21 février, 2022

Le canigou, seulement pour nous !

CIRCUIT CABANES DANS LE MASSIF DU CANIGOU 

DU 16 AU 20 FEVRIER 2022 avec Lulu et Philou


J1 : la météo n'étant pas très bonne en ce début de vacances, il ne nous faut pas longtemps pour décider de la destination ! La route est longue mais ça vaut le coup de se rendre dans ce coin des Pyrénées où le soleil brille souvent.

Nous arrivons au Col de Jou (1 125 m) vers 16 H, pas un chat,  et chargeons les sacs, toujours la même histoire : la bouffe, le matériel de sécurité, raquettes, crampons, etc ! Nous prenons le GR 10 qui monte tranquillement dans la forêt, jusqu'au Col du cheval mort où il est préférable de récupérer la piste car il n'y a plus trop de lumière ! Piste qui s'avère être enneigée et même verglacée. A Mariailles, le refuge forestier est en vue à 1 700 m. Il est divisé en deux parties, nous choisissons la plus grande avec une belle cheminée et un dortoir pour 10. Il y a un peu de bois que Philou coupe pendant que Lulu part à la recherche de la source : elle est gelée ! Donc, nous redescendons tous les deux à la frontale jusqu'au dernier virage de la piste pour se servir dans un petit torrent. Bonne nuit dans le dortoir de 10 places.


 J2 : le temps est nuageux mais va se dégager au cours de la journée. Nous suivons toujours le GR 10, tranquille dans la forêt puis de plus en plus enneigé et raide. Nous alternons raquettes et crampons selon le terrain, quelle perte de temps ! La dernière pente avant la traversée du cours d'eau s'avère très pentue avec de la neige sans cohésion. Philou s'y engage en raquettes et déconseille à Lulu d'y aller ! Donc, elle chausse ses crampons et va faire un grand détour par le haut. Enfin, on est sur du terrain tranquille et on peut manger en profitant du paysage. Ensuite, côté sud, il n'y a plus de neige. On tombe sur un carrefour avec un sentier balisé que nous n'avions pas repéré et que nous aurions pu prendre. Il nous sera utile au retour. En attendant , il faut rechausser les raquettes pour la dernière montée jusqu'au refuge Arago à 2150 m. Splendide cabane très cosy dans un cadre somptueux. On s'occupe : déneigement de la source, recherche de bois et repérage de la montée du lendemain.

J3 : soleil et ciel bleu mais neige toujours aussi pénible à pratiquer. Nous faisons un long détour pour traverser le torrent escarpé. Après une balade bucolique en louvoyant à travers les sapins, les difficultés surviennent. Lulu voulait faire un détour par une petite combe mais Philou a préféré couper tout droit sur une pente très exposée. Bonjour les émotions ! Enfin, nous avons mis les crampons et le terrain est moins pentu. On continue tranquillement jusqu'à la Portella del tres vents qui porte bien son nom. On s'abrite près des rochers pour manger. Belle vue sur le sud mais pas de neige et très peu sur les pentes du Puig del Tres Vents. Nous décidons de monter au sommet à 2 727 m. Très bonne idée, c'est une belle crête avec une vue sur le Canigou et la chaine pyrénéenne au loin. Ensuite, la descente sera plus tranquille, par la combe à Lulu et une succession de petites pentes ! Encore un peu de ravitaillement en bois (au moins pour 3 jours !) et le poêle nous réchauffe bien le soir.


 J4 : Vu la météo et le temps perdu à la montée, nous avons décidé de redescendre à Mariailles. La matinée sera occupée à mettre et enlever les raquettes, ne pas glisser sur le sentier verglacé, chercher les traces de balisages, traverser le torrent du Cadi, .... Le tout sous le grésil puis la neige. Nous arrivons vers 12 H 30 à Mariailles, la cheminée fume. Le refuge est occupé par 6 randonneurs du coin, très sympathiques, qui sont venus les sacs plein de victuailles. Nous mangeons au chaud en regardant  la neige tomber de plus en plus dru. Vers 15 H, ça se calme, Lulu part faire une balade sur la piste forestière pour profiter du paysage féérique. Puis, c'est ravitaillement en bois et en eau. Comme la grande pièce du refuge est très enfumée, nous décidons d'occuper le petit refuge annexe où nous sommes au calme. D'ailleurs, un couple d'espagnols viendra se réfugier chez nous car ils ne peuvent pas dormir !

J5 : C'est de nouveau le grand beau temps mais il faut redescendre ! Nous profitons de la belle vue dégagée sur les sommets et les passages rocheux splendides. Il y a un peu plus de monde en ce dimanche mais nous avons pu profiter de la solitude pendant 3 jours !

 


Et en bonus : le super film !

 

07 février, 2022

Snow, sun and friends !

EAUX-BONNES                             5/6 février 2022

Avec Xav, Philou, Eric et Lulu


Enfin, Eric est de retour après quelques années d'absence avec nous en montagne ! On se retrouve tous les 4 au chalet le vendredi soir.

 

Samedi : on est censé faire une sortie light pour qu'Eric puisse se mettre en jambes... Comme la neige a bien fondu et qu'on veut changer de coin, on décide de descendre en Espagne. On stationne au parking de la station d'Anayet à 1700 m. De là, on s'engage dans le barranco de Culivillas en rive droite du torrent. Il y a du brouillard et il neigeotte mais on sent bien que le soleil n'est pas loin. Après un dernier raidillon casse-pattes, on arrive sur le plat d'Anayet. Ambiance grand nord avec les nuages, l'immensité enneigée et les pics d'Anayet et d'Ossau qui apparaissent. On se dirige vers le sud pour trouver un coin où manger. Ensuite, comme il n'est pas tard et que le soleil est là, direction le Pic d'Arroyetas à 2 555 m. Pour atteindre le col sur la crête, il faut passer une pente bien raide donc on chausse les crampons. Au col, la vue est splendide sur les sierras Collarada et Telera. 

Sommet du Pico Arroyetas

Encore 100 mètres et nous sommes au sommet. Quelle vue ! du Pic d'Anie aux Pics d'Enfer. Eric ne regrette pas les 900 m de dénivelés arrachés à la sueur de son front ! Il descendra tranquillement avec Lulu tandis que Xav et Philou se prennent quelques gamelles à skis dans un vallon bien glacé. En bas, il souffle un vent glacial, nous avons eu de la chance de pouvoir profiter d'une bonne météo.

 


Le soir, c'est garbure à volonté, concoctée par Philou ! et tarte aux myrtilles...

Dimanche : Départ du Caillou de Soques pour trouver un nouveau spot. Avant cela, Lulu fait un beau salto sur un rocher verglacé et se fait bien mal au tibia, mais rien de grave. Montée sympa dans la forêt puis on débouche dans le vallon d'Arrious où on peut chausser raquettes ou skis. La progression est tranquille jusqu'à la cabane de berger. Le but est de monter au Bat de la Quèbe, un beau spot de ski. En effet, la pente est raide et pas vraiment adaptée à la raquettes. Lulu et Eric s'arrêtent à 2100 m pour manger face au splendide panorama sur Anayet et Anéou. Xav et Philou continuent 200 mètres plus haut pour profiter d'une belle descente. On se retrouvera tous en bas à 15 H 30 après avoir bien profité de l'endroit.

Montée vers le Bat de la Quèbe

Deux très belles sorties qui nous ont fait découvrir de nouveaux spots, à refaire !

L'album photos.