25 août, 2021

Filons sur la Dronne

 

Descente de la Dronne en canoë 

du 17 au 23 août 2021

avec Lulu et Philou

 

 

Quelle chance cette année : temps de chien en juillet avec beaucoup de pluie donc rivières avec un bon débit ! L'occasion de descendre cette rivière qui nous faisait de l'oeil depuis un moment car elle se trouve à moins de deux heures de la maison.

Impossible de découper les étapes car on sait qu'il y a un nombre incalculable de barrages sans avoir trop d'infos. En plus, la rivière et les berges sont privées donc pas facile de savoir ce que l'on va trouver pour bivouaquer. Tant mieux, c'est l'aventure !

J1 : départ du Pont de Verneuil où, déjà, la berge est envahie de kayak de location et le parking privé. Personne à midi, on s'installe, on se prépare tranquillement et on gare la voiture plus loin. Seul le passage à Brantôme sera un peu pénible avec des touristes partout qui prennent des photos... Par contre, il y a une belle passe à canoë qui change des moulins où on doit étudier à chaque fois le bon endroit pour descendre à pied. En effet, il y a des panneaux "propriété privée" un peu partout et il faut s'armer de patience pour trouver un coin de bivouac. Par chance, nous trouvons une belle plage de sable et une belle pelouse, sans interdiction, le tout au pied de la propriété d'un château et face aux falaises des forges du diable.

 J2 : Passage à Bourdeilles et toujours autant de moulins. Le temps est brouillé et froid. Pause de midi à la guinguette de Rénamon. Bivouac après Tocane dans un champ dans les bois, très bucolique.

J3 :  Matinée froide et humide. Midi arrêt à Ribérac mais boulangerie fermée donc nous allons au resto près du pont. Ensuite, c'est une portion  encombrée d'arbres et plus sauvage car pas de route à proximité. Il y a très peu de marquage canoë et nous n'avons pas vu de location. A Epeluche, il faut décharger le canoë. En fin de journée, il n'y a pas de camping proche donc nous cherchons un lieu de bivouac. Arrêt près d'une petite route en cul de sac à la hauteur de Bourg-du-Bost.

J4 : La nuit a été particulièrement froide pour la saison. Encore un portage dès le premier barrage.  Puis de jolis détours dans les méandres des bras secondaires avec de petits rapides entre les rives pleines de broussailles. Pause de midi à Aubeterre, achat de pain et pique-nique à l'ombre car la chaleur est revenue. Encore beaucoup de portage dans l'après-midi et arrêt au Camping de St Aulaye avec ravitaillement à l'autre bout de la ville.

J5 : La matinée a été bien occupée avec beaucoup de débarquements et portages sur les barrages mais c'était indiqué. Après Chenaud, c'était moins évident car plus de locations de canoë. Après le Moulin des Herveux, beaucoup de rochers avec des petits rapides. Stop au Camping de La Roche Chalais sous la chaleur. Le ravitaillement est compliqué car nous n'avons plus de gaz, introuvable en grande surface et il faut adapter les menus ! Pour le soir, ce sera un très bon resto gastronomique avec retour à la frontale car le camping est excentré.

J6 : Toujours pas mal de rapides avec le fond rocheux du cours d'eau, en alternance avec des parties calmes. pause de midi à Monfourat où il y a 100 mètres de portage sur un chemin en herbe.Puis c'est une succession de petites méandres en sous bois où la rivière est parfois aussi étroite qu'au début. Nous arrêtons à la hauteur de Sablons dans un joli petit coin pour profiter du calme une dernière nuit.

J7 : Il nous reste une heure tranquille jusqu'à Coutras mais la journée est loin d'être finie ! Arrêt et débarquement avant le pont, à base nautique fermée. Philou surveille les affaire pendant que Lulu prend le train jusqu'à Agonac via Périgueux. Ensuite, il y a 13 km à pied sur des petites routes sinueuses jusqu'au Pont de Verneuil, puis 1H30 en voiture pour retourner à Coutras et 1 H 30 pour rentrer à la maison en fin de journée !

C'était bien agréable de terminer les vacances par cette petite rivière tranquille et sauvage, pas loin de la maison. Nous avons de la chance car le bassin de la Dordogne est très fourni !

L'album photos.


15 août, 2021

Transhumance en solo

Pays de Salers - du 10 au 13 août 2021


par Lucile

Après les Alpes, l'emploi du temps des vacances étant flou, je décide de partir quelques jours seule. J'ai une multitude de topos sous le coude et je choisis la route des transhumances en Pays de Salers.

Comme d'habitude, je ne prépare pas grand chose et les points de chute sont approximatifs !

J1 : départ d'Anglards de Salers par petites routes puis sentiers dans la forêt au-dessus de la vallée du Mars. Le balisage n'est pas très frais et ne parlons pas du topo très exhaustif ! Traversée de St Vincent pour monter sur le versant opposé où je comptais bivouaquer : pas de coin approprié, pas d'eau... J'ai donc poussé jusqu'au Vaulmier en descendant vers le Mars. En effet, un ancien mini-golf m'a accueilli pour la nuit. Comme la pelouse était très humide et que je n'avais que mon tarp, j'ai fini sous un abri en bois.


 J2 : Sentier très agréable jusqu'au Falgoux où j'ai acheté du pain. Un peu plus de monde car passage du GR 400. Là, j'ai voulu faire du zèle en prenant un sentier alternatif au GR mais il n'existe plus ! Merci le GPS du téléphone pour retrouver la trace... Arrivée dans les pâturages, il faisait chaud mais il y avait de l'air et enfin la montagne avec les vaches ! J'ai profité des lieux avant de contourner le Roc des Ombres et m'installer près des ruines sous le Roc d'Hozières.


J3 : Descente sur le GR 400, croisant pas mal de monde qui avait passé la nuit au gite du Fau. A la Bastide, j'ai retrouvé mes sentiers improbables, le balisage rare et la tranquillité ! Quelques petites routes après le col St Georges mais personne à part le facteur... Descente à l'ombre jusqu'à Fontanges et son camping. Prix imbattable : 3,5 € ! J'ai bien fait car il y a eu de grosses averses orageuses en fin d'après-midi et j'ai pu manger une bonne pizza le soir.

J4 : départ à 8 H par de jolis petits vallons jusqu'à St Martin : ravitaillement. Puis, j'ai fui la foule pour une rude montée. A partir de là, le tracé a été de moins en moins évident et les sentiers pas entretenus. J'ai souffert de la chaleur après la pause de midi et suis arrivée à St Bonnet avec une grosse soif. Pause au bistrot du coin. Au hameau "les planches" l'endroit où je comptais m'arrêter au bord de l'eau est squatté par les vaches. Je voulais continuer mais aucun balisage et une propriété privée me barre la route. Détours, passages de barbelés, pauses à l'ombre, recherches dans les fourrés : rien ! J'ai donc repris le goudron, pas marrant sous la chaleur, et retrouvé mon chemin plus loin. Comme il ne me restait que quelques km j'ai fini le parcours jusqu'à Anglards  mais ce fut une grosse journée ! Je l'ai fini au camping municipal à manger mes pâtes à la frontale ! Mais j'ai pu passer une bonne nuit réparatrice dans la voiture...

Un peu déçue de ma dernière journée qui ne s'est pas déroulée comme prévue, mais c'est le prix des itinéraires aléatoires et sauvages ! J'adore cette région quoi qu'il arrive...

L'album photos.



05 août, 2021

Escapade alpine

 Traversée du Massif de Belledonne GR738 


du 23 juillet au 1er Août 2021 

Avec Lulu et Philou

A l'origine, nous pensions continuer la traversée des Alpes au départ d'Imst en Autriche. Mais, à cause des contraintes sanitaires et l'incertitude liée à l'épidémie de Covid, nous somme restés prudents. Le choix de cet itinéraire récent s'est fait un peu par hasard et par élimination. Ce massif nous était complètement inconnu et se situe dans une région tempérée.

Philou a préparé le tracé en prenant des variantes, cherchant des cabanes. L'itinéraire calculé au départ était sur 9 jours avec arrêt à Chamrousse car la dernière étape n'est pas intéressante. Nous avons modifié le parcours en cours de route car étape longue, perte de temps, fatigue, etc... et la traversée a donc duré 9,5 jours.

La veille du départ, nous avons fait deux déposes de nourriture aux points de passage les plus bas. 


Le début a été chaud mais beaucoup dans la forêt puis la météo s'est gentiment dégradée avec toujours des passages nuageux. Heureusement, nous avons trouvé de belles cabanes, la plupart aménagées par l'association "tous à poêle". Donc, seulement une nuit en bivouac, très joli au bord du lac du Cos, une autre en gite (ravitaillement) et la dernière en refuge car pluie. La fin de l''avant dernier jour a été le pire car c'était une grosse étape et la grêle s'est mise à tomber. Nous avons trouvé un abri providentiel sous un rocher, ancienne cabane de berger très rustique mais utile. Du coup, la dernière nuit a été très douillette car nous avons choisi de rester au refuge de La Pra. En effet, la dernière descente  a été épique avec les sentiers transformés en ruisseaux ! Arrivée à Chamrouse avec 6° à 1600 m d'alltitude.!

Pour rejoindre la voiture : bus jusqu'à Grenoble puis train pour Aiguebelle. Arrivée à 19 H 30 et impossible de démarrer car batterie à plat, un dimanche soir. Donc, nuit dans la voiture et dépannage le lendemain sans s'affoler....

Cette traversée nous a bien plu, surtout le côté cabane rénovée, très inhabituel dans les Alpes. Des paysages changeant, pas trop de monde et des rencontres sympas.

L'album photos.