25 octobre, 2017

Encore l'Ariège !



Cabanes d’Aulus : du 24 au 28 octobre 2017.

Par Lulu et Philou.


Un coin où Lulu rêvait d’aller depuis longtemps… On s’était déjà pris un but en mai 2013 en tentant la montée à la Cabane de Larcarde sous la neige….

Cette fois, on attaque depuis Aulus pour une boucle sur 5 jours. Un temps superbe est annoncé, ça tombe bien car peu de bois pour se chauffer dans ces contrées désertiques !


J1 : Le départ se fait de la piste vers 960 m (au-dessus de la fontaine de Carboue). Ensuite, on rejoint rapidement le GR10 et on passe au ras de la magnifique cascade d’Ars. On quitte le GR pour continuer dans la vallée d’Ars en longeant les étangs de Cabadas, Las Touetos et la Hille. C’est à 1680 m qu’on trouve la cabane de la Hille, deux bas-flancs et assez petiten mais très jolie vue de l’extérieur. Le torrent n’est pas loin.


J2 : on monte sur la rive gauche de la vallée pour jeter un œil à la cabane du Turon d’Ars à 1850 m. ça vaut le détour ! Elle est neuve et de forme octogonale, toute en bois avec un petit poêle. Ensuite, on redescend pour récupérer notre sentier qui continue jusqu’au fond de la vallée. On arrive dans un gros pierrier et on suit les traces jusqu’au Port de Sounou à 2370m. Là, c’est une vue le massif du Pic d’Estats et du Montcalm un peu enneigé, les multiples lacs autour de Cercastan. Après une pause à griller au soleil, on continue en montant vers la base ouest de la Pointe de Rabassère. On profite de la vue sur le Pic de Certascan et le Montvallier. On en finit pas de voir de beaux coins de bivouac au bord des petits étangs, il faudra revenir l’été ! Ensuite, c’est une interminable descente jusqu’à l’étang de la Hilette. La fin du sentier est carrément vertigineuse et il ne faut pas glisser ! La cabane de la Hilette est en métal et super bien équipée avec des lits superposés. Une brebis abandonnée nous tient compagnie.


J3 : après une vaine tentative pour trouver le sentier qui contourne le lac, on reprend la partie raide du sentier de la veille pour ensuite bifurquer à gauche. Là encore, l’itinéraire est compliqué car peu marqué, des herbes hautes et glissantes. Avant d’arriver au Mont Terquet, le sentie se termine avec un à-pic de 300 mètres ! Pour arriver dans la vallée de Turguilla, nous subissons encore quelques passages vertigineux. La descente vers l’étang de Piède est plus tranquille, c’est la journée la plus chaude et on le sent ! Pause de midi près du déversoir de l’étang de l’Astoue. Ensuite, on monte tranquillement à la cabane de Turguilla à 2000 m au milieu des pâturages. C’est la plus joli avec des lits superposés en bois, matelas et un captage d’eau dehors. On s’installe et on part faire un tour du côté de l’étang de Réglisse. Puis, on a le temps de faire la toilette au soleil et la lessive.  Deux jeunes et leur chien arrivent dans la soirée, peu équipés, ils font griller leur viande dehors sur un feu de bois.


J4 : C’est reparti pour une grimpette très agréable jusqu’au Pic de Séron à 2490 m. On profite de la vue sur les crêtes frontières et les vallées environnantes. Après, c’est un cauchemar ! une descente affreuse dans du pierrier jusqu’à l’étang d’Aubé. Ensuite, le répis est court car le sentier est toujours parsemé de passages pierreux. On voit la mer de nuages qui remonte d’Aulus. Comme par hasard, c’est là qu’on a décidé de couper pour faire une partie hors sentier ! Avant le col Cerda, on bifurque à droite pour rejoindre un sentier à montons. On y fait la pause de midi, il commence à faire froid et on est dans le brouillard. La suite n’est pas très rassurante car les traces se perdent et la pente est vertigineuse et glissante. On trouve le passage clé à 1810 m. C’est une barre rocheuse qui se passe en descendant par un goulet étroit et glissant. Pas triste ! mais on sait qu’après le terrain est plus sympa. En effet, après quelques acrobaties, on se retrouve dans des pâturages en pente douce. Le but maintenant est de descendre pour trouver des ruines, près du GR10. Bien entendu, c’est à ce moment-là où le brouillard s’épaissit et on n’y voit pas à 10 mètres ! Mais on est bon : le bruit d’un cours d’eau nous aide et on tombe directement sur les ruines puis un beau sentier balisé. Ça nous repose bien ! Dommage que le temps se gâte, le crachin se met à tomber et on ne profite pas du beau val de Garbet et de ses chutes d’eau.

Le but d’aujourd’hui est la cabane de Guzet, 400 mètres plus haut. Plutôt fatigués par cette journée, on décide d’aller plutôt jeter un œil à la cabane de Bazets. Mais c’est peine perdue, elle est insalubre. Pluie + fatigue + découragement : on ne se voit pas remonter 400 mètres, se mouiller, trouver du bois humide et descendre demain sous le crachin. Donc, on décide d’arrêter là et de descendre. On rejoint la piste et la voiture en moins d’une heure. En bas, il fait meilleur et moins humide. On trouve un gite super sympa et pas cher à Aulus : la Goulue.


Bravo à la CDC du Canton d’Oust pour le travail de rénovation de ces belles cabanes ! On aura l’occasion d’y revenir à d’autres saisons, bien que ça ne doit pas être très facile l’hiver… En tout cas, encore une belle expérience du wild ariègeois, comme on l’aime !



Les photos ICI.




02 octobre, 2017

Un nouveau concept !

EAUX-BONNES/GOURETTE
Septembre 2017
Avec : Xav, Jako, Lulu, Philou, Cliff.

Un nouveau concept est né chez les trappeurs : le week-end gastronomie et terroir ! Bref : week-end glandage.... ou presque ! Bon, là il faut bien le dire, le temps ne nous a pas trop incité à sortir...

Sur l'invitation de Xav à la fête du fromage de Laruns en cette fin septembre, nous sommes peu à répondre à l'appel, mais il y a de la qualité !

- Vendredi arrivée chez Xav à 20 H 30 : apéro, bouffe, papotage...
- Samedi : lever 9 H, petit déj., jeux de cartes, omelette aux cèpes, visite de la centrale hydro-electrique de la SHEM à Laruns puis un petit tour à la fête du fromage, achats pour le soir. 
Soirée : apéro, raclette avec charcutailles de chez Lahouratate et fromage de brebis, tarte aux myrtilles !
- Dimanche : le temps est un peu dégagé, on monte à Gourette et on décolle vers 10 H, direction le Lac d'Anglas. Arrivée sous le crachin au bout de 2 heures, on s'abrite à l'entrée de la mine pour manger et on redescend dans l'humidité.

Voilà un programme qui, vu la météo, n'était pas si mal que ça ! A refaire, entre deux sorties crapahutage ou remise en forme...

Les photos ICI