10 novembre, 2008

Seuls dans la poudreuse !


Refuge de la Glère
8/9 Novembre 2008
avec Jako, Lucile, Cliff et Eric
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Nous avions prévu de faire la Crête de La Mourèle et le Turon de Néouvielle mais, une fois de plus, la météo en a décidé autrement ! Il a beaucoup neigé la semaine précédente : dès 1200 m et une hauteur de 1,20 m au-dessus de 2400m.

Vendredi soir : direction le gite des Cascades à Luz, fermé normalement mais la patronne est sympa et nous a laissé un dortoir ouvert. On a nos entrées maintenant !
Samedi : Barèges, parking de chez Louisette (1400m). Déjà beaucoup de neige, on ne peut pas aller plus loin en voiture. Aucun de nous ne connait l'endroit et, après un petit détour involontaire dans la forêt..., on est obligé de redescendre une pente très verticale pour retrouver notre itinéraire qui est beaucoup plus évident ! Mais nous ne sommes pas rendus, la vallée est très longue et nous devons faire la trace. Enfin, à 13 H passées, nous arrivons au refuge de La Glère (2 150m) , complètement lessivés ! Repas dehors au soleil. Le refuge est très confortable et le dortoir douillet. Il y a un poêle à bois dans la grande salle, on peut faire fondre de la neige.

Nouilles chinoises arrosées de Côte de Bourg et de Pauillac. La prochaine fois, on amènera du cassoulet pour mieux harmoniser le repas !


Dimanche : levés à 6 H 30, nous partons une heure après, le jour se lève. Là aussi, il faut faire la trace, nous avançons lentement dans un grand désert blanc, direction le Turon de Néouvielle en sachant que nous aurons peu de chance de l'atteindre, faute de temps. Arrivés dans le couloir avant le col, le vent se lève, il fait très froid et il est déjà 11 H. Donc demi-tour pour retrouver le soleil, redescendre tranquillement vers le refuge et prendre un bon repas avant la longue descente.

Très beau coin que nous sommes heureux d'avoir découvert. Nous pourrons y retourner et réaliser notre programme lors d'une saison moins enneigée.



20 octobre, 2008

GUET-APENS CHEZ LES TRAPPEURS !

Refuge Russell : 18/19 octobre 2008 avec Xav, Lucile, Jako, Eric, Karelle, Guillaume, Lolo et Cali.

Ce week-end était mijoté depuis longtemps mais pas facile à organiser puisqu'il s'agissait de tendre un guet-apens à Lolo ! En effet, il croyait avoir rendez-vous le vendredi soir à la gare de Lourdes avec Jako mais il a vu débarquer 6 trappeurs bien décidés à arroser ses 50 ans.... Chants et corne de brume ont animé la gare ... réveillant quelques bonnes soeurs assoupies !


La soirée s'est prolongée à Cauterets dans l'appartement familial de Karelle.
Le samedi, nous sommes montés au refuge Russell sous un petit crachin. Là-bas, il y avait aussi 8 jeunes fêtards.... donc la soirée fut très animée ! Et encore plus quand 5 autres jeunes ont débarqué dans la soirée.Il a fallu se serrer pour loger à 20. Notre copieux menu : toasts au foie gras avec du Loupiac, fondue savoyarde et cannelés maison, bien arrosé comme il se doit.

Une vidéo édifiante de l'ambiance de la soirée ! :

Le lendemain : décrassage en montant au col de Cestrède, ce qui nous fit le plus grand bien.... avant de descendre à la voiture où il s'est remis à pleuvoir.
Bon, d'accord, ce n'était pas un week-end très sportif... mais c'est sympa aussi de prendre le temps de faire la fête !

30 septembre, 2008

Népal 2008 - Manaslu, Annapurna, Langtang

Du 8 octobre au 11 décembre 2008
Notre Philou nous abandonne pour partir au Népal.

Suivez ses zaventures sur : http://www.chapeauvoyageur.blogspot.com/

23 septembre, 2008

Trappeurs heureux !

PIC DE CAMPBIEIL (3173 m) et PIC BADET (3160m)

Septembre 2008 avec Xav, Lucile, Philippe, Cliff, Eric.

