublac. Malheureusement le petit ruisseau est à sec.

J5 : Achat de produits frais et pause café, nous avons le temps car notre train est à 11 H 00. Terrasson/Brive : 15 mn et Brive/Varetz : 10 mn. En une demi-heure, nous sommes sur le GR 46 qui longe la Vézère. Une fin de trajet très reposante jusqu'au Pont de Saillant. On se trempe les pieds dans l'eau avec plaisir avant de repartir vers Lalinde en voiture.

Voilà un nouveau périple qui s'est déroulé sans accrocs. Il faut dire aussi qu'on est rodé... "Cet été je visite la France" : on a obéi !

L'album photos




21 juillet, 2020

Corrèze, Vézère et zaventures !

 DESCENTE DE LA VEZERE EN CANOE

Du 15 au 20 juillet 2020

avec Lulu et Philou

Cette année, nous avons hésité sur le programme de l'été mais, avec le Covid, nous avons préféré rester "dans le coin". Ce sera donc sur le modèle de l'année dernière : descente de rivière, rando et montagne.

Direction le département adoré de Lulu : la Corrèze ! La Vézère est navigable en canoë à partir du Pont de Saillant, juste après les gorges. La descente est découpée sur 6 jours : 100 km + 20 km sur la Dordogne jusqu'à Lalinde pour laisser le canoë au camping et remonter à pied au point de départ sur 5 jours. Nous avons quelques renseignements sur les barrages mais rien de bien précis. Tout n'a pas l'air d'être aménagé.

J1 :  Nous arrivons sur place vers midi et il tombe un gros crachin qui n'était pas du tout prévu ! On mange dans la voiture puis ça se calme et on prépare les affaires. Départ vers 14 H. Cette année, nous avons deux gros bidons étanches mais nous avons tout de même pris le sac de marin pour y loger les sacs à dos et chaussures de rando. Donc, nous sommes plus lourd et on touche plus facilement le fond lorsque le niveau d'eau est bas. Deux barrages pour cette première étape. On s'arrête juste avant le noeud d'autoroute de Brive pour bivouaquer dans un coin tranquille.

 J2 : Début de journée sur le contournement de Brives avec une dizaine de ponts ! Après Larche, c'est beaucoup plus calme. La journée est ponctuée par de nombreux barrages, des dalles et rochers qui affleurent et rendent la navigation plus sportive. Nous traversons la belle ville de Terrasson qui a l'air bien calme : peu de touristes aux terrasses. Pas facile de trouver un coin de bivouac au calme car beaucoup de pompes pour arroser le maïs. Nous avons la chance en voyant une petite échelle en bois posée le long d'une falaise. Elle mène à un petit replat, sans doute un coin de pêche : parfait pour nous !

 J3 :  La journée commence par le barrage de pierre de l'usine de Lardin, il faut slalomer entre les rochers. Petite pause café à Condat et ravitaillement à l'épicerie. Ensuite, c'est plus calme jusqu'au dernier barrage à Aubas où on débarque pour manger sur la place du village. C'est là qu'on perd une roue du charriot, le système s'est dévissé avec le temps. Le vissage avec un morceau de bois est très efficace ! Ensuite, il faut contourner la centrale électrique par un étroit chemin mais ça passe. Après Montignac, le niveau d'eau est plus bas. On remonte un petit cours d'eau pour arriver au camping. Un peu trop bruyant pour nous ! On en profite pour faire quelques courses ville.

J4 : Finis les barrages mais place aux locations de canoë, c'est beaucoup moins drôle ! Nous partons tôt pour être tranquilles, nous sommes seuls pour admirer les châteaux de Losse et de Belcayre. Pause café à la guinguette de St Léon. Ensuite, nous voyons du monde à partir de 10 H 30 mais ce n'est pas la grosse foule non plus et nous les doublons rapidement. Nous stoppons à la hauteur de Tursac et trouvons un emplacement dans le sable face à de belles falaises.

J5 : Toujours un départ tôt et arrêt aux Eyzies pour ravitaillement. Il n'y a pas grand chose à part des boutiques de produits régionaux... Il y a encore pas mal de rapides. Nous faisons une longue pause à midi sur plage pour éviter la chaleur. Nous stoppons à l'entrée du Bugue pour se ravitailler en eau chez un loueur de canoë très sympa. Ensuite, il y a beaucoup moins d'eau et nous mettons du temps à trouver une plage pour bivouaquer. Le coin est sauvage.

J6 : Une grosse chaleur est annoncée. Nous arrivons rapidement à Limeuil et rejoignons la Dordogne. Il y a des petites vagues qui rendent la navigation moins monotone. Belles falaises, des méandres avec beaucoup de forêt et nous sommes seuls sur l'eau. Pause à Trémolat. Ensuite, nous stoppons au port de Mauzac où il faut débarquer et partir en reconnaissance. On ne peut pas descendre dans le canal latéral, trop pentu, et les abords du barrage sont interdits à la naviation. Après la pause de midi, nous partons sous la chaleur pour 1 km sur la petite route. On peut embarquer au niveau de l'usine. Nous terminons cette navigation en slalomant entre les rochers, jusqu'au camping avant Lalinde.

Nous avons eu la chance cette année, les parties touristiques de la Vézère n'était pas trop fréquentées en juillet. Même si elle est moins sauvage que d'autres cours d'eau déjà fait, nous avons profité de ce beau coin près de chez nous.

Comme d'habitude, nous laissons les affaires dans un local et notre canoë attaché à un arbre. Départ prévu tôt le lendemain pour remonter à pied, de grosses chaleurs sont encore annoncées.

 L'album photos.

 

29 juin, 2020

Va te faire voir chez les Basques !

Massif du Mondarrain - 27/28 juin 2020
avec Lulu et Sandrine

Mettez du piquant dans vos sorties ! ça pourrait être aussi un beau titre pour une première journée ponctuée de quelques aléas....

Départ vendredi avec nuit paisible (et humide) dans le Berlingo près de St Pée sur Nivelle. Le but du week-end est de s'offrir un splendide bivouac sur les pentes du Mondarrain avec vue sur la mer

Samedi : on se gare au parking du Pont du Diable sur la route de Dancharia et on part sur le GR 10 qu'on va s'empresser de quitter. On ne sait jamais, des fois que d'autres randonneurs viennent perturber notre tranquillité ! Vers 11 H, Lulu se rend compte qu'elle s'est trompée de chemin  à un embranchement. On est parti trop au nord, mais on peut rejoindre facilement l'itinéraire. Ensuite, il est prévu de quitter la piste pour monter sur les crêtes d'Haizagerri. C'est là qu'on tombe sur des ruches au milieu du chemin. On pense pouvoir passer car les bestioles ont l'air affairé... mais non : on se fait piquer et c'est la débandade pour fuir les assaillantes ! Il faut faire demi-tour pour passer ailleurs. Du coup, on redescend un peu pour trouver de l'ombre et manger. C'est là que Lulu se rend compte qu'elle n'est pas en forme : réaction aux piqûres ? coup de chaleur ? Plutôt que d'attaquer les crêtes sous le soleil, on prend une piste non marquée sur la carte. Malheureusement,  elle s'arrête au milieu des fougères, puis on se ruine les jambes dans les ronces en voulant continuer donc : demi-tour !
Une pause à l'ombre où Lulu s'endormira pour retrouver un peu de force. Il est 17 H et la seule manière de ne pas se fatiguer pour trouver un coin de bivouac est de descendre dans un vallon. On déniche un petit coin près du ruisseau dans le sous-bois et Lulu retrouve sa forme avec la petite bière de l'apéro... parfumée au miel ! 😛 
Par contre, les tiques et moustiques sont très affectueux ! Attention à ne faire rentrer personne dans la tente... mais une grosse limace, planquée sous un sac de nourriture, arrivera à nous tenir compagnie toute la nuit...

Dimanche : il a pleuvioté et les arbres s'égouttent sur la tente. C'est la forme pour Lulu. On étudie la carte pour rejoindre la boucle prévue au départ. On grimpe vers le Col des trois croix où on rejoint le GR10. Il y un peu de monde malgré les nuages bas. Ensuite, on fuit la foule en prenant un sentier qui descend vers le GR 8. Très sympa, on fait une bonne pause à midi et le ciel s'éclaircit. Après le Col de Pinodieta, on a une très belle vue sur la côte et le Piémont. On arrive au parking en transpirant sous le soleil ! La Nivelle nous tend les bras pour un petit rafraichissement avant de reprendre la route. Bof, on est quand même un peu déçues par cette 2e journée : beaucoup trop calme ! 😁

Malgré quelques mésaventures, nous avons apprécié la beauté du Pays Basque : les petites routes et pistes tranquilles, les jolies fermes, les chevaux dans les fougères et les troupeaux de brebis. Le sommet du Mondarrain nous attend toujours ! Nous y reviendrons donc, par d'autres versants inexplorés, il y a de quoi faire encore !



15 juin, 2020

Détours sauvages !

Moundelhs/Aste Béon - 13/14 juin 2020

Trappeurs : Xav, Lulu, Philou

Enfin, les Népalais se retrouvent après une très longue période de flottement ! Etant donné la météo douteuse, le programme se fera à la journée. Il existe toujours des coins inexplorés en vallée d'Ossau et comme le confinement nous a rendu encore plus sauvages : on va chercher le wild complet !

Samedi : direction le parking de Bious où il y a déjà du monde. On s'en fiche ! On bifurque dans le bois de Bious-Artigues et personne n'ose nous suivre ! 😁 On se prend quelques petites averses mais rien de bien méchant. Xav doit dégainer son Iphigénie pour s'orienter, c'est dire si le vallon est bien caché....
En effet, vers 1 900 m on débouche sur le cirque de Moundelhs. Le Pic du midi d'Ossau n'est pas visible à cause du brouillard mais l'endroit est beau et mystérieux.
On continue à grimper jusqu'à la Brèche inférieure de Moundelhs à 2 122 m : ambiance haute montagne avec les pierriers, les pins à crochets, la muraille de l'Ossau et les névés. On fait une bonne pause pour profiter du paysage : crêtes d'Auliou/Soum d'Aas d'un côté et crêtes  Lavigne/Chérue de l'autre.
Ensuite, on descend prudemment dans le vallon de Magnabaigt, désert. Et c'est tant mieux ! car nous voulions de la tranquillité et on en a eu !
Après un bon temps de repos au chalet, la soirée fut festive et gastronomique au restaurant du Richelieu 🍽 👍

Dimanche : nous avons décidé de rester dans le bas de la vallée pour éviter l'humidité. On part vers Aste-Béon où Lulu a repéré un circuit. Malheureusement, ça commence mal car la piste du Boala, choisie pour gagner de l'altitude, est fermée aux étrangers
. On revoit notre copie et on se gare sur la place du village pour emprunter le sentier du Port d'Aste, il est déjà plein de randonneurs bavards. ça ne va pas du tout ! 😞 Arrivés à l'intersection avec le GRP, on voit que les autres partent à gauche, donc on prend à droite direction les granges du Dès. Très beau sentier en balcon, avec du gaz à tous les étages ! On fait notre pause bucolique à 1 200 m et on étudie les hypothèses pour rejoindre Aste.
En fait, il n'y en a qu'une : il faut descendre tout droit dans les fougères pour rejoindre l'Arrec et récupérer le "sentier en pointillé sur la carte", c'est à dire : rien ! On trouve des cairns au début puis c'est une longue séquence "sangliers" à monter/descendre, suivre des traces d'animaux, éviter les broussailles, s'enfoncer dans des trous... Sans parler de Philou qui fait une fixation sur les fougères et veut en rapporter un spécimen à la maison ! Bref, ce fut long, la piste a été rejointe assez tard et le clocher a sonné 17 h lorsqu'on est arrivé au parking !

C'était un bien agréable week-end de reprise avec des retrouvailles et de belles randos pimentées : on ne s'ennuie pas chez les trappeurs !




02 juin, 2020

Rendez-vous en terres charentaises


Charente Limousine
Du 30 mai au 1er juin

Trappeurs : Lulu et Philou

Toujours impatients de se dégourdir les jambes  mais encore coincés par les 100 km du déconfinement phase 1 !
C'est l'occasion de tester un GRP local, celui de la Mandragore. On ne peut pas en faire la totalité mais on se prépare une boucle sur 3 jours en utilisant le tracé.

Une belle région à moins de deux heures de chez nous. Les contreforts du Limousin avec le point culminant de la Charente à 368 m, de la lande, des forêts de résineux, des prairies pleines de moutons, le val d'Issoire, des petits hameaux et villages aux maison en granit, des étangs, de nombreuses pistes et petites routes bien tranquilles. Tout pour plaire quand on raffole du Limousin !


On a juste eu un peu chaud à cause des fortes températures de la semaine mais on partait tôt le matin.
Voilà de quoi nous faire patienter jusqu'à la prochaine sortie en montagne qui est pour très bientôt !





21 mai, 2020

Remise à l'eau

Descente de l'Antenne
Trappeurs : Lulu, Philou, Cliff + Véro

Inutile d'en dire plus long sur notre envie de bouger au bout de 8 semaines de confinement !
Déjà, le week-end précédent, enfin libres, Lulu et Philou sont partis en limite des 100 km impartis ! Deux belles journées de rando autour de Gurat (Charente) et Paussac (Dordogne).

En ce jeudi d'Ascension, ils ont invité les voisins du village d'en face pour une descente d'un petit affluent de la Charente, pas très loin de la maison. Deux jours avant, ils sont tout de même partis faire une petite reconnaissance pour trouver un point de départ et sonder les difficultés.

Le point de départ fut trouvé sur le Canal qui rejoint ensuite l'Antenne après Mesnac. Les difficultés ont ponctuées cette belle journée : Arbres couchés, barrage de castors, chaussées imprévues... Une belle partie de rigolade avec certains passages franchement compliqués et cela jusqu'à la fin ! Après Javrezac, il a même fallu faire demi-tour à cause d'un barrage sans échappatoire  et faire 250 m sur la route ! Cliff a compris pourquoi Lulu insistait pour prendre les charriots !
Ensuite, arrivée sur la Charente, beaucoup plus calme et sans surprise pendant 2 km.

Une agréable journée qui nous a fait reprendre le goût pour l'aventure !

 
Le samedi suivant, Lulu partait vers la forêt de Mervent dans le sud Vendée. Elle avait rendez-vous le lendemain avec Sandrine et Mathilde pour une virée de 20 km dans ce beau coin de paradis.





Voilà, les activités reprennent doucement. On revoit nos plans en sachant qu'on trouvera toujours de beaux coins pas loin de chez nous pour profiter de la nature.



29 février, 2020

Trappeurs en crampons !

L'ASTON SAUVAGE : circuit cabanes
Du 23 au 27 février 2020
Avec Lulu et Philou


Pas facile de s'organiser, même quand on a 15 jours devant soi ! Le seul petit créneau de beau annoncé se situe juste au début des vacances et on sait déjà qu'on descendra sous le mauvais temps... On attend que le week-end se tasse et on part le dimanche matin vers Toulouse puis Tarascon. Hélas, on a laissé les raquettes au placard, rien de nouveau depuis les dernières vacances ! Par contre, cette fois, on a les crampons : Irvis Hybrid de chez Petzl, une nouveauté super légère !

Dimanche : départ de Larcat en début d'après-midi. On ne trouve pas le sentier prévu car les prés sont clôturés. On prend le sentier balisé puis on coupe à travers pâturages et bois, c'est raide et on transpire ! On finit par rattraper la piste et, comme elle fait des grands détours, on coupe les lacets. Là encore, transpiration et il fait chaud en plus ! On arrive enfin à la cabane du Besset : point d'eau et bois coupé, rien à faire !

Lundi : toujours grand soleil, c'est la journée la plus longue car on fait un grand tour par les crêtes. Pour les trouver, il faut se rendre au Col du Sasc puis au Pas de l'Escalier. Là, l'enneigement est présent côté nord et les corniches impressionnantes. Mais, quand on monte et se rapproche, ce n'est pas si méchant et on passe tranquille. Surtout avec les supers crampons ! Le seul point un peu acrobatique aurait pu être le Pas des Egues mais les rochers sont déneigés. Ensuite, on passe sous le Pic de Bèze et contourne une grande pente enneigée pour atteindre la Cabane des chasseurs de la Unarde. Bien cachée sous son toit végétalisé à 2100 m. Plein de neige partout et les cours d'eau ne sont pas accessibles donc on utilise le gaz pour faire fondre la neige. 

Mardi : temps couvert mais la pluie n'est pas annoncée avant le soir. On chausse les crampons et c'est parti ! Là, le passage clé est le col de la Unarde, déjà pris en été et dans l'autre sens : très raide ! Mais, là-aussi, pas d'inquiétude car la partie gauche est sans neige. On préfère passer par là car la grosse pente neigeuse est crevassée. Ensuite, on remet les crampons et on part en direction du Planel de Brouchet. Comme on ne veut pas perdre d'altitude, on s'attaque à des pentes un peu raides, il ne faut pas glisser ! On se retrouve ensuite dans la forêt, plus sécurisante avec les sapins. La vallée de Rieutort est en vue, on engage la descente dans un petit vallon où on fait la pause de midi avec quelques passages ensoleillés. Puis, on termine la descente jusqu'à la Cabane de Rieutort de Gascous. Partie randonneurs entretenue par les chasseurs, super confortable avec du carrelage, un insert, des couvertures, l'eau courante à l'évier !
Dans la soirée, la pluie et la neige tombent sans discontinuer.

