24 août, 2020

De puys en dômes

 GR 441 TOUR DE LA CHAINE DES PUYS

Du 17 au 22 AOUT 2020

Avec Lulu et Sandrine

Notre cher Limousin étant classé rouge en sécheresse et les Pyrénées infestés de touristes, ce GRP a été sélectionné au dernier moment. C'est donc munies d'une carte datant de 1991 que nos deux marcheuses sont parties ! Lulu avait tout de même noté les modifications sur la carte et calculé les étapes. Pas si facile que ça d'ailleurs car peu de points d'eau sur le parcours.

6 jours sont calculés avec 4 bivouacs et un camping au milieu. Le départ se fera au plus près, à Orcival, et le circuit dans le sens horaire pour garder ce qui semble être le plus joli pour la fin.

J1 : (15 km/+ 300 m). Comme d'habitude, nous avons rendez-vous à Champniers vers 10 H pour prendre la route de Limoges. Après une pause déjeuner à Seilhac, on est sur le départ à Orcival vers 15 H. Sur des pistes ou petites routes, nous traversons des hameaux et le paysage se déroule avec des prairies et quelques cultures. Au loin, on aperçoit déjà le Puy de Dôme. Au point d'arrêt prévu, Mazaye, on se ravitaille en eau au cimetière. En continuant un peu sur la piste, on trouve même un petit cours d'eau pour la toilette et on s'installe à l'entrée d'un pré. Parfait.

J2 : (18 km/+400 m) Il fait frais et on sent l'humidité. C'est une belle matinée variée : montée sur le village perchée de St Pierre de Chastel, passage dans une vallée marécageuse, dans une cheire (ancien champ de lave) recouverte de forêt à l'ambiance très nordique. Nous faisons un détour à Pontgibaud pour acheter du pain et prendre un café. La chaleur se fait ensuite sentir en arrivant à St Ours, fin de l'étape. Ravitaillement en eau au cimetière mais la recherche d'un coin de bivouac a été plus long. Nous avons tourné un moment avant de trouver un coin bien caché dans la forêt. Il faut dire aussi que tous les prés sont fermés, bonjour l'accueil ! .

J3 : (21 km/+ 300 m). A midi, nous sommes à l'endroit le plus au nord du circuit. La chaleur augmente et nous arrivons sur les hauteurs où on voit la plaine de Clermont. Le château de Tournoël puis ND de la Garde nous accueillent pour la descente vers Volvic. Petite ville tranquille où on s'arrête boire un verre avant d'aller à l'épicerie. Ensuite, il faut descendre encore et traverser la ville pour arriver au camping. Tout confort malgré les contraintes du port du masque auxquelles nous n'étions plus habituées ! On a oublié la vrai vie...

J4 : (17 km/+ 700 m). Il faut remonter sur les hauteurs de Volvic pour retrouver notre itinéraire. Nous avons de la chance car nous sommes essentiellement dans les sous-bois alors qu'il fait de plus en plus chaud. 

Mais les étapes ont été calculées aussi pour ça ! Nous évitons tout de même quelques montées/descentes inutiles au sommet des puys boisés. Nous allons au sommet du Puy de Jume pour admirer la vue et le cratère comblé par la végétation. Pique-nique à l'ombre au Puy de la Coquille puis c'est une descente tranquille vers le parking bondé de Vulcania pour prendre de l'eau. Nous n'allons pas bien loin puisqu'une belle forêt nous tend les bras avec une clairière toute en mousse.

J5 : (23 km/+ 650 m). Nous évitons le sommet du Puy de Dôme en prenant le GR4 jusqu'au Col de Ceyssat. En effet, vu le monde, ça n'avait aucun intérêt. Par contre, nous faisons une pause café à Laschamps. Ensuite, c'est toujours de la forêt entre les puys. Le but de la journée est le Col de la Ventouse pour le ravitaillement en eau. C'était sans compter la déviation du GR4 et du GR441 sur lesquels nous sommes et qui empruntent le tracé du GR 30. Nous pensons qu'ils vont bifurquer plus loin, mais non ! Nous partons toujours plus à l'est et nous retrouvons près du lac de la Cassière. Nous continuons donc jusqu'à Fontclairant où on trouve une fontaine. Enfin, un pré sans clôture nous accueille au-dessus du village où nous avons retrouvé le tracé. C'est d'ailleurs un endroit magnifique pour ce dernier bivouac.