Cette fois, c'est la joie au coeur que nous partons, sûrs d'une météo idéale. Le départ se fait toujours de Fontcouverte mais maintenant il faut s'arrêter en chemin pour prendre Xav, de nouveau girondin. Le point de ralliement se trouve au MacDo de St André de Cubzac.
La route est longue jusqu'en Vallée d'Aure et nous arrivons vers minuit et dans le brouillard au parking du lac de Cap de Long (2175 m). Installation rapide du bivouac grâce aux tentes 2 secondes et dodo. Samedi matin, grand beau un peu frisquet. Le petit déjeuner est pris et les sacs sont faits, assez lourds puisqu'on se trimballe tout le matériel pour le bivouac et pour l'escalade. 700 m de montée jusqu'au pied du Campbieil où nous faisons une pause casse-croute.
Puis nous laissons les gros sacs pour monter au sommet par la Hourquette de Cap de Long.
Très belle vue du Mont Perdu au Balaïtous en passant par Gavarnie et le Vignemale. Descente par les éboulis puis installation du bivouac près des petits lacs.
La toilette des grands fauves est vite faite dans l'eau glacée. Nous filtrons de l'eau pour le lendemain et les repas. Nous sommes dans un endroit très bizarre, désertique, qui doit se transformer en lac au printemps. Lorsque le soleil se cache, le brouillard arrive et un petit vent se lève, il fait nettement plus froid. Nous nous abritons derrière les petites murettes pour manger. L'apéro se cantonne à quelques apéri-cubes puisque personne n'a eu le courage de monter une bouteille !

Nous sommes dans les duvets vers 20 H.

Dimanche matin, il fait 4° dans la tente. Xav, qui avait seulement pris son double toit a dormi habillé.
Nous laissons nos affaires inutiles dans un creux de rocher. Départ pour l'ascension du Pic Badet : pierriers, éboulis puis rochers et belle crête pour finir. Au sommet, toujours une vue splendide et pas un nuage. Nous nous équipons pour la suite vers le Pic long : un crête très aérienne. Il a neigé le week-end d'avant ce qui rend la progression difficile par endroit, on ne voit pas toujours les cairns. Il faut désescalader, si on se loupe c'est l'atterrissage 100 m plus bas sur le glacier.
Arrivés en milieu de crête, ça devient de plus en plus chaud : couloir glissant, rocher gelé (nous sommes sur la face nord) et l'heure tourne. Nous décidons de descendre en rappel vers le glacier. Malgré notre expérience de grimpeurs et la vivacité de notre Cliff, il nous faut tout de même pas mal de temps pour tirer 4 rappels et descendre tous les cinq jusque sur le glacier, à un endroit moins pentu.
En fait, nous retrouvons nos affaires vers 14 H 30. Le temps de manger et de tout ranger, nous arrivons au parking vers 17 H 15. Nous serions bien restés une journée de plus. Pour une fois qu'il fait beau !
Le retour est long avec une pause épique au MacDo de Langon. Mais c'était que du bonheur !

15 août, 2008

Haute Route Pyrénéenne - partie 2

Juillet/Août 2008 : Traversée des Pyrénées par la Haute Route (Luchon/Banyuls).
Par Lucile et Philippe.
Cette deuxième partie s'est faite en 25 étapes, comme la première. Le début s'est avéré périlleux car les cols entre 2700 et 3000m étaient très enneigés pour la saison.

Le temps a été correct avec du froid certains matins, même en Espagne, et du très chaud en s'approchant de la Méditerranée. Il a fallu braver les attaques de moustiques, porter des sacs lourds avec parfois 5 jours de nourriture (peu de points de ravitaillement), marcher sous le crachin ariégeois. Quelquefois, le découragement s'est fait sentir lors d'errances hors sentier, le passage d'interminables pierriers ou à la fin de longues étapes (départ à 8 H, arrivée à 19 H).
Mais tout cela était vite oublié quand nous traversions de superbes vallées en profitant de la flore variée, sympathisant avec des chevaux.

Nous avons installé notre bivouac près de torrents ou de lacs, et près des sources à la fin du périple. Trois nuits se sont passées dans des petits refuges ou cabanes non gardés.

Et tout ça s'est terminé devant un bon verre de Banyuls !

26 mai, 2008

Neige mouillée !

24-25 Mai 2008
Refuge d'Arrémoulit
Jako, Lucile, Philippe, Xav, Eric.

