12 juin, 2014

Guet apens à la Grimauderie !


TRAQUENARD ORGANISÉ  
Un grand évènement a eu lieu le 12 juin 2014 : les trappeurs réunis !
Ce n’était pas arrivé depuis bien des années…. Grâce à une suggestion de Jako, un traquenard a été lancé chez Lulu : tout ça pour fêter l’anniversaire qu’elle voulait s’empresser d’oublier…. 
La subtilité fut que le guet-apens eut lieu un mois après la date d’anniversaire, alors qu’elle dormait sur ses deux oreilles !

Non seulement il y eut un gros arrivage de trappeurs mais en plus des copains venus de tout le département !
Alors, merci à Jako, Philippe, Xav et Alexandra, Cliff, Guigui, Eric, Karelle et François, Olivier, Michèle, Sandrine, Céline, Mathilde, Jonathan, Florence, Alex, Roland et Gaylord.
Quelle soirée !



08 juin, 2014

Autour de la montagne de Jaut



Exploration des cabanes
en vallée d'Ossau - 7/8/9 juin 2014
Avec Lucile et Céline

  
Un week-end de 3 jours avec du beau temps annoncé, ça ne fait pas un pli : on part !

Comme on est seulement deux, on va au plus près, en vallée d’Ossau, et ça tombe bien car Lulu a quelques endroits où fouiner et quelques cabanes à visiter… La haute montagne étant encore bien enneigée, on restera en moyenne montagne, à l’entrée de la vallée.
Départ le vendredi soir, arrosées au passage par un énorme orage. A Pau, les feuilles sont hachées par la grêle et un arbre est au milieu de la route. A l’arrivée, au Port de Castet, le temps est redevenu calme. On se cache dans la forêt pour monter la tente le long de la piste.
Samedi : le réveil est un peu brutal car, dès 6 H, des véhicules commencent à passer. Au début, on a cru à un raid en 4X4 mais en fait, ce sont les bergers qui montent les vaches en bétaillère. Forcément, ça fait du bruit…
Départ à 8 H du Port de Castet, en prenant le sentier du Tour de la vallée d’Ossau que l’on quitte pour monter dans les pâturages vers le Coutchet. De là, on voit bien la longue crête du Moulle de Jaut qui fait presque 5 km. On va y monter en passant par le Tousseau et profiter de la crête jusqu’au col de Lallène. On a une vue superbe du pic d’Anie au Pic du midi de Bigorre, avec mention spéciale au Pic de Ger qui parait énorme. Ensuite, belle descente pour manger aux ruines de Bat Bielh. On retrouve les balises rouges et jaunes qui nous emmènent dans les bois. La chaleur est étouffante. Au passage, une petite visite à la cabane d’Aygue Morte, cachée dans une petite clairière. On sort de la forêt au col de Louvie où la vue s’élargit sur le col du Soulor, la vallée de Ferrières et le val d’Azun. C’est vraiment sympa de pouvoir observer ces massifs et vallées sous un autre angle. Ensuite, un récent sentier pour quads nous mène au col d’Arriste. On descend de nouveau dans les bois, se dirigeant à la boussole pour tomber juste face aux cabanes de Houn de Jaut. La plus petite nous accueille (3 places). Nous sommes dans un massif de lapiaz donc très peu d’eau, seulement quelques sources ou ruisseaux temporaires. A 250 m à l’ouest, c’est un puits qui va nous donner de l’eau bien fraiche. C’est super agréable avec cette chaleur !

La soirée sera tranquille dans cette petite vallée perdue sous les pentes du Moulle de Jaut.
Dimanche : il fait déjà chaud dès le matin. On monte dans la forêt sur un vague sentier cairné qui se perd souvent dans les taillis. A la Portère, petit col taillé dans le rocher, on descend pour jeter un œil à la cabane mais c’est juste un abri plein de courant d’air. Dommage car la vue est splendide ! On remonte à la Portère pour attaquer la crête ouest. A 1700 m, on est au Pic Durban où la pause est obligatoire pour admirer le paysage et la plaine de Pau. Ensuite, on suit les crêtes : Soum de Quiala, le Mail, pic de la Peyrie, plus ou moins sur le fil pendant 4 km. De nos sommets, on observe les nombreux troupeaux qui s’installent pour la saison. Au Soum de la Pale, il y a longtemps qu’on ne voit plus de traces ni de sentiers. On descend au jugé en visant notre point d’arrivée. Dans la forêt, ça se complique un peu mais on trouve des sentiers à vaches, très boueux… Pas agréable mais au moins nous sommes rassurées sur la destination. En effet, on arrive à la fontaine des Coigts où ces dames pataugent allègrement ! On y trouve juste quelques filets d’eau et un abreuvoir pas très ragoutant. On monte vers les cabanes Deus Coigts. La première n’est pas mal mais la seconde nous plait mieux donc on s’installe. On se repose car la chaleur fait monter la pression sous le chapeau et on est crevées ! Une fois retapées, on redescend vers les points d’eau. On constate qu’il y a une source au-dessus de l’abreuvoir. Ensuite, on découvre une autre source avec un petit bassin, parfait pour faire la toilette.

Comme la veille, on prend l’apéro dehors en observant les vaches qui circulent. C’est un très beau coin, très paisible aussi. On partage cependant la cabane avec un loir qui goûte au chocolat de Céline dès qu’on a le dos tourné !


Lundi : le paysage est magique avec le brouillard qui s’est levé, la mer de nuage sur le piémont et les vaches qui sont près de la cabane. On ne se presse pas car le parking n’est pas loin. On se mouille les pieds dans la rosée pour trouver le sentier de descente. En ¾ d’heure, on retrouve la voiture malgré le brouillard qui s’est épaissi. Pas grand monde encore aujourd’hui à part quelques bétaillères qui continuent à monter les vaches. A Castet, on se ravitaille en fromage avant de prendre la route du retour.


Voilà une saison bien agréable pour partir en exploration dans les pâturages pendant que tout le monde est à la plage ! On a découvert de belles idées de circuits, des cabanes accueillantes bien que petites.

L'album photos ICI.