31 mai, 2021

Retrouvailles gastronomiqes !

 Cabane de Yerse - Pic de Monbula

29/30 mai 2021

Trappeurs : Lulu, Xav, Karelle et Florence


Enfin un week-end de trappeurs ! La météo n'est toujours pas stabilisée, les copains ont décliné l'invitation mais les copines sont là ! Direction le Piémont pour échapper aux orages et gagner du temps (toujours le couvre-feu à 21 H).

Samedi : après une bonne soirée et une nuit au camping de Baudreix, les filles rejoignent Xav sur le lieu de rendez-vous à Arthez-d'Asson. On est content de se retrouver pour une petite virée ! On continue jusqu'à Arrioussec, le vrai point de départ. Là, il faut suivre le cours d'eau et remonter dans la forêt dense et humide en escaladant ou évitant quelques arbres tombés. ça monte raide à la fin et sans zigzag ! On débouche sur les pâturages où un troupeau de chevaux nous accueille. Ils sont méfiants au début puis s'avèrent très collants ! Ils nous escortent jusqu'à la cabane de Yerse où on est soulagé d'arriver. Il faut dire que certains ont les sacs lestés de choses appétissantes.... 

On se met à l'ombre pour manger et trainer un peu. Karelle nous déballe ses provisions, c'est impressionnant ! Un homme arrive avec deux gamins. Pas de problème, il y a de la place dans le dortoir. Après s'être installés, on va faire un tour vers le Col d'Espades en suivant le tuyau d'eau qui sort à la cabane mais ne coule pas. A la source, on ne voit rien d'anormal mais c'est sans doute le peu de pression et la distance qui empêche l'alimentation. A la descente, on s'arrête à une autre source pour filtrer de l'eau. En début de soirée, 3 jeunes du coin débarquent avec un beau stock de provision et de bouteilles. Ils viennent pour compter les isards le lendemain. Nous passons une bonne soirée : apéro de chez Lahouratate apporté par Xav. Puis, le crachin se met à tomber et on se retrouve tous à l'abri pour finir la soirée à discuter. 

 

 
Dimanche : lever vers 7 H au son des cloches. Les chevaux veulent s'inviter au petit déj ! Le ciel est toujours couvert mais le brouillard n'est pas épais. Après un dernier ravitaillement à la fontaine, on s'enfonce dans la forêt à la recherche du sentier de la Croix des Artigous que nous mettrons un moment à trouver. Il est un peu cairné et on voit quelques marques sur les arbres. Mais, là-aussi les enchevêtrements de troncs sont nombreux et on passe un temps fou à les contourner. Malgré le peu de dénivelé, on en a déjà plein les pattes en arrivant sur le plateau de Monbula. Lulu pensait grimper au Pic d'Estibette en aller-retour mais le timing risque d'être serré. Nous décidons d'aller plutôt nous poser au Pic de Monbula pour manger et souffler un peu avant la descente. En effet, le parcours dans les bois sur du terrain karstique est très joli. Encore une pause gastronomique pour finir les restes de Xav et Karelle... A la descente sur le plateau, on tombe sur un troupeau de moutons, gardé par un bon gros patou qui s'invitera sur la photo de groupe ! Ensuite, nous avons droit aux premiers pas d'un agneau juste né. Nous visitions la cabane, super confortable. Hélas, pas de point d'eau à proximité, dommage car cet endroit et parfait et nous n'avons croisé personne de la journée ! La fin de la descente se fera sous la chaleur humide de la forêt avec encore quelques obstacles sous le Pène de Monbula.

                             
 
Malgré l'heure tardive, nous prenons le temps de faire quelques ablutions aux toilette publiques d'Arthez et de discuter un peu. On se promet de se retrouver bientôt, c'est la saisons des bivouacs !

L'album photos.






25 mai, 2021

Petit bond vers Blond

 Monts de Blond - 23 Mai 2021



Adieu la Tardoire et autres projets aquatiques... Météo venteuse, pluvieuse et ça caille !

Ne tenant toujours pas en place et la météo étant la moins pire en ce dimanche de pentecôte, Lulu décide d'emmener sa soeur vers les Monts de Blond, à 1 heure de route. 

ça vaut le détour : petites chemins caillouteux, prés avec vaches ou moutons, petits hameaux aux maison de granit, grandes forêts, étangs. Le Limousin quoi ! 

Une belle boucle de 20 km au départ de Mortemart en passant par les mégalithes. Et avec du dénivelé... on a presque atteint les 500 mètres d'altitude !

 Et il y a encore à voir du côté de Blond ou de Cieux. De quoi donner envie de se lancer sur le GRP du Tour des Monts de Blond !

Les photos.



16 mai, 2021

Shower time !