Nous n'en pouvions plus d'annuler les sorties depuis le mois de mars pour cause de mauvais temps, déjà qu'il n'est pas facile de trouver une date où tout le monde est disponible ! Donc ce week-end, malgré les prévisions peu optimistes, nous comptions sur la "fenêtre" annoncée par Météo France dans les Pyrénées Atlantiques pour dimanche matin.

Samedi 24 : départ du Caillou de Soques vers 9 H, sous une pluie fine mais persistante qui devient franchement froide aux alentours de 2000 m. Nous rencontrons la neige assez rapidement et elle est très épaisse et lourde au Col d'Arrious. Nous tentons d'accéder au passage d'Orteig sous un vent glacial. Mais il est trop dangereux de s'y aventurer, le passage est glacé. Donc, demi-tour et descente raide vers le Lac d'Artouste puis remontée aussi raide vers le refuge d'Arrémoulit que nous rejoignons à 13 H 30. Nous sommes bien humides, voire trempés pour certains imprévoyants qui se croient au printemps.... Un bon repas pour se retaper, une toilette, des vêtements secs et on s'est mis au chaud dans les duvets en écoutant le vent souffler.
A 17 H, le temps s'est radouci et nous profitons de la vue sur les sommets alentours plus ou moins dégagés.
Puis, c'est l'heure de l'apéro : une bonne bouteille, du foie gras, des apéricubes.... ça vous remet un trappeur d'aplomb à 2300 m par temps hivernal !

La nuit fut bonne malgré les périgrinations de Jako et de ses bouteilles à l'utilisation plus que douteuse.... Nous n'en dirons pas plus, il faut l'avoir vécu pour comprendre....

Dimanche 25 : délégué pour le bulletin météo de 6 H, Jako se recouche aussitôt levé : les sommets sont bouchés et le temps très perturbé, pas la peine de tenter quoi que ce soit. Nous repartons après 9 H sous la tempête de neige. Les accalmies sont très brèves et nous avons aussi droit à la pluie, l'orage et la grêle pendant la descente au Caillou de Soques. A midi, nous sommes attablés au resto du Pic du Midi à Gabas devant une bonne garbure !
Ce week-end, plutôt gastronomique, nous a tout de même permis de tester nos nouveaux achats : pantalons, vestes, chaussures, qui ont fait leurs preuves. Nous essayons de retrouver un semblant de moral en attendant nos prochaines sorties sous le soleil....

14 mai, 2008

Le tour du Sancy

10, 11 et 12 mai 2008, par Lucile et Philippe

Annulation de la sortie au Mont Perdu pour cause de météo capricieuse : damned !
On ne va pas se laisser abattre, il a l'air de faire à peu près beau dans le Massif Central. Nous voila partis vendredi direction le parking du Capucin au Mont Dore où nous passons la nuit.

Samedi 10 : départ avec les sacs à dos chargés de nourriture pour deux jours et du matériel de bivouac. Nous longeons les crêtes très abruptes et encore enneigées. Le temps est gris et le vent froid. Au sommet du Puy de Sancy, nous ne restons pas longtemps vu le nombre de touristes montés en téléphérique... En bas, nous trouvons encore pas mal de neige pour la saison. Puis nous marchons sur les crêtes qui longent la vallée de Chaudefour, le soleil est au rendez-vous. Nous apercevons des chamois. Après la pause déjeuner, descente dans la vallée où il y a pas mal de visiteurs. Nous installons le bivouac près du torrent dans un petit bois hors de vue des promeneurs.
Dimanche 11 : nous remontons sur les crêtes de la vallée de Chaudefour côté Est, les pâturages sont remplis de jonquilles. Nous admirons la "crête de coq" et la "dent de la rancune" où nous aimerions bien revenir grimper le lendemain. C'est à la fin de la pause de midi que la grêle et la pluie sont venues nous déranger. Les ponchos sont sortis. Arrivés au-dessus du Mont Dore, le soleil est déjà de retour. Nous traversons la ville et remontons au parking du Capucin sous la chaleur.