Mercredi : un fin manteau neigeux s'est déposé et le temps est bouché. Forcément, c'est la partie la plus hasardeuse du périple ! Déjà faite en été mais il y a 7 ans ! Le tout est de rester à l'altitude du sentier qui n'existe plus, soit environ 1700 m. Au début, on cherche un peu, on fait demi-tour, on descend trop bas, on remonte... Dans le secteur du Roc de Juel, Lulu fait une erreur d'orientation, et on s'embarque dans la descente d'un vallon en pleine forêt au lieu de s'engager vers la vallée de Calvière ! Heureusement, il nous mène à l'endroit désiré : le tracé du GR 10.
On s'arrête juste pour grignoter car il fait froid. Dès qu'on sort de la forêt pour se retrouver sur le plateau, c'est le vent en bourrasque. On sait à quoi servent les piquets du GR 10 : on peut les suivre tête baissée ! Après la raide descente vers la Jasse de Sirbal : neige fraiche sur feuilles mortes..., on remonte tranquillement vers la cabane de Balledreyt. Elle a été rénovée par les scouts et sert d'épicerie de secours l'été. La 2e partie a une cheminée et des bas flancs. On ne trouve pas trop de bois à cause de l'éco-buage récent mais il y a ce qu'il faut sur place. On se fait un petit nid avec les couvertures, ça caille et il neige toujours ! Une fois encore, on cuisine dans la cheminée car le gaz arrive à sa fin.

Jeudi : toujours pareil avec le vent et les chutes intempestives de neige. Le manteau s'est épaissi mais ne justifie toujours pas les raquettes. On pensait récupérer la piste sur les plateaux de pâturages et rentrer tranquillement. Mais impossible avec le vent et les grosses congères formées partout. Donc, on reste à mi-pente avec le vent et le grésil dans la figure ! Comme dit Philou : un paysage pour mammouth à poils laineux ! Le ciel est de plus en plus noir et on se prend une grosse tempête ! Enfin, on attaque la descente vers le vallon de La Prade et vers un sentier, déjà pris en raquettes. Quand on atteint la piste, le temps s'est apaisé et serait presque printanier malgré le froid. A 13 H à Larcat, on se change vite fait. Dans un magazine laissé dans une cabane, on a vu une publicité  pour une auberge (datant quand même de 2012 !) qui nous a mis l'eau à la bouche. On file vers Aston et, en effet, on arrive "Chez Dolorès". Pas déçus du voyage : soupe succulente, énorme cassoulet et patron très burlesque ! Il faut ça pour terminer un périple aussi magique !

Un peu déçus cependant de ne pas avoir eu plus de neige pour le côté trappeurs. Mais sans doute, ne nous serions-nous pas engagés sur ses crêtes abruptes. On a eu quand même deux journées d'hiver dont on se souviendra ! Merci encore l'Ariège pour les nombreuses cabanes ouvertes et entretenues par les collectivités, les chasseurs, les associations. Encore de beaux séjours en perspective !









27 janvier, 2020

Escapade dans la poudreuse

VALLEE DE CAMPAN
25/26 JANVIER 2020

Avec Lucile, Karelle + Florence et Magali.

La décision a été prise assez rapidement, il suffisait de faire le tour des copines et l'affaire était jouée !
L'endroit était modifiable selon la météo et finalement, même si le soleil a joué à cache-cache, nous n'avons pas subi d'intempéries.

Cette fois, c'était conditions hivernales avec des températures de saison.

Vendredi : départ de Pons à 17 H 00 pour une arrivée à Baudéan au camping l'Arriou où on s'installe dans un bungalow (presque un chalet de trappeur mais en PVC !).

Samedi : départ du parking du Garet. Le sentier est verglacé puis on trouve la neige sur le Plat du Garet. On prend le tracé d'hiver, c'est-à-dire à gauche de la vallée. Les choses se compliquent lorsqu'il faut passer un verrou à 1900 mètres. C'est raide et on ne fait pas ce qu'on veut sur une couche de poudreuse glissant sur le verglas ! Magali déchausse, Karelle dérape, Florence glisse et Lucile descend d'un étage ! Les skieurs qui nous suivent ne s'amusent pas non plus...
Après cet intermède sportif, le terrain parait beaucoup plus progressif et on finit tranquillement au Réservoir des Laquets. Le pique-nique est expédié car il fait froid, même à l'abri d'une cabane. On se réchauffe vite à la descente, surtout en tombant dans les trous, il faut sortir la pelle !
Soirée tranquille, on décide de faire un gros apéro car tout le monde a apporté quantité de victuailles délicieuses !

