25 novembre, 2019

Lost in the storm !

LES EAUX-BONNES

23/24 NOVEMBRE

avec Xav, Jako, Sandrine, Lulu et Philou


Nous devions être plus nombreux au départ mais nous ne sommes partis qu'à 4 ! Le but du week-end étant de fignoler le séjour en Norvège dont l'organisation est déjà bien avancée : logement réservé et billets d'avion achetés.
Arrivée le vendredi soir à 21 H 30, on commence par l'apéro et un petit repas au chalet de notre chef vénéré.

Samedi : il a plu sans arrêt toute la nuit et ça continue. La neige étant tombée en grosse quantité depuis 10 jours, les garçons veulent skier ! Les filles, plus raisonnables, resteront tranquillement au chaud tandis qu'ils vont monter au Col du Pourtaler pour trouver un temps perturbé. Ils rentreront en début d'après-midi trempés et après s'être pris quelques gamelles sur un terrain sans visibilité !


Dimanche : le temps semble plus clément et nous partons à Gourette, où les pneus hiver sont de rigueur pour accéder au parking des Crêtes Blanches, désert et un brouillard épais... Là, nous ferons une boucle par le Turon de l'Ausetch où le vent se lève, parfait pour les filles avec leur nouvelle veste Cimalp ! Ensuite, direction le col d'Aubisque, sans voir grand chose et avec une météo qui ne donne pas envie de pique-niquer ! Si le soleil a l'air de vouloir se pointer parfois, 5 mn après le vent se lève et la neige tombe... Donc retour aux Eaux-Bonnes pour manger au chaud avant de se préparer pour rentrer assez tôt à la maison.

Petit week-end sans prétention, les activités étant toujours limitées à cette saison. Mais le trappeur trouve toujours de quoi s'occuper que ce soit dehors ou dedans : préparer des bons petits plats, déguster une bonne bouteille, goûter aux productions très variées de chez Lindt, tester son nouveau matos en conditions réelles, rêver devant une carte de la Norvège....



31 octobre, 2019

Neige en altitude = crêtes en foultitude !


CIRCUIT CABANES - MASSIF DU BURAT

Du 25 au 29 octobre 2019


Avec Lulu et Philou



Fidèles à notre habitude, nous avions le projet d'un circuit en altitude avec de beaux sommets à la clé ! Que ce soit en Andorre, Ariège ou Luchonnais, Lulu avait des plans plein les poches... Malheureusement, cette année, la neige est tombée autour du 20 octobre et en assez grande quantité pour que ça reste accroché aux pentes nord. Donc, on dégaine le plan M comme moyenne montagne ! Ce sera le Luchonnais et les crêtes frontières, là où elles sont orientées Nord/sud et où on ne dépasse pas les 2200 m. Le circuit est à peu près défini et nous verrons où dormir au fur et à mesure car le massif est truffé de cabanes.

J1 : départ de la maison le vendredi matin car du beau temps est annoncé pour quelques jours. On arrive à Arlos (Haute-Garonne) en début d'après-midi. 
On connait déjà ce coin pour y avoir passé 3 jours de réveillon en 2013. Le GR10 a été nettoyé mais la crue du cours d'eau a laissé des dégâts irrémédiables et nous avons beaucoup de mal à trouver des traces de sentiers jusqu'à la cabane d'Artiguessans. Ensuite, on garde la piste car le sentier est interdit d'accès, sans doute éboulé. C'est là qu'on voit un fléchage de descente pour un nouvel itinéraire du GR10 (pas vu à la montée). On arrive enfin dans la jolie clairière où se cache la cabane de l'Artigue (1350 m) : grand bas flanc avec matelas, source à côté et du bois partout. ça tombe bien, on a ramassé des châtaignes et on va pouvoir se régaler !

J2 : après une nuit bien calme, on continue dans la forêt. Dès la sortie au soleil, on sent la chaleur. Pause à la cabane des Courraux où nous avions déjà dormi dans un paysage enneigé. Ensuite, la montée est pénible avec les sacs lourds et là-aussi, le tracé du GR ne correspond plus à la carte ! Mais les pâturages sont calmes et le paysage flamboyant. Enfin, on arrive sur la crête au pied du Pic de Burat et on fait la pause de midi en admirant les sommets enneigés au sud. En effet, on aurait eu du mal à grimper au Pic de Sacroux et descendre dans le Cirque des Crabioules car les rochers doivent être sacrément verglacés ! Ensuite, c'est un festival de couleurs automnales jusqu'au pied du Plan de Montmajou. On décide d'élire domicile à la cabane de Peyrehitte (1930 m), 4 places pour les randonneurs, celle du berger étant fermée. Le tuyau de l'abreuvoir ne coule plus mais on peut y faire la toilette dans l'eau stagnante. Philou remonte à l'autre abreuvoir 500 m au nord pour se ravitailler en eau potable. Du bois est disponible mais on s'enfume vite ! On fait juste un peu de braise pour faire griller le reste de châtaignes. Le soir, la vue sur la chaine est fantastique : de l'Anéto jusqu'au Néouvielle ! Et la visite surréaliste d'un cerf se détachant sur la crête a été appréciée aussi.