 Vallée d'Ossau - du 13 au 16 mai 2021

Trappeurs : Xav, Philou et Lulu

Ce mois de mai est décidément très perturbé et la météo ne laisse aucune chance aux sorties sur plusieurs jours, même en cabanes ! Nous décidons de faire un programme au jour le jour en continuant d'explorer les recoins de la vallée, dans sa partie basse car il a encore neigé en altitude. Le programme du soir sera toujours le même : apéro, bon repas et partie de "6 qui prend" !


Jeudi : départ à 9H 30 au-dessus de la Chapelle de Houndas. On suit le GRP jusqu'au Bersaout. Petite visite à la cabane de Castillou puis on attaque les crêtes en évitant la piste. Très jolis pâturages avec un paysage karstique et la vue sur la plaine. Après la pause de midi, on termine une dernière pente jusqu'au Pic d'Escurets où il y a du monde, monté depuis le Col de Marie-Blanque. Le temps commence à tourner et on attaque la descente vers le Col. En effet, le crachin tombe pendant une petite heure. Le soleil revient sur le Benou dans un univers féérique : plateau de verdure, troupeaux et cours d'eau.

 

Vendredi : vu la météo annoncée, on décide d'attendre 13 H pour bouger. On a prévu une rando à l'Aubisque. Mais, arrivés là-bas, c'est la Bérézina : vent glacial, temps bouché et flocons à l'horizontale ! Nous décidons de redescendre là où il fait beau c'est-à-dire à Eaux-Bonnes ! Changement de programme, ce sera une montée dans le bois d'Assouste, par le plateau de Gélos avec une arrivée spectaculaire sur le Gourzy. Vues splendides sur l'Ossau, le Sesques et les pâturages du Gourzy. On s'arrête à 1570 m pour profiter des lieux, silence et sérénité. Retour par le GRP, après 19 H.

 

Samedi : on voulait tenter une sortie vers Artouste mais le même scénario que la veille se dessine. Les garçons descendent au marché de Laruns pour se réapprovisionner en pain, gâteau, saucissons et spiritueux... En début d'après-midi, une accalmie apparait vers 14 H mais Philou fait sa feignasse... Xav et Lulu décident de partir vers le sentier de Bouy. Le temps est doux et on transpire dans la forêt gorgée d'humidité. Le crachin se remet à tomber mais on est abrité par les arbres. Ensuite, ça commence à tomber plus fort mais on ne va pas redescendre sur ce sentier étroit et glissant ! En plus, ça se rétrécit, il faut slalomer entre les arbres morts en cherchant un vieux balisage orange et jaune. A la fin, on fait les sangliers sur du terrain plutôt accidenté et pentu ! On sait qu'on va trouvé refuge dans la petite cabane donc on est patient... Enfin, la cabane de Bouy apparait sur ce beau plateau suspendu sous les murailles du Pic de Ger. Après une bonne pause pour reprendre des forces et s'égoutter, on repart sur le GRP. La descente sera plus tranquille dans le Coume d'Aas où on est au sec. Une bonne garbure nous récompensera pour cette dernière soirée festive !

Nous attendons de pied ferme le retour de meilleures conditions pour partir en montagne. Un week-end comme celui-ci est tout de même bien agréable pour se retrouver et s'organiser de beaux circuits.

L'album photos.






10 mai, 2021

Retour aux sources...

 8/9 mai 2021  -  Vallée de la Tardoire

avec Lulu et Philou

 

Les beaux jours vont arriver.... enfin, on espère ! donc il faut prévoir une petite rivière à descendre pour le week-end de Pentecôte. Philou étant en plein jeûne de printemps, Lulu décide d'aller faire une reconnaissance aux confins de la Haute-Vienne et de la Charente. La Tardoire parait être un joli petit cours d'eau qui serpente dans les basses montagnes du Limousin et se jette dans la Charente vers Mansle. Finalement, Philou décide d'y aller aussi pour tenter le jeûne en rando.... à moins que ce soit la rando en jeûnant ?

Samedi : à 10 H, arrivée à Les Salles-Lavauguyon, point de départ choisi pour faire une boucle sur 1,5 jour. Tout n'est que verdure : petits vallons, prés et bois. On trouve La Tardoire à Lavauguyon et on remonte son cours, en suivant de beaux sentiers dans les bois. En effet, cette partie non navigable (privée) est plutôt tumultueuse pour Lulu et avec "un peu d'agitation" selon Philou ! Mais en tout cas, splendide vallée avec des petites cascades et des moulins. Surtout après Peyrassoulat où on est dans une ZNIEFF. Ensuite, on remonte vers Chéronnac pour se ravitailler en eau au cimetière. On fait un détour pour voir la source de la Charente. Très sympa de se retrouver dans le lieu de naissance de notre fleuve préféré ! Lulu a repéré sur la carte un endroit où il serait possible de bivouaquer. En effet, près du petit ruisseau Charente, on peut s'installer au bord du sentier qui fait le tour du PNR du Périgord-Limousin. 

