26 mai, 2008

Neige mouillée !

24-25 Mai 2008
Refuge d'Arrémoulit
Jako, Lucile, Philippe, Xav, Eric.

Nous n'en pouvions plus d'annuler les sorties depuis le mois de mars pour cause de mauvais temps, déjà qu'il n'est pas facile de trouver une date où tout le monde est disponible ! Donc ce week-end, malgré les prévisions peu optimistes, nous comptions sur la "fenêtre" annoncée par Météo France dans les Pyrénées Atlantiques pour dimanche matin.

Samedi 24 : départ du Caillou de Soques vers 9 H, sous une pluie fine mais persistante qui devient franchement froide aux alentours de 2000 m. Nous rencontrons la neige assez rapidement et elle est très épaisse et lourde au Col d'Arrious. Nous tentons d'accéder au passage d'Orteig sous un vent glacial. Mais il est trop dangereux de s'y aventurer, le passage est glacé. Donc, demi-tour et descente raide vers le Lac d'Artouste puis remontée aussi raide vers le refuge d'Arrémoulit que nous rejoignons à 13 H 30. Nous sommes bien humides, voire trempés pour certains imprévoyants qui se croient au printemps.... Un bon repas pour se retaper, une toilette, des vêtements secs et on s'est mis au chaud dans les duvets en écoutant le vent souffler.
A 17 H, le temps s'est radouci et nous profitons de la vue sur les sommets alentours plus ou moins dégagés.
Puis, c'est l'heure de l'apéro : une bonne bouteille, du foie gras, des apéricubes.... ça vous remet un trappeur d'aplomb à 2300 m par temps hivernal !

La nuit fut bonne malgré les périgrinations de Jako et de ses bouteilles à l'utilisation plus que douteuse.... Nous n'en dirons pas plus, il faut l'avoir vécu pour comprendre....

Dimanche 25 : délégué pour le bulletin météo de 6 H, Jako se recouche aussitôt levé : les sommets sont bouchés et le temps très perturbé, pas la peine de tenter quoi que ce soit. Nous repartons après 9 H sous la tempête de neige. Les accalmies sont très brèves et nous avons aussi droit à la pluie, l'orage et la grêle pendant la descente au Caillou de Soques. A midi, nous sommes attablés au resto du Pic du Midi à Gabas devant une bonne garbure !
Ce week-end, plutôt gastronomique, nous a tout de même permis de tester nos nouveaux achats : pantalons, vestes, chaussures, qui ont fait leurs preuves. Nous essayons de retrouver un semblant de moral en attendant nos prochaines sorties sous le soleil....

14 mai, 2008

Le tour du Sancy

10, 11 et 12 mai 2008, par Lucile et Philippe

Annulation de la sortie au Mont Perdu pour cause de météo capricieuse : damned !
On ne va pas se laisser abattre, il a l'air de faire à peu près beau dans le Massif Central. Nous voila partis vendredi direction le parking du Capucin au Mont Dore où nous passons la nuit.

Samedi 10 : départ avec les sacs à dos chargés de nourriture pour deux jours et du matériel de bivouac. Nous longeons les crêtes très abruptes et encore enneigées. Le temps est gris et le vent froid. Au sommet du Puy de Sancy, nous ne restons pas longtemps vu le nombre de touristes montés en téléphérique... En bas, nous trouvons encore pas mal de neige pour la saison. Puis nous marchons sur les crêtes qui longent la vallée de Chaudefour, le soleil est au rendez-vous. Nous apercevons des chamois. Après la pause déjeuner, descente dans la vallée où il y a pas mal de visiteurs. Nous installons le bivouac près du torrent dans un petit bois hors de vue des promeneurs.
Dimanche 11 : nous remontons sur les crêtes de la vallée de Chaudefour côté Est, les pâturages sont remplis de jonquilles. Nous admirons la "crête de coq" et la "dent de la rancune" où nous aimerions bien revenir grimper le lendemain. C'est à la fin de la pause de midi que la grêle et la pluie sont venues nous déranger. Les ponchos sont sortis. Arrivés au-dessus du Mont Dore, le soleil est déjà de retour. Nous traversons la ville et remontons au parking du Capucin sous la chaleur.

Lundi 12 : les précipitations de la veille au soir ont tapissé les sommets de grêle et la température a chuté. Il faut abandonner l'idée d'aller grimper sur la Crête de Coq. Nous allons faire une randonnée qui se terminera par une grosse averse et un pique-nique dans la voiture !
L'Auvergne, c'est pas si mal après tout, très jolie au printemps. En attentant que les Pyrénées soient disposées à nous accueillir, nous avons pu nous entraîner un peu et faire du dénivelé.