31 décembre, 2023

5 jours = 5 sommets

 Eaux-Bonnes


Du 25 au 31 décembre  2023

Avec Lulu et Philou

Il fait bien froid dans le chalet quand nous arrivons le 25 au soir ! Pas de chauffage depuis fin octobre, ça craint... On mange notre soupe en doudoune et bonnet ! Philou ayant la crève + un mal au dos, nous ne faisons pas de gros projets pour le moment.

J1 : direction la Montagne Verte pour se mettre en jambes, ça fait déjà une belle trotte au départ d'Eaux-Bonnes. Philou déclare forfait à 1200 m tandis que Lulu continue jusqu'au sommet du Lazive. Peu de neige encore cette année, le temps est printanier et les rapaces sont partout. Un vrai festival et un régal !

J2 : Philou préfère se reposer. Lulu en profite pour se carapater direction les Crêtes Blanches où elle sait qu'elle sera tranquille. En effet, elle ne verra personne durant l'ascension du Géougue de Tortes. Une belle montée en crampons jusqu'à 1950 m. Les pâturages de l'Aubisque sont déserts et elle ne verra du monde qu'en bas. Comme la journée n'est pas finie, elle grimpe au Soum de Grum puis sur la crête d'Andreyt où le soleil tape fort. Quelle journée splendide !

J3 : le ciel se brouille un peu. Nous décidons d'aller faire un tour au Benou pour tester la forme à Philou. Montée tranquille au Lazercou en faisant un peu les sangliers. Après le repas à la cabane, on monte au sommet du Bersaout. De là, Philou est d'attaque pour descendre directement la pente vers le plateau de la Técouère. C'est quand même un peu raide mais on arrive bien comme prévu à récupérer un ancien chemin dans les bois ! ça aura donc été encore une belle journée malgré le temps nuageux et sans voir personne.

 

J4 : Lulu propose de monter changer d'air au Pourtalet. La météo est incertaine et il fait un peu plus froid mais on se réchauffe vite à brasser la neige molle ! Ce n'est plus du tout le même scénario qu'il y a deux jours et on regrette d'avoir laissé les raquettes dans le coffre. Les crampons nous seront utiles pour la montée finale au Pic de Cuyalaret où nous serons seuls là aussi... Pas de vent, on peut manger tranquillement au sommet. Mais le ciel s'abaisse rapidement et le grésil nous rattrape dans la descente, même un peu de pluie. ça ne dure qu'une demi-heure puis le ciel se dégage un peu... mais on s'enfonce toujours ! En tout cas, