24 juin, 2019

Le grand projet !


Circuit SOUSSOUEOU /EAUX-BONNES

22/23 JUIN 2019

Trappeurs : Jako, Xav, Lulu, Philou et Mathilde


C'est une sortie particulière qui s'annonce... En effet, depuis le début de l'année, Jako a lancé l'idée de monter une expé à l'étranger et certains ont répondu à l'appel. Ce week-end est destiné à mettre les choses en place. Il manque cependant Sandrine et Alex qui font partie du groupe mais n'ont pas pu se libérer.

Donc, retrouvailles aux Eaux-Bonnes vendredi soir et départ le samedi matin du Pont de Goua.  Nous avons décidé de faire un parcours pas trop haut afin d'alléger les sacs. Certains n'ont même pas pris de tente ! 
Nous suivons le GR10 dans la forêt puis sur un beau sentier en balcon au-dessus de la vallée du Soussouéou. Cette vallée est splendide ! On s'arrête en début d'après-midi au pied de la Hourquette d'Arre à 2 050 m : plateau herbeux avec vue sur l'Ossau, source, soleil. On s'installe, sieste, visite des anciennes mines de fer... puis débat, apéro, repas et parties de cartes.

Dimanche : on termine la montée jusqu'à la Hourquette, encore un peu enneigée. Un vent frais nous accueille et on monte sur les crêtes de l'Arre Sourins pour profiter du paysage avec vue sur le Vignemale, Balaïtous, etc... C'est qu'il nous reste 1 800 mètres de descente jusqu'en bas ! Au début, le sentier est raide et partiellement enneigé. Au lac d'Anglas, c'est la foule que l'on fuit en empruntant un rude petit sentier qui remonte vers le haut des crêtes du Pène Sarrière. Pause paisible pour déjeuner. Ensuite, c'est la descente infernale par les pistes jusqu'en bas de la station de Gourette. Puis, c'est plus calme sur le GRP dans la forêt et on est au frais ! Aux Eaux-Bonnes, c'est le début des grosses chaleurs qui nous attendent.

Voilà, un bon petit week-end bucolique qui nous a permis de continuer notre visite de cette belle vallée d'Ossau. Il y a toujours des recoins à explorer !



11 juin, 2019

Los Cramponesses !

Réparation d'urgence !

Je vous parle d'un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître...
Les crampons S12 de chez Charlet Moser, pourquoi les jeter alors qu'ils sont toujours bons au service ?
Le problème est qu'en les bricolant, Lulu a perdu une vis et s'en est rendue compte seulement à la cabane, la veille de s'en servir. 
Pas de panique, un petit morceau de fil de fer passé dans les trous et le crampon est sauvé !

Toujours avoir une petite trousse de bricolage sur soi : petit fil de fer, adhésif renforcé, ficelou, etc...




Tendenera ou pas ?

PANTICOSA/SIERRA DE TENDENERA
8/9/10 JUIN 2019

Trappeurs : Xav, Lulu et Philou


Là franchement, on est à fond ! C'est pas pour ça qu'on est en grande forme mais au moins on est motivé !
Etant donné la météo annoncée, on change le programme (bivouac et pic de Sesques) pour aller voir si les cabanes espagnoles sont toujours ouvertes...

Samedi  : retour à Panticosa, avec un troupeau de randonneurs espagnols qu'on sème très vite en quittant la piste. On s'engage sur des petits sentiers à travers les buis. Belle montée sauvage et transpirante avec les gros sacs chargés. Pause de midi au lac de Sabocos où on trouve une première cabane ouverte.
Mais ce n'est pas notre but du jour, il faut encore gravir deux petits cols et descendre sous les murailles de la Pena del Verde pour trouver le petit refuge Del Verde. Là, 4 espagnols sont montés en quad sur la piste pour faire griller leur repas. Ils nous laissent la place avec du bois en rab. Après une rapide toilette au torrent, la soirée sera donc chaleureuse car le vent de nord se fait bien sentir dès que le soleil disparait. Xav nous fait déguster un cèpe trouvé le matin et cuit dans la cheminée.

