30 octobre, 2021

La saison du bonheur !

 Circuit cabanes entre Haute-Ariège et Capcir

du 24 au 28 octobre 2021

avec Xav, Philou et Lulu

Cette année, Xav a décalé ses vacances pour accompagner ses acolytes dans leur périple automnal. Il a bien fait car la météo a été parfaite et tout le programme a pu être respecté !

 

Retour à Merens 10 ans après notre demi échec (voir octobre 2011).

J1 : départ de Coucoury pour Mérens où nous sommes sur le départ vers 14 H 30. Putain, les sacs ! Il fait frais à l'ombre mais on se met vite à transpirer dès qu'on arrive au soleil sur la piste. Au col de Surle, on a déjà plus de 600 m de montée dans les pattes. Là, partie sanglier, il faut viser le vallon envahie par les arbustes et descendre jusqu'à la piste. Ensuite, c'est simple, on la suit jusqu'à tomber sur une cabane fermée, et on récupère le sentier balisé qui descend dans la vallée d'Orgeix. On a un peu de mal à trouver la cabane de Cizarols, cachée dans les bosquets. Mais elle est toujours aussi accueillante avec sa belle cheminée. On va chercher du bois puis, tandis que Philou s'attaque au sciage, Lulu et Xav descendent au torrent pour filtre la provision d'eau. Cette première journée est arrosée par un bon apéro car Xav a pris une bouteille de vin, qui nous fera deux jours.

J2 : toujours un temps magnifique mais ça caille dans le fond de la vallée qui ne voit pas le soleil toute la journée. On se réchauffe en reprenant la montée de la vallée d'Orgeix jusqu'au lac d'Aygue Longue où on retrouve le soleil. Magnifique endroit avec ensuite la raide montée jusqu'au Col de la Parade puis au pied du Pic de l'Homme. Après la visite de la douillette cabane du berger toute en bois, nous descendons à l'Etang Tort pour la pause de midi. Ensuite, c'est flou.... on suit des chemins à moutons jusqu'à l'Etang Deroun puis on cherche la descente vers l'étang de Naguille. Elle n'existe pas vraiment ! On aperçoit une personne descendre vers un pierrier puis plus rien. Finalement, on trouvera quelques cairns dans les rododendrons et on arrivera à bon port sur le GRP. Encore un endroit grandiose que cet immense étant de Naguille ! Nous continuons la montée jusqu'au replat où se trouve le refuge d'Eychouzé à 1950 m. Une cheminée mais pas de bois, le soleil est déjà caché, quelques ruines des anciennes cabanes des ouvriers du barrage, un endroit bizarre... Par chance, il y a des matelas et couvertures donc nous n'aurons pas trop froid. Sans oublier, l'apéro et un repas chaud !

 J3 : encore un froid bien sec avec 6° dans la cabane. Là encore, on s'active sur le sentier pour se réchauffer. Le programme en yoyo fait un peu peur car nous montons à la Couillade d'En Beys pour descendre à 1950 m et remonter à 2450 m. Mais tout cela se fait en douceur, sous un soleil radieux, avec une multitude de lacs, dans un calme et une solitude extraordinaire ! Au dernier col, les cailloux parfois verglacés de la Haute-Ariège laissent place à la steppe du Capcir : magique la vue sur l'étang de Lanoux ! C'est vers lui que nous descendons pour partir à la recherche de notre 3e cabane à 2200 m d'altitude, la cabane de Sola. Sans bois là-aussi mais franchement quel cadre ! Cerise sur le gâteau : un petit ruisseau coule à côté, nous profitons du soleil très longtemps et des troupeaux de mouflons courent partout ! Nous nous installons sur les bas flancs car pas de table mais ce n'est pas trop mal pour jouer au "6 qui prend" à la lueur de la bougie.

J4 : lever du soleil splendide, 4° dans la cabane de Sola. Ce matin nous commençons à marcher au soleil et il fait bon. Nous montons vers la Porteille de Lanoux où nous laissons les affaires. Philou préfère se reposer. Xav et Lulu suivent les crêtes pour monter au sommet du Puig Pedros à 2 840 m, surprenant encore des mouflons. Au sommet, vue dégagée sur l'Andorre, les crêtes frontières et une vue à l'infini. Descente raide mais rapide pour retrouver Philou vers 13 H et manger un morceau. Ensuite, c'est de la descente tranquille et très bucolique vers la Cabane de Bésines. Là nous croisons un peu de monde étant donné la proximité du parking  mais c'est franchement tranquille ! Là encore, le soleil est longtemps présent et nous attendons le dernier moment pour se mettre au chaud devant une bonne flambée. La dernière nuit sera bien douillette.