J3 : une nouvelle belle journée s'annonce. En ce dimanche, nous décidons de rester à l'heure d'été jusqu'au mardi afin de continuer à vivre au rythme de l'ensoleillement. On continue sur les crêtes en suivant des sentiers à moutons. Le terrain est plus accidenté et plus pentu, ça devient intéressant ! Entre le Tuc de Bidur et le Tuc de Poujastou, nous sommes suivis par les vautours. Ce terrain sauvage, ponctué par les bornes frontières, est parfait à cette saison. Malheureusement, c'est là qu'il faut commencer à descendre pour amorcer la boucle du circuit ! Nous descendons la crête du Poujastou, en faisant un peu les sangliers à la fin et rejoindre la piste forestière. Là, c'est beaucoup plus reposant mais toujours aussi calme. Nous qui avions peur de voir du monde en ce week-end, nous n'avons croisé qu'une dizaine de personnes depuis la veille. Pause au refuge forestier de Cualot, en mauvais état. Puis il faut remonter dans les pâturages pour dénicher la petite cabane de Plan Pouné (1560 m). En fait, elle se situe 400 mètres sous celle d'hier soir mais le paysage est différent avec la forêt à proximité et les vaches qui sont un peu collantes ! La source est à 500 m à l'Est. La cabane n'est pas très grande et le bas flanc biscornu. Après avoir hésité à dormir dehors, nous décidons de faire un tapis de fougères par terre + la couverture de survie pour protéger les matelas. On mange dehors sur le banc, il ne fait pas froid.


J4 : le ciel est voilé mais pas menaçant. Nous montons vers la fontaine de Saunères puis la cabane, bien exposée. Puis nous suivons un PR jusqu'à la cabane de Plan du Bosc, plutôt rustique : pierres et terre battue. 
Nous continuons dans la forêt par un sentier aménagé par endroit (main courante) et heureusement car très accidenté et rocheux par endroits. Au moins, ce n'est pas monotone ! Après la pause de midi, belle surprise en arrivant dans les pâturages et la cabane de Salode que nous ne connaissions qu'enneigés. Bel endroit, encore occupé par le berger et son troupeau. Ensuite, nous montons parmi les chevaux jusqu'au Port de Burat. Là, jolie découverte en voyant le cirque rocheux et la petite cabane dans le bas. Nous faisons un détour vers la source, hélas boueuse et qui ne coule plus. La cabane parait confortable mais nous décidons ne continuer la descente. Le petit lac est 100 mètres plus bas. Nous suivons un sentier qui longe le torrent du Pich. Il est balisé mais ça n'empêche pas qu'il soit très scabreux ! Au début, nous sommes sur des rochers glissants 200 m au dessus du torrent. Et c'est comme ça tout le long des 700 mètres de descente ! Le pont en bois, qui annonce la fin des hostilités, et à l'image du sentier : moyen-âgeux ! A côté, c'est la cabane forestière de Sarribarolles (1050 m). Immense mais plancher du grenier en mauvais état, mangé par les termites. Là-aussi, on s'enfume malgré la grande cheminée et la profusion de bois, dommage... Lulu dormira sur la table du banquet tandis que Philou préfère s'installer au grenier pour son récital, qualifié de "brame du cerf dans une cathédrale" ! On ne peut pas faire mieux pour imager ce concert nocturne... Les souris sont traumatisées à vie !

 

J5 : malgré le mauvais temps annoncé au départ, les nuages se dispersent et laissent place au soleil. Tant mieux car nous pensions descendre sous la pluie ! Nous suivons la piste en direction du col du Couret mais nous loupons le balisage qui, une fois de plus, n'existe que sur la carte ! Donc, on décide de continuer sur la piste et de tenter une descente sur les petits zigzags de la crêtes du Pouch. Le sentier est parfait, bien entretenu et cairné. Dans la forêt, on fait de nouveau le plein de châtaignes, au moins deux kilos ! Nous arrivons sur une piste forestière qui nous conduit à Arlos et à notre parking.


On l'aime bien ce Luchonnais : superbe région boisée, pays de l'ours. Belle idée finalement pour changer de la haute montagne et la chance aussi de trouver toutes ces cabanes bien pratiques. Il ne faudra donc pas hésiter, pour d'autres fois, à avoir dans son sac un petit circuit bucolique et forestier !