Dimanche : on n'a pas voulu mettre le réveil et on émerge à 8 H, bonjour les montagnards ! On est prêt à partir 1 heure après. Il faut descendre 200 m vers le Rio Ripera et remonter en face sur un sentier qui passe au ras du Salto Tendenera. On s'engage alors dans une petite vallée étroite qui nous mène à la cabane Del Puerto. Encore une bonne surprise, elle est ouverte ! 3 places, juste ce qu'il faut. On vide les sacs pour partir plus léger vers le Col de Tendenera à 2 350 m. La neige est présente mais molle. Après un rapide repas, Lulu et Xav chaussent les crampons pour tenter l'ascension de la Sierra de Tendenera. Philou préfère redescendre, obsédé par la multitude de crottes de souris à nettoyer dans la cabane...
Il nous reste 500 mètres à gravir sur au moins 2 km et le temps est maussade. Il faut être motivé car la neige est toujours aussi molle, même sur les pentes nord. La pente se redresse vers 2 600 m. C'est 50 mètres plus haut qu'on prend conscience du risque, car la pente est chargée et on n'a pas de DVA... Il ne reste plus que 200 mètres de dénivelé mais quand même encore de la distance. Finalement, on prend la sage décision de faire demi-tour et s'assurer une descente sans stress. Tant pis, on reviendra quand la neige aura fondu !
On prend le temps de redescendre, on en profite pour observer le passage du col de demain et on trouve même le soleil en arrivant à la cabane. Notre fée a astiqué son logis qui est rutilant, on mangerait par terre !
Nous avons la chance de pouvoir prendre l'apéro au soleil entre deux parties de cartes.


Lundi : la pluie du début de matinée nous a fait trainer dans les duvets, cette fois on émerge à 8 H 30 ! Au moins, on est bien reposé. On s'échauffe vite dans la raide montée sur du sentier à isards jusqu'au col de Chornaleras. Quelle vue ! Tout le massif de la Tendenera s'étend devant nous
 Une pause s'impose dans ce lieu idyllique où on se verrait bien bivouaquer. Ensuite, la descente est un enchantement avec des cours d'eau partout et des petites fleurs multicolores. Nous pensions faire une belle découverte à la Cabane de Yenefrito mais malheureusement elle est fermée. Vraiment dommage car elle est neuve et sur un joli promontoire. On pique-nique à côté avant de repartir pour encore deux heures de descente, toujours aussi jolie. Par contre, belle surprise après la Fuente de la Campana, la cabane Dera Selva est ouverte et vraiment top, spacieuse et confortable avec du bois autour.
Nous arrivons au parking sous la chaleur, il fait 28° à la voiture ! Par contre, 20 minutes après, nous passons le col du Portalet dans le crachin avec 8° ! 

Donc, ce fut un bon choix : exploration de cabanes et de vallées isolées, sommets à conquérir... un bon petit périple sauvage comme on les aime.



 

03 juin, 2019

Périgord Wild


DESCENTE DE L'AUVEZERE EN CANOE

Du 30 mai  au  2 juin  2019
Trappeurs : Lulu et Philou
Il faut maintenant partir un peu plus loin pour trouver des rivières navigables et sauvages. Mais pas de problème de ce côté-là : le Sud-Ouest ne manque pas de petits affluents !

Au départ, pour le Pont de l'Ascension,  Lulu voulait descendre l'Auvézère sur 2 jours et remonter chercher la voiture en mode rando sur 2 autres jours. Mais, le timing étant serré pour partir dès le mercredi soir, nous avons pris la route le jeudi matin en décidant de ne faire que la descente en canoë et prendre le temps. Nous avons eu raison car, même si nous avons moins galéré que sur la Boutonne, les  moulins ont été nombreux et pas aménagés. Seulement, deux contournements à terre.
Par contre, malgré la présence de deux locataires de canoë, nos avons rencontré de nombreux barrages d'arbres. Nous avons aussi beaucoup marché dans l'eau à la fin du parcours car peu de fond.

Nous avons apprécié le côté très sauvage : beaucoup de bois, de champs et de falaises le long du cours d'eau donc pas de voitures ni de pêcheurs. Nous avons bivouaqué sur un ilôt le premier soir et dormi au camping le 2e. Fin du périple le 3e jour un peu avant l'embouchure avec l'Isle afin de débarquer sur la D5 et faire du stop pour retrouver la voiture.

Le dimanche matin a été consacré à une rando en boucle entre St Mesmin et Savignac pour visiter les gorges très spectaculaires.

Donc 4 jours tranquilles qui nous ont permis d'apprécier le paysage et de ne pas nous fatiguer. Cette petite vallée méconnue et peu touristique du nord de la Dordogne vaut le détour ! Nous allons être à l'affût d'autres endroits du même genre et occuper encore quelques week-end et même nos plus longues vacances...