Lundi 12 : les précipitations de la veille au soir ont tapissé les sommets de grêle et la température a chuté. Il faut abandonner l'idée d'aller grimper sur la Crête de Coq. Nous allons faire une randonnée qui se terminera par une grosse averse et un pique-nique dans la voiture !
L'Auvergne, c'est pas si mal après tout, très jolie au printemps. En attentant que les Pyrénées soient disposées à nous accueillir, nous avons pu nous entraîner un peu et faire du dénivelé.

29 mars, 2008

Séance d'oxygénation !

Refuge Russel

MARS 2008 :
Par Cliff et Xav

Les jambes engourdies aprés tant d'immobilisme, il nous fallait les remettre en action tant pour le physique que pour le moral des troupes. "les troupes" vont pour des raisons d'emploi du temps se limiter à Cliff et Xav! Nous voilà partis ce jeudi 27 mars et ce pour deux jours. La premiere nuit, si on peut parler de nuit, dans le Partner, est éxécrable avec un grand E.

Petit déj à Cauterets puis direction la Raillère ; arrivée au refuge Russel (1980m), petit casse croute puis il faut allumer la cheminée histoire de diffuser un peu de chaleur. Vers 16 H, nous sortons pour couper d'autres bois, la neige tombe abondamment et le vent commence a souffler. En cours de soirée, nous sommes obligés d'arrêter le feu car le vent souffle la fumée de la cheminée dans la pièce et nous sommes plus prés de ressembler à des jambons fumés que des trappeurs. Coucher 19h30 et lever 7h30.

Le lendemain, dehors 40 cm de poudreuse, la descente est un vrai régal, le soleil pointe le bout des ses rayons et nous sommes heureux d'être là, même si la rando s'est limitée à la montée au refuge mais nous le savions avant de partir, l'essentiel est ailleurs !

@ + pour de nouvelles aventures.

28 janvier, 2008

Baptème de trappeur !

PIC D'ARDIDEN : 26/27 Janvier 2008
Trappeurs : Jako, Lulu, Guigui et le petit dernier : Eric.

En cette fin janvier, douce pour la saison, un week-end ensoleillé est annoncé. Nous partons comme d'habitude le vendredi soir, direction Argelés où un nouveau gite nous accueille : "Notre Dame de l'Estaou" à Ayros-Arbouix. Gite confortable, propriétaire charmante, prix raisonnable.
Samedi matin, nous arrivons vers 10 H au parking de la Raillère au-dessus de Cauterets. Les sacs sont déjà prêts. Il faut quand même y ajouter : raquettes, crampons, piolet, ARVA, sonde et pelle.
Après quelques petits raidillons dans les bois, nous arrivons dans la vallée de la Fruitière que nous longeons un grand moment. La neige, déjà présente, est relativement dure. Nous prenons notre temps et profitons du magnifique paysage, du calme et faisons une pause.
Nous sommes obligés de chausser les raquettes 1/2 heure avant le refuge Russell, que nous atteignons vers 14 H. Quel plaisir de déjeuner au soleil, en face du Vignemale et du couloir de Gaube (convoité par certains trappeurs !).
Ensuite, il faut penser à s'installer et surtout à s'occuper du bois. En plus de la fameuse scie du trappeurs (invention de l'année, rappelons-le !), nous trouvons au refuge une hâche et une longue scie. Nous descendons dans la forêt et trouvons du bois mort de toutes tailles.

Guigui, le roi de la flambée, réchauffe le refuge dès le coucher du soleil. L'apéro est préparé : vin rouge, saucisson et toasts grillés pour le foie gras apporté par Eric (il est bien ce petit nouveau, il prend déjà de bonnes habitudes !). Nous sommes les plus heureux ! Une pensée pour nos trappeurs restés à la maison et qui nous manquent.