17 septembre, 2019

Rendez-vous en terrain minéral

 Entre Estaubé et Astazous - 14/15 septembre 2019
Trappeurs : Xav, Sandrine, Lulu, Philou + Florence

Enfin, l'équipe s'étoffe un peu cette fois ! Les sorties avec le C.T. n'étant plus d'actualité vu le peu de monde intéressé, on se concentre sur les virées entre copains et puis c'est tout ! C'est donc le coeur joyeux qu'on part le vendredi soir en direction du Camping Bellevue à Ayzac-Ost où Xav nous attend.

Samedi : Le programme n'est pas seulement bucolique puisqu'on vise l'envers des crêtes frontières à plus de 2 600 m. Déjà, par la route, il faut s'enfoncer dans la vallée des gaves jusqu'au parking des Gloriettes. Ensuite, on gambade dans les pâturages jusqu'au fond du cirque d'Estaubé. C'est là que ça commence à couiner : quand on arrive au pied de la brèche de Tuquerouye... Certes, il ne reste plus que 200 mètres mais c'est plutôt vertical ! Xav est déjà loin devant pour réserver les places au refuge. Chacun va à son rythme en respirant plus ou moins bien.... 
Le terrain ne s'arrange pas au fil des années, très glissant et raviné. Par contre, la vue sur le lac glacé et le Mont Perdu est toujours aussi incroyable. A 14 H 00, on peut enfin souffler et s'installer pour manger. Il nous reste juste 5 places sur les 12 du refuge, on a de la chance ! L'après-midi passe très vite, les garçons vont chercher de l'eau au lac 100 mètres plus bas. Ensuite : goûter, "6 qui prend, apéro, repas, "6 qui prend", tout ça en révisant son espagnol plutôt bruyamment !


Dimanche : Réveil à 7 h avec 10° et une météo peu engageante puisqu'il pleut. On bouge quand même et on prend le petit-déj. On a bien fait car le ciel se lève et un peu de ciel bleu apparait sur le Mont Perdu. On a perdu seulement 1/2 heure sur le timing prévu. Philou, un peu fiévreux, préfère rester pour garder le refuge et surveiller l'horizon...
On descend la brèche côté sud et on vire à droite dans un pierrier interminable qui ne nous fait pas gagner de dénivelé. Puis, la montée est assez pénible jusqu'au col Swann. Mais la vue est splendide sur la vallée des Gaves et le cirque de Gavarnie. Ensuite, on se concerte : grimper sur l'arête aérienne du grand Astazou ne tente pas la majorité. On part vers le Petit Astazou qui parait plus facile. Mais finalement, après avoir fait un numéro d'équilibriste rampeur sur une vire, Lulu fait demi-tour pour retrouver Florence. Pendant ce temps, Xav et Sandrine vont s'engager dans une petite cheminée pour trouver un sentier plein d'éboulis. Ils n'iront pas au sommet non plus. Bon, ce n'est pas grave, il faut surtout penser au retour au refuge puis jusqu'au parking. On profite des grandes terrasses pour faire le tour du lac glacé et éviter les pierriers. Détour très joli avec de nouvelles vues.
On retrouve Philou pour le repas et le rangement des affaires. Début de la descente après 13 H 00. Elle est longue, très longue jusqu'au lac des Gloriettes et on a le temps de compter les marmottes. Et surtout de plus en plus chaude ! Comme il n'y a pas d'eau près du parking, on descend jusqu'au pont de l'Araillé et on peut s'ébattre joyeusement dans le gave d'Héas avant de reprendre la route. On abandonne notre Xav sur le bord de la route en se promettant de nouvelles escapades bientôt. Du moins, s'il veut toujours de nous...




16 septembre, 2019

Fashion week !



C'est la surenchère au niveau des commandes de fringues ! En prévision de la Norvège, chacun s'équipe en profitant des soldes et envoie des photos pour faire baver les copains... Allez, il en manque certains !

 
La polaire coupe-vent de Lulu

La doudoune flashy de Jako

















 
La Montura d'Alex
Nouvelle couleur pour Sandrine

























Philou préfère le topo de 300 pages !












02 septembre, 2019

On joue les prolongations !

Pic Peyrelue, Vertice et Pic d'Anayet
31 août/1er septembre 2019

Trappeurs : Xav, Philou et Lulu


A peine trois semaines que Lulu et Philou ont quitté les Pyrénées et, déjà, ils ont la nostalgie ! ça tombe bien, Xav les attend de pied ferme ! Comme le temps risque d'être bouché dans la vallée, il leur propose d'aller se poster au Col du Pourtalet et de dormir dans le camion. Super idée !