 

C'est aussi l'occasion d'essayer le bivouac avec la nouvelle trouvaille de Philou : le tipi fabriqué en France par Tipik et ultra léger. Le montage met un certain temps car les bâtons de rando servent d'armature et tout doit être parfaitement haubané. Le principe est sympa car on peut s'asseoir à l'intérieur et manger en cas de mauvais temps. Le problème est que s'il pleut la chambre doit être vite trempée car on touche facilement les parois. En plus, l'installation prend beaucoup de places. Bref, nous sommes à moitié convaincus...


Dimanche : la nuit a été agitée et le vent continue de souffler, annonciateur d'orages après la chaleur de la veille. Il nous reste 8 km à faire pour rejoindre la voiture. Nous suivons toujours le sentier du PNR, très agréable entre pâturages et étangs. A 10 H, nous sommes à la voiture. Le but étant de trouver un point d'embarquement pour la future descente et d'être à midi chez la soeur à Lulu (à 30 mn de route). Selon les maigres informations trouvées sur le net, La Tardoire est navigable à partir de Lavauguyon. Malheureusement, pas de possibilité d'atteindre le cours d'eau et surtout un Moulin et une grosse chute d'eau. Direction le pont suivant à Maisonnais où, là encore, aucun endroit n'est possible car la pente trop raide. Le 3e pont à Chadalais est également pentu mais possible et le suivant beaucoup plus commode mais on perd 4,5 km de descente depuis Chadalais. Au passage à La Rochefoucauld, nous avons vu un beau toboggan sous le château, ça va être splendide ! Nous allons donc travailler les derniers détails de l'organisation, en croisant les doigts pour la météo ! 

 

Un nouveau coin à découvrir, à seulement 1 H 30 de la maison. On adore ça !


L'album photos
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03 mai, 2021

Gambadage de printemps !

 

Vallée d'Ossau - 1/2 mai 2021

Trappeurs : Xav et Lulu

ça y est, ça devait arriver : Lulu se rebelle ! C'est bientôt la fin de ce 3e confinement mais impossible de tenir encore 3 jours à tourner en rond sur le plat pays. En plus, le vendredi : fin du boulot à 12 H ! L'occasion est trop bonne pour ne pas en profiter : à 12 H 10 Lulu est déjà sur l'autoroute en direction du sud... Arrivée sur le plateau de Benou à 16 H, de quoi se dire qu'on a bien fait, même si les nuages sont bas et le crachin encore présent. Donc, un petit tour d'une heure pour se dégourdir les jambes et gouter au calme de ce bel endroit avant de rejoindre le trappeur en chef.

Une bonne soirée à papoter et à faire des projets, sans oublier d'appeler notre Jako pour son anniversaire.

Samedi : après un petit tour au marché, direction le Port de Castet, désert... Le but est de monter vers la Cabane de Couscouilla que Xav ne connait pas, et peut-être sur les crêtes si le temps le permet. Toujours un petit crachin et les arbres qui s'égouttent sur nos têtes. La neige est présente à la sortie de la forêt, une fine couche tombée dès 1200 m. On croise un traileur qui nous donne une indication pour rejoindre le Col de Jaut. Pause à la cabane en attendant que le grésil se calme. Il ne fait pas chaud ! Comme les crêtes sont toujours dans le brouillard, on décide de rejoindre le col de Jaut et une autre cabane. On trouve bien le passage dans la forêt enneigée, parcours très sympa dans un labyrinthe de rochers. On sort près du Col de Jaut par une faille. Les crêtes de Coos veulent bien se montrer un peu. Magnifique endroit que cette montagne de Jaut ! Nous mangeons à la cabane de Lagouare (où nous avions prévu de réveillonner cette année). Puis le temps change brusquement, on se retrouve dans le brouillard avec vent et grésil qui nous fouettent le visage, ambiance ! Heureusement, la piste nous guide et le temps se calme au bout d'une demi-heure vers les bergeries de La Taulé. Là encore, un endroit particulier, très karstique et accidenté. Le parcours se termine calmement dans la forêt.

Dimanche : nous avons décidé de rester dans le secteur pour éviter de patauger dans la neige fraiche et humide. On s'est déjà bien mouillé les pieds hier... Direction le hameau de Listo où on prend la piste. On la quitte à 1080 m pour se rendre vers les bergeries de Lazerque et attaquer les pentes raides au-dessus. Les mollets couinent ! On rattrape les crêtes menant au Pic d'Auzu, beau belvédère sur la vallée et les sommets en partie ennuagé. Malgré le vent frais, le temps se prête à un pique-nique bucolique. On appelle Cliff qui fête ses 60 ans ! Ensuite, descente pour rendre visite au Pic de Listo, piton rocheux très impressionnant. On traine un peu pour ne pas descendre trop vite et profiter du soleil.

Toujours des petits plaisirs simples dans notre vallée d'adoption. On commence à bien la connaître mais on rêve encore d'explorer d'autres vallons cachés et des sommets qui nous narguent. 

L'album photos.