Le dortoir est un vrai frigo, chacun dort plus ou moins bien. Dimanche, le réveil sonne à 6 H et nous partons à 7 H à la lumière des frontales et d'un quartier de lune. Jako fonce tête baissée vers le col de Culaus alors que nous devons bifurquer bien avant. Nous rattrapons notre itinéraire par une pente déjà bien bavante et nous apercevons au loin le Pourtau des Agudes (passage pour la voie normale) que nous avons loupé. Pour gagner du temps, nous décidons d'attaquer le couloir qui se présente devant nous et qui mène au sommet. Crampons et piolet sont sortis, on ne plaisante plus. La pente s'accentue, la neige se durcie, il faut être prudent, Lucile n'est pas rassurée. Arrivé sur les premiers rochers, Jako essaie de nous dégommer avec un gros caillou mais c'est raté ! Nous voici dans du mixte, quelques derniers efforts, la pente se redresse, nous sortons de la combe et le paysage s'offre à nous. Le sommet du Pic d'Ardiden est atteint à 11 H : 2989 m ! Nous profitons de la vue sur les massifs alentour : Gavarnie, Vignemale, Balaïtous. Pas un nuage et pas de vent.
Il faut attaquer la descente par la crête (voie normale) et passer le Pourtau des Agudes. Nous avons failli encore louper ce passage puisque Jako, le sournois, tente une nouvelle fois de se débarrasser de nous dans une brèche vertigineuse. Mais c'est encore raté ! On a la peau dure !


Vers 14 H, nous retrouvons notre douillet refuge où nous pouvons décompresser et reprendre des forces au soleil. Il fait bon, on a envie de rester.... Mais le devoir nous appelle, les obligations, le travail, les bras d'une dulcinée... Il faut rentrer.... 2 H 30 de descente finissent d'achever nos muscles et nos orteils.
Voilà, tout y était : une météo idéale, un refuge accueillant, une course magnifique. Et un nouveau trappeur ! Eric est donc sacré "trappeur 1er piolet", il l'a bien mérité. On arrose ça bientôt !

12 janvier, 2008

MELI-MELO PHOTOS






















02 janvier, 2008

Réveillon face à l'Ossau

  par Lucile et Philippe

En cette fin d'année 2007, nous avons de nouveau été tentés de passer un réveillon en montagne. Sur le chemin des lacs d'Ayous, à 1700 m d'altitude, se trouve la petite cabane du col long d'Ayous, juste à la sortie de la forêt.

Nous laissons la voiture à Gabas car la route est interdite l'hiver. La neige est présente bien avant le barrage de Bious-Artigue et nous chaussons les raquettes. En 3 heures de marche tranquille, nous rejoignons la cabane et nous nous dépêchons d'aller chercher du bois mort avant la tombée de la nuit. Ce soir, la petite cheminée apportera une chaleur bien appréciable.

Au menu du réveillon : foie gras d'oie et confit de canard aux lentilles, le tout arrosé de Margaux, château Prieuré Lichine 1993. Puis c'est la nuit sur les matelas en mousse de la mezzanine.

Le matin du jour de l'an, 0° dans la cabane mais toujours un beau soleil qui nous invite à monter jusqu'au col d'Ayous, avec une magnifique vue sur les lacs gelés et toujours l'Ossau. Puis descente au refuge pour déjeuner sur la terrasse. Nous n'avons croisé personne de la journée.

Dans la forêt près de la cabane, nous avons trouvé plein de bois mort qui sera bienvenu pour une nouvelle soirée au coin du feu. Cette fois, le vent souffle, annonciateur de la perturbation prévue par Météo France. Notre sommeil a juste été troublé par le bruit d'une petite souris fouineuse dans les poches de nourriture, sinon silence total en ce lieu si fréquenté l'été.
Le lendemain, le ciel est gris. Nous redescendons par un autre chemin dans les bois et par la rive gauche du lac de Bious.
Ci-dessous, un article spécial pour l'invention de l'année !

L'invention de l'année 2008 ?


Le trappeur cherche toujours à concilier deux impératifs : l'efficacité et la légèreté. L'hiver, contrairement au bucheron dont il a parfois la subtilité, le trappeur ne peut donc se permettre d'emporter sa hache en montagne pour couper son bois de chauffage.
Philippe a trouvé la solution : Une lame de scie à bois achetée en magasin de bricolage, 4 bouchons en liège de grands crus classés et de l'adhésif solide et fluorescent : poids total de l'engin : 52g ! Et ça marche !
NB : L'adhésif fluo permet de retrouver rapidement l'outil dans les cabanes éclairées à la bougie.
Pour les bouchons, ça marche aussi avec des vins ordinaires, mais comme il faut commencer par boire les bouteilles...


A noter que cet outil a été testé uniquement sur du bois mort car, quand on est dans le Parc National et même ailleurs, on respecte la nature.

Le défi est donc lancé aux autres trappeurs pour le concours de l'invention de l'année 2008 !