Samedi : à 9 H, on est au parking du Pont de Peyrelue pour grimper vers le sommet du même nom. Une montée tranquille jusqu'à la cabane de Dous Boues puis la pente se raidit dans les pâturages. On se prend une petite averse mais le soleil n'est pas loin. On arrive au sommet du Pic de Peyrelue à 2 240 m pour la pause de midi. On profite bien de la vue à 360° et on repère le cheminement pour les sommets espagnols du lendemain.
A la descente, on se prend de nouveau une grosse averse mais on a la peau dure ! On se sèche en se répandant sur les canapés au bar du col... Par contre, le parking où nous pensions passer la nuit est fermé. On se pose un peu plus haut. Les averses reprennent mais on est à l'abri et au chaud pour quelques parties de cartes et l'apéro....


Dimanche : à 8 H 15, on est sur le départ pour traverser les pâturages et s'engager dans le Barranco de Batallero. On retrouve alors le vallon de Culivillas où le paysage commence à être intéressant. Malgré quelques remontées mécaniques, la montagne est préservée. Ensuite, on rejoint le GR 11 et on arrive aux Lacs d'Anayet. Puis, c'est une petite grimpette jusqu'au Col dans de magnifiques blocs rouges. La discussion est sévère sur l'ascension à faire : le Vertice qui a l'air tranquille ou le Pic que Lulu trouve trop pentu ? Et en plus, le temps se couvre ! On décide de monter d'abord au Vertice à 2 555 m. Magnifique et nouvelle vue sur l'Ossau et le Pic d'Anayet très imposant. Les autres vallées et toutes les sierras espagnoles sont aussi splendides de ce côté. Descente au col, le temps s'est dégagé et les garçons décident de monter au Pic d'Anayet à 2 575 m pendant que Lulu se repose et commence à manger. Il est quand même midi 20. Ils mettront 45 mn pour l'aller/retour. Après le repas, descente tranquille par le même chemin en admirant le plateau d'Anayet où il doit faire bon bivouaquer.

Voilà, encore un nouveau coin visité et il y a encore à faire ! Et surtout : de beaux spots de randos à skis et raquettes ont été repérés ! 

L'album photos.


25 août, 2019

La rando, ça Creuse !

CREUSE ET HAUTE-VIENNE
Du 19 au 23 août 2019

Trappeurs : Lulu et Sandrine


Comme à son  habitude, Lulu a besoin d'une dernière aération avant de reprendre son dur labeur...
Cette fois, elle embarque Sandrine dans ses délires du Limousin ! Ce sera le GRP cascades, landes et tourbières dans la Creuse. Le parcours fait 70 km et 1800 m de montée, pas mal pour de la basse montagne !

Il sera découpé en 4 jours pour prendre le temps et profiter des divers endroits à visiter.

J1 : parties le matin, on se retrouve à Angoulême et on arrive à Bourganeuf vers 14 H 30. Le circuit commence agréablement par les gorges du Verger avec petite cascade et falaises dans les bois. On traverse quelques hameaux isolés. Ici, le terrain viabilisé ne se vend que 6 € le m² ! Au bout de 13 kilomètres, on s'arrête comme prévu au cimetière de Morteroles. Il y a un coin discret pour planter la tente et l'arrivée d'eau est à côté.

J2 : le temps est gris et il ne fait pas très chaud, c'est parfait pour marcher.  La journée débute par un détour vers la tourbière de l'Etang Bourdeau où on profite des panneaux pédagogiques. Puis nous sommes beaucoup en forêt. On traverse la lande d'Augerolles en montant jusqu'au Puy de la Chaise à 745 m d'où on a une belle vue. Pause de midi au lavoir de La Chaise. On quitte le tracé pour se ravitailler à Royère de Vassivière. Avant le village, on laisse nos affaires dans un champ où on veut s'installer. On part à la recherche de nourriture et surtout d'eau ! En fait, la région est en restriction et c'est un habitant qui nous propose de remplir nos contenants. On trouve de quoi manger à la supérette et on s'arrête boire un coup sur la place du village. C'est calme.... 


J3 : après une nuit tranquille installées dans notre champ, on rejoint le tracé du GRP. On loupe le sentier à la première intersection à cause d'énormes tas de bois. Mais on coupe la forêt pour retrouver le marquage. Après la pause de midi, on fait un détour pour admirer le site de la cascade des Jarrauds, très joli et bien aménagé. Traversée du petit village de St Martin Château où une auberge nous tend les bras ! Ensuite, en voulant éviter un détour par Montayaud, on coupe à travers bois par un ancien sentier, qui est vraiment ancien : ronces et fougères nous le feront payer ! Quand on retrouve notre tracé, il faut de nouveau le quitter pour descendre vers le seul camping du coin. Mais aucun problème cette fois : belle piste puis route. Le petit camping des Chenauds est tenu par des anglais, bonne douche et nuit au calme au bord de la départementale peu empruntée.

J4 : On reprend la route pour monter vers St Junien la Brégère où on retrouve le balisage. Toujours du sentier bien marqué ou de la petite route de campagne, sans personne ! A midi, on rejoint le site des roches de Mazuras. C'est un amoncellement granitique du haut duquel on peut admirer le paysage, très sympa ! Puis il nous reste environ 5 kilomètres pour retrouver Bourganeuf, petite ville agréable.


Après un peu de ravitaillement, on reprend ensuite la voiture et la route du retour. On s'arrête à l'entrée des Monts d'Ambazac où on trouve un petit coin bien tranquille à Billanges. Le lendemain matin, on fait une petite randonnée de 4 heures car le retour de la chaleur s'annonce. Un beau coin, différent de la Creuse, où on pourra revenir car un GRP en fait le tour.

ça y est, on vient de créer un autre  sous-groupe de trappeurs : les mordues du Limousin ! C'est bien mérité, et tous ces GRP qui nous attendent !!

L'album photos.



16 août, 2019

Des projets par milliers !

Des Eaux-Bonnes à Esterre en passant par Lyngseidet...
Les 10/11 août 2019

Trappeurs : Jako, Xav, Sandrine, Lulu et Philou


Nouveaux rassemblement pour continuer à réfléchir sur notre projet d'Expé.... Cette fois, il  manque Mathilde.

Vendredi : Lulu et Philou ont rejoint Xav aux Eaux-Bonnes puis Jako et Sandrine sont arrivés dans la soirée.

Samedi : tout le monde est parti pour le Col du Soulor pour une rando dans le brouillard, histoire de s'occuper. L'après-midi, on est descendu sur Argelés après avoir fait un crochet à Salles pour dire  bonjour à Caro et Charles. 
Ensuite, direction Luz et le camping  d'Esterre où on s'est installé. En effet, Alex et Carole nous attendaient dans leur gite de vacances.  Chacun a présenté ses destinations favorites : Bolivie, Kirghiztan, Laddakh... On a encore le temps pour se décider puisque le projet est pour 2021.
Comme Alex et Carole n'ont pas assez de congés pour se joindre à l'Expé  Alex nous propose un séjour "neige" d'une semaine en avril 2020. Après quelques délibérations, les Alpes de Lyngen en Norvège sont élues à l'unanimité. Youpi ! c'est pour bientôt !



Voilà de quoi occuper les trappeurs impatients de parcourir les grands espaces immaculés !

Quelques photos ICI

13 août, 2019

A la recherche des sommets sauvages !

Vallée d'Ossau et Val d'Azun
du 1er au 9 août 2019

Trappeurs : Xav, Lulu et Philou


Comme il était prévu que la prochaine réunion du groupe Expé se fasse le week-end du 10 août, Lulu et Philou sont partis une dizaine de jours avant vers le sud et sans programme précis.
Après une mise en jambes sur le plateau d'Ourdinse en vallée d'Aspe, direction les Eaux-Bonnes pour rejoindre notre chef trappeur ! 

Depuis quelques temps, le Pic de Sesques    (2 606 m) nous faisait de l'oeil alors allons y ! Forcément, beaucoup de monde dans la vallée du Bitet mais déjà moins dans la transpirante montée vers le lac d'Isabe. Puis, au lac, on s'est trouvé un petit coin tranquille où on a pu glandouiller à l'ombre de notre abri improvisé. Après une soirée et nuit au frais, la grimpette jusqu'au col d'Isabe a été une formalité et la crête aérienne très agréable jusqu'au sommet. Comme on était seul, on a profité de l'endroit avec une vue immense sur l'Espagne et les alentours. 
La descente a débuté vers 10 H 30 et heureusement car ça nous a permis de la couper en deux en faisant une longue pause avant la cabane de Sesques. Ensuite, on a moins souffert de la chaleur car le sentier passe dans les bois. Pause pour visiter la cabane d'Artigue de Sesques, fort intéressante, et vers laquelle nous reviendrons bientôt...

Pour le reste de la semaine , Lulu et Philou ont basculé vers le Val d'Azun, histoire de changer de coin. En se réservant des jours de repos, ils sont montés au Pic de l'Arcoèche (2 465 m) : pentu et sauvage à souhait avec 1200 mètres de montée depuis le lac du Tech. Et pour finir, un beau circuit au départ du lac d'Estaing qui passe par les lacs du Plaa de Prat, Nère et Long. Un beau bivouac au Lac du Pic Arrouy, minéral et très  peu fréquenté. Le lendemain, montée à la Brèche du Barbat pour l'ascension  du Grand Barbat (2 813 m).