Dimanche : il a plu toute la nuit et neigé vers 1500 mètres. Lucile ne change pas son programme qui est de monter au Casque du Lhéris. Le point de départ est au-dessus de Bagnères de Bigorre, après le col des Palomières. On gagne 2 km de piste en se garant à Bernadaus. On est dans la purée de pois et on se sent bien seules... Il bruine un peu mais on décide de partir car il est 10 H 00 passé. La piste est balisée mais vite encombrée d'arbres tombés lors de la dernière tempête. On fait les sanglières... Puis c'est plus tranquille jusque dans les pâturages où on trouve la neige fraiche jusqu'au sommet. On ne verra pas grand chose et là encore, il ne fait pas chaud ! La descente sera plus douce avec le départ du brouillard et enfin une visibilité sur les environs et la plaine. Très bel endroit paisible où on peut venir en toutes saisons.





13 janvier, 2020

A donf dans la drepou !

Peyreget/Lazive/Gourette
11/12 janvier 2020

Trappeurs : Xav, Lulu et Guigui



Guigui avait déjà lancé l'idée d'une virée chez Xav à la mi-décembre et nous étions prêts à partir. Mais de fortes pluies nous en avaient empêchés, des inondations ont eu lieu partout dans le sud-ouest et particulièrement en vallée d'Ossau. 
Le problème, cette fois, est que Guigui a prévenu tout le monde le dimanche soir pour un départ le vendredi suivant ! Donc les troupes sont maigres... Heureusement que Lulu est toujours motivée 👍. D'autant plus que le beau temps est assuré avec en plus des petites chutes de neige le vendredi matin.

Samedi : afin de profiter de la neige fraiche, nous avons prévu d'aller vers le Pic de Peyreget, Lulu en raquettes et les garçons à skis. Couloir, sommet ou le tour, on ne sait pas encore. Déjà, à 10 H le parking de l'Araillé est plein et il faut se garer au col du Pourtalet. Ce qui ajoute toute la traversée du plat d'Anéou pour rejoindre le pied du Col de Pombie. Là, on décide de rejoindre ce col. La montée est fastidieuse car les sacs sont plombés : fringues chaudes, crampons/piolet, matériel de sécurité, etc... Pause de 13 H au pied du col de Peyreget où on voit des skieurs monter un peu tard vers le col de la Fourche. Ensuite, on y voit de belles avalanches descendre juste après leur départ. Du spectacle ! 
Au col à 2300 M, on décide de monter au sommet du Peyreget car il reste moins de 200 mètres. Cette dernière montée verglacée sera un peu fastidieuse pour les skieurs, il ne faut pas glisser... 😅 Magnifique vue sur ce petit sommet de presque 2500 m. Alors qu'on est dans les pâturages en été, là c'est ambiance haute montagne assurée avec l'Ossau juste en face. Nous décidons de descendre par la face ouest :  toujours aussi compliqué pour les skieurs car la poudreuse a été chassée par les premiers passages. Lulu descend tranquillement en crampons et photographie les stars du jour ! La fin sera longue car on en a plein les guiboles... et on arrive au parking vers 17 H 00 alors que l'Anéou est déjà à l'ombre.
La soirée sera quand même bien festive, on ne se laisse pas abattre !

Dimanche : les spots pour skier étant rares vu le peu de neige tombée, les garçons partent du côté de Gourette pour faire le tour du Pène Sarrière. Grâce aux connaissances de Xav, ils pourront même remonter par le télésiège pour une 2e descente gratos ! 
Les cuisses chauffent quand même en fin de journée...
Pendant ce temps, Lulu est partie des Eaux -Bonnes vers la Montagne Verte.Même si elle y était il y a 10 jours c'est un  magnifique endroit. Cette fois, elle monte au-delà du Col de la Cure, prête à rallier les crêtes blanches. Mais, finalement, l'idée de retrouver les voitures et le goudron n'est guère séduisante ! Donc, demi-tour en faisant des petits détours dans les pâturages enneigés. Elle découvre même une belle petite cabane au pied du Lazive, inconnue sur les cartes ! Le retour se fera comme prévu pour 16 h 00 au chalet.


Encore un bon petit week-end qu'il ne fallait pas louper ! La vie est courte et toutes les occasions sont bonnes pour se retrouver et passer de bons moments en toute simplicité 🙏