J5 : une belle gelée encore ce matin avec encore des endroits verglacés sur le sentier. Nous montons jusqu'au Porteille des Bésines où nous attend une longue descente vers la civilisation ! Pas si simple avec beaucoup de pierriers jusqu'à la Jasse du Miey puis on longe le torrent sur un sentier un peu plus pratique mais tellement long ! Les paysages sont flamboyants avec les couleurs d'automne. Arrivés dans la forêt, les garçons comptaient sur les sources chaudes pour une bonne pause. Mais, hélas, cet endroit est accessible depuis Mérens et toutes les baignoires naturelles sont prises ! Nous arriverons fourbus à la voiture vers 12 H 30. Après un arrêt sans succès pour trouver à manger à Ax-les-Thermes, nous trouvons le réconfort dans un sympathique petit snack au bord de la route à Savignac. Un hamburger ariègeois avec des frites maison, juste ce qu'il nous fallait ! N'oublions pas la pause au Vieux Campeur à Labège et la journée se terminera chez Sylvie à Beautiran pour un nouveau très bon repas avant de rentrer à la maison !

Quel bonheur cette saison magique qu'est l'automne avec ses couleurs et la solitude des grands espaces ! Une transition parfaite avant de retrouver la neige, nous l'espérons bientôt !

 L'ALBUM PHOTOS.



11 octobre, 2021

3 filles sur le caillou !

 Cabane d'Anaye : Grand Pic du Billare et Table des Trois Rois

9/10 octobre 2021 avec Lulu, Karelle et Mathilde

Trois filles en forme et motivées avec une belle météo en perspective ! Départ le vendredi soir à 18 H de Pons pour poser la tente au camping de Bedous : il est fermé !

On se rabat sur Lescun : fermé. Nous finirons pas squatter le parking désert de la salle des fêtes et on s'installe au hasard à la frontale.

Samedi matin : ça caille grave ! On monte au village pour trouver de l'eau et on part vers le parking de départ pour prendre le petit-déjeuner et boucler les sacs. La montée est jolie dans le bois, 500 m de dénivelé et on débouche dans les pâturages où se trouve la cabane d'Anaye. On s'allège avant de repartir en direction de pentes beaucoup plus raides ! Après la pause de midi, il reste encore 400 mètres de montée. La fin est plutôt sportive et aérienne sur les crêtes, il ne faut pas louper une marche... Au sommet du Grand Pic du Billare à 2318 mètres, il reste à profiter de la vue de toutes parts du Pic d'Anie au Balaïtous en passant par l'Ossau. La descente se fait lentement, surtout à la fin car le sentier est très humide. On ramène un peu de bois car le poêle est HS mais nous voulons profiter d'une petite flambée dehors. Le brouillard nous envahit et il fait vite frais en soirée. Nous sommes contentes de profiter du feu pour l'apéro qui va durer longtemps : Karelle a apporté plein de  victuailles faites maison et Lulu une bonne bouteille de vin. Nous verrons débarquer 3 locaux à la frontale qui nous demandent poliment de pouvoir s'installer dans la cabane et utiliser les braises pour leurs grillades. Tant d'amabilité, ça change ! Dodo vers 21 H 30 sur les matelas douillets du dortoir.

Dimanche : lever vers 7 H, toujours dans le brouillard. Les jeunes chasseurs nous disent que ça va se dégager. Nous démarrons bien habillées puis nous sortons de l'humidité vers 1800 m. Le vallon du Marmitou est toujours aussi sauvage et agréable. Début des cailloux et pause avant le col des Ourtets. Karelle préfère nous attendre vers 2200 m avant les grosses difficultés. En effet, le lapiaz crevassé est interminable jusqu'au Col de lhurs. Ensuite, c'est de la rigolade jusqu'à la Table des trois rois à 2421 m. Nous y sommes seules pour admirer le paysage spectaculaire. La montée au Pic ne nous fait pas envie : une foule impressionnante d'espagnol. Nous retrouvons Karelle pour manger vers 13 H et terminer la descente tranquillement jusqu'à la cabane. Pas facile d'abandonner cet endroit magique ! A l'arrivée au parking, on en a plein les pattes mais un détour s'impose vers la ferme de Superbat pour l'achat de fromage !

Quel plaisir d'être en montagne  à cette saison, les nombreux touristes sont partis mais le soleil est toujours là !

L'album photos.