Voilà, on s'est bien occupé en attendant de retrouver les copains et en plus, ça fait plein de trucs à se raconter !








26 juillet, 2019

On a marché sur l'eau !


 Canoë et rando - Vallée du Célé
 18 au 25 juillet 2019

avec lulu et Philou


En cet été chaud et sans pluie, nous n'avons pas voulu modifier notre programme de début de vacances. En effet, niveau d'eau plutôt bas dans le Célé mais tant pis : on décide de partir quand même pour ne pas avoir à organiser autre chose dans l'urgence.

Arrivée au camping du Cantal à Cabrerets, on s'installe où on veut. Le gardien passe le soir et on s'arrange avec lui pour laisser nos affaires de rando. Le principe  est, une fois le cours d'eau descendu, de retourner à pied chercher la voiture au point de départ !

Jour 1 : nous partons à Figeac où on se rend compte que l'eau est vraiment basse ! On descend un peu vers l'aval pour s'arrêter à l'aire d'embarquement de St Pierre. C'est là qu'on décide de laisser la voiture, accès par un chemin caillouteux donc peu de monde. On voit bien qu'il y a une pancarte disant qu'on ne peut naviguer que jusqu'à Corn mais on a lu sur un forum que c'est une interdiction saisonnière.
 1er débarquement à La Mouline où le barrage est tellement à sec qu'il faut faire un long détour avec le charriot. A Corn, en effet, les pancartes nous demandent de débarquer et il y a plein d'affichage disant qu'il faut ré-embarquer à La Diège. En gros : 6 km sur la route ou sur le GR ! On comprend que c'est juste à cause du passage au Moulin de Ste Eulalie qui n'est pas sécurisé (ou à cause des propriétaires qui ne veulent pas voir de canoë sur leur digue ?). On décide de passer quand même... Aucun problème rencontré : nous n'avons vu personne et la petite cascade rocheuse à gauche de la digue de Ste Eulalie, certes un peu casse-gueule, a été passée à pied. Du coup, on s'arrête à La Diège car il y a de l'ombre et une table.

Jour 2 : il pleuviote un peu le matin et on s'abrite pour finir le petit-déjeuner. Pause café lors du débarquement à Brengues (petit barrage de rocher au camping). A St Sulpice, c'est mieux aménagé car on peut tirer le canoë sur des rondins. A Marcilhac, on s'arrête pour faire quelques courses et on profite du premier toboggan. Arrêt après le village, près d'un coin de pêche.

Jour 3 : orage au réveil et on attend un peu pour sortie de la tente. De toute façon, la navigation n'est autorisée qu'à partir de 10 H. Journée sans encombres ou presque ! On est dimanche et il y a du monde sur l'eau : des gens bruyants et inexpérimentés, il faut donc rester zen et les semer dès que possible, ce qui n'est pas trop difficile... Même si on marche toujours beaucoup, le parcours est le plus intéressant car très sinueux entre les falaises. Arrêt au camping de Cabrerets. Lorsque Will passe en soirée, on échange nos affaires de rando contre celle de canoë. On cadenasse le bateau près des sanitaires. Il fait chaud et 4 jours de canicule sont annoncés. On pourrait remonter à pied en 2 jours mais on décide de marcher seulement le matin et sur 3 jours.

Jour 4 : départ à 7 H 00, pour profiter de la fraicheur. Nous prenons le GR 651 qui va nous ramener à la voiture. C'est une variante du chemin de St Jacques mais on croise peu de monde. Il s'élève vers le Causse désert et abandonné. Ce nouvel univers est très plaisant. La fin de matinée est épuisantee avec beaucoup de montées/descentes raides, rendues pénibles par la chaleur. On s'arrête à Marcilhac où on s'écroule au bord de l'eau. Quand on s'est reposé, un peu de ravitaillement et installation au camping bien ombragé.

Jour 5 : départ à 6 H 30 car c'est la journée la plus chaude. On raccourcit le parcours en faisant 1;5 km sur la route pour retrouver le sentier avant St Sulpice. Début de matinée très agréable, le long des falaises avec des maisons et châteaux troglodytes. Après un ravitaillement en eau au Prieuré d'Espagnac, on s'arrête le long du Célé dans un bois. Baignade et repos au frais. Lulu passera la nuit dehors tellement c'est intenable dans la tente !

Jour 6 : il nous reste 11 km sur du plat et à l'ombre. On part à 8 H tranquillement en longeant le Célé et passant par de petits villages joliment rénovés. Les pancartes et aménagements sont pratiquent pour les pèlerins : coins de repos ou points d'eau. Encore un rafraichissement dans le Célé en arrivant à la voiture, ravitaillement à Figeac, pause de midi à Boussac et dernière soirée à Cabrerets pour récupérer le matériel. Will aura bien mérité sa bouteille de Cahors car il nous a bien dépanné pour la réussite de cette petite expédition !
Le manque d'eau dans la rivière nous a un peu déçu mais nous sommes partis en connaissance de cause. Cette petite vallée est vraiment magnifique et on ne demande qu'à en dénicher d'autres ! Et cette option Canoë/rando est idéale pour découvrir de nouvelles régions...





24 juin, 2019

Le grand projet !


Circuit SOUSSOUEOU /EAUX-BONNES

22/23 JUIN 2019

Trappeurs : Jako, Xav, Lulu, Philou et Mathilde


C'est une sortie particulière qui s'annonce... En effet, depuis le début de l'année, Jako a lancé l'idée de monter une expé à l'étranger et certains ont répondu à l'appel. Ce week-end est destiné à mettre les choses en place. Il manque cependant Sandrine et Alex qui font partie du groupe mais n'ont pas pu se libérer.

Donc, retrouvailles aux Eaux-Bonnes vendredi soir et départ le samedi matin du Pont de Goua.  Nous avons décidé de faire un parcours pas trop haut afin d'alléger les sacs. Certains n'ont même pas pris de tente ! 
Nous suivons le GR10 dans la forêt puis sur un beau sentier en balcon au-dessus de la vallée du Soussouéou. Cette vallée est splendide ! On s'arrête en début d'après-midi au pied de la Hourquette d'Arre à 2 050 m : plateau herbeux avec vue sur l'Ossau, source, soleil. On s'installe, sieste, visite des anciennes mines de fer... puis débat, apéro, repas et parties de cartes.

Dimanche : on termine la montée jusqu'à la Hourquette, encore un peu enneigée. Un vent frais nous accueille et on monte sur les crêtes de l'Arre Sourins pour profiter du paysage avec vue sur le Vignemale, Balaïtous, etc... C'est qu'il nous reste 1 800 mètres de descente jusqu'en bas ! Au début, le sentier est raide et partiellement enneigé. Au lac d'Anglas, c'est la foule que l'on fuit en empruntant un rude petit sentier qui remonte vers le haut des crêtes du Pène Sarrière. Pause paisible pour déjeuner. Ensuite, c'est la descente infernale par les pistes jusqu'en bas de la station de Gourette. Puis, c'est plus calme sur le GRP dans la forêt et on est au frais ! Aux Eaux-Bonnes, c'est le début des grosses chaleurs qui nous attendent.

Voilà, un bon petit week-end bucolique qui nous a permis de continuer notre visite de cette belle vallée d'Ossau. Il y a toujours des recoins à explorer !



11 juin, 2019

Los Cramponesses !

Réparation d'urgence !

Je vous parle d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître...
Les crampons S12 de chez Charlet Moser, pourquoi les jeter alors qu'ils sont toujours bons au service ?
Le problème est qu'en les bricolant, Lulu a perdu une vis et s'en est rendue compte seulement à la cabane, la veille de s'en servir. 
Pas de panique, un petit morceau de fil de fer passé dans les trous et le crampon est sauvé !

Toujours avoir une petite trousse de bricolage sur soi : petit fil de fer, adhésif renforcé, ficelou, etc...




Tendenera ou pas ?

PANTICOSA/SIERRA DE TENDENERA
8/9/10 JUIN 2019

Trappeurs : Xav, Lulu et Philou


Là franchement, on est à fond ! C'est pas pour ça qu'on est en grande forme mais au moins on est motivé !
Etant donné la météo annoncée, on change le programme (bivouac et pic de Sesques) pour aller voir si les cabanes espagnoles sont toujours ouvertes...

Samedi  : retour à Panticosa, avec un troupeau de randonneurs espagnols qu'on sème très vite en quittant la piste. On s'engage sur des petits sentiers à travers les buis. Belle montée sauvage et transpirante avec les gros sacs chargés. Pause de midi au lac de Sabocos où on trouve une première cabane ouverte.
Mais ce n'est pas notre but du jour, il faut encore gravir deux petits cols et descendre sous les murailles de la Pena del Verde pour trouver le petit refuge Del Verde. Là, 4 espagnols sont montés en quad sur la piste pour faire griller leur repas. Ils nous laissent la place avec du bois en rab. Après une rapide toilette au torrent, la soirée sera donc chaleureuse car le vent de nord se fait bien sentir dès que le soleil disparait. Xav nous fait déguster un cèpe trouvé le matin et cuit dans la cheminée.

Dimanche : on n'a pas voulu mettre le réveil et on émerge à 8 H, bonjour les montagnards ! On est prêt à partir 1 heure après. Il faut descendre 200 m vers le Rio Ripera et remonter en face sur un sentier qui passe au ras du Salto Tendenera. On s'engage alors dans une petite vallée étroite qui nous mène à la cabane Del Puerto. Encore une bonne surprise, elle est ouverte ! 3 places, juste ce qu'il faut. On vide les sacs pour partir plus léger vers le Col de Tendenera à 2 350 m. La neige est présente mais molle. Après un rapide repas, Lulu et Xav chaussent les crampons pour tenter l'ascension de la Sierra de Tendenera. Philou préfère redescendre, obsédé par la multitude de crottes de souris à nettoyer dans la cabane...
Il nous reste 500 mètres à gravir sur au moins 2 km et le temps est maussade. Il faut être motivé car la neige est toujours aussi molle, même sur les pentes nord. La pente se redresse vers 2 600 m. C'est 50 mètres plus haut qu'on prend conscience du risque, car la pente est chargée et on n'a pas de DVA... Il ne reste plus que 200 mètres de dénivelé mais quand même encore de la distance. Finalement, on prend la sage décision de faire demi-tour et s'assurer une descente sans stress. Tant pis, on reviendra quand la neige aura fondu !
On prend le temps de redescendre, on en profite pour observer le passage du col de demain et on trouve même le soleil en arrivant à la cabane. Notre fée a astiqué son logis qui est rutilant, on mangerait par terre !
Nous avons la chance de pouvoir prendre l'apéro au soleil entre deux parties de cartes.


Lundi : la pluie du début de matinée nous a fait trainer dans les duvets, cette fois on émerge à 8 H 30 ! Au moins, on est bien reposé. On s'échauffe vite dans la raide montée sur du sentier à isards jusqu'au col de Chornaleras. Quelle vue ! Tout le massif de la Tendenera s'étend devant nous
 Une pause s'impose dans ce lieu idyllique où on se verrait bien bivouaquer. Ensuite, la descente est un enchantement avec des cours d'eau partout et des petites fleurs multicolores. Nous pensions faire une belle découverte à la Cabane de Yenefrito mais malheureusement elle est fermée. Vraiment dommage car elle est neuve et sur un joli promontoire. On pique-nique à côté avant de repartir pour encore deux heures de descente, toujours aussi jolie. Par contre, belle surprise après la Fuente de la Campana, la cabane Dera Selva est ouverte et vraiment top, spacieuse et confortable avec du bois autour.
Nous arrivons au parking sous la chaleur, il fait 28° à la voiture ! Par contre, 20 minutes après, nous passons le col du Portalet dans le crachin avec 8° ! 

Donc, ce fut un bon choix : exploration de cabanes et de vallées isolées, sommets à conquérir... un bon petit périple sauvage comme on les aime.



 

03 juin, 2019

Périgord Wild


DESCENTE DE L'AUVEZERE EN CANOE

Du 30 mai  au  2 juin  2019
Trappeurs : Lulu et Philou
Il faut maintenant partir un peu plus loin pour trouver des rivières navigables et sauvages. Mais pas de problème de ce côté-là : le Sud-Ouest ne manque pas de petits affluents !

Au départ, pour le Pont de l'Ascension,  Lulu voulait descendre l'Auvézère sur 2 jours et remonter chercher la voiture en mode rando sur 2 autres jours. Mais, le timing étant serré pour partir dès le mercredi soir, nous avons pris la route le jeudi matin en décidant de ne faire que la descente en canoë et prendre le temps. Nous avons eu raison car, même si nous avons moins galéré que sur la Boutonne, les  moulins ont été nombreux et pas aménagés. Seulement, deux contournements à terre.
Par contre, malgré la présence de deux locataires de canoë, nos avons rencontré de nombreux barrages d'arbres. Nous avons aussi beaucoup marché dans l'eau à la fin du parcours car peu de fond.

Nous avons apprécié le côté très sauvage : beaucoup de bois, de champs et de falaises le long du cours d'eau donc pas de voitures ni de pêcheurs. Nous avons bivouaqué sur un ilôt le premier soir et dormi au camping le 2e. Fin du périple le 3e jour un peu avant l'embouchure avec l'Isle afin de débarquer sur la D5 et faire du stop pour retrouver la voiture.

Le dimanche matin a été consacré à une rando en boucle entre St Mesmin et Savignac pour visiter les gorges très spectaculaires.

Donc 4 jours tranquilles qui nous ont permis d'apprécier le paysage et de ne pas nous fatiguer. Cette petite vallée méconnue et peu touristique du nord de la Dordogne vaut le détour ! Nous allons être à l'affût d'autres endroits du même genre et occuper encore quelques week-end et même nos plus longues vacances...