J6 : (17 km/+ 500 m). Il a plu pendant la nuit et nous partons au frais pour cette étape prometteuse. En effet, nous ne sommes pas déçues ! Dès La Garandie, nous avons une vue splendide sur le massif du Sancy, tout proche. Les pâturages sont immenses et les troupeaux aussi. Entre Saulzet le Froid et Pessade, le vent est bien froid, changement d'ambiance ! Longue pause au charmant café de Pessade. La pancarte nous indique 9 km jusqu'à Orcival ! Après un beau parcours dans la forêt, nous profitons du lac de Servières pour la pause de midi. Ce sont des coins où on se promet de revenir, surtout l'hiver... La fin de la descente sera tranquille et ensuite : pause à Orcival, installation au camping de Leschat et truffade le soir !

Quelle belle trouvaille ce coin inexploré du Massif Central ! Nous y avons croisé d'autres sentiers : la grande traversée, le tour des lacs, etc... Bref, il reste de quoi faire !

L'album photos.


10 août, 2020

Maudit Tapou !



 ASCENSION DU PIC DU TAPOU (3 111 m)

7/8/9 AOUT 2020 

Avec Xav, Philou et Lulu

Depuis le temps que nous voulions grimper là-haut, l'occasion s'est présentée ce week-end : Xav a un week-end de 3 jours, Philou et Lulu sont (encore !) en vacances.

Vendredi : nous avons rendez-vous à Luz vers midi et allons nous mettre à l'ombre à Sassis au bord du gave. En effet, ce sont les plus fortes chaleurs de l'été qui sont prévues aujourd'hui. Nous ne souffrirons pas trop car il y a un petit vent. Nous partons vers 17 H, et déjà, les parkings sont gavés à Gavarnie. En vallée d'Ossoue, il y a beaucoup de véhicules aussi. Nous nous arrêtons près de la cabane de Milhas. Soirée pluvieuse, des orages comme tous les soirs, ce qui a le mérite de réduire la température.

Samedi : les sacs sont faits et on part droit dans la pente raide pour rejoindre le GR 10 qui nous mène à la cabane de Lourdes. Là, on bifurque dans le vallon du Pla d'Aube. On aurait pu monter au Pic du même nom mais, franchement,

les troupes ne sont pas au mieux de leur forme, n'ayant pas été en montagne depuis un certain temps... D'ailleurs, Lulu commence à souffrir de la chaleur et a beaucoup de mal à avancer. La pause de midi va l'aider à terminer la montée jusqu'aux lacs de Montferrat. Seulement 800 mètres de montée pourtant !

Enfin, on se repose, on se baigne,on monte le camp. La soirée aurait pu se dérouler tranquillement si un troupeau d'importuns n'était venu nous squatter l'espace ! Pas discret en plus. Quand l'orage éclate, nous avons fini de manger mais pas eux : bien fait ! On est bien secoué par le vent et la pluie rentre partout. Quand on sort au bout d'une heure, de belles mares entourent les tentes et on a pris un peu l'eau. Mais rien de bien grave, on passe une bonne nuit.

Dimanche : ne se sentant pas en bonne forme et pour ne pas ralentir les garçons, Lulu décide de rester au camp pour ranger et descendre tranquillement. En effet, elle n'aurait pas suivi leur rythme car ils ont été assez rapides. Pendant qu'elle descendait en faisant de petits détours bucoliques, ils ont fait l'aller/retour en un temps record. On s'est retrouvé en bas vers 13 H 30 sous un nouveau ciel d'orage.

Cette sortie aurait pu se faire dans de meilleures conditions, par exemple en septembre quand tout le monde est en forme, qu'il fait moins chaud et que la foule est partie. Mais tout ça n'est pas bien grave, c'était l'occasion de se retrouver et d'être en montagne dans un bel endroit !

Par la suite, Lulu et Philou sont restés à Gèdre. Ils ont du ruser pour réussir à faire deux jours de rando en évitant la foule et ont préféré rentrer : trop de monde partout !

Vivement l'automne pour qu'on retrouve nos montagnes !

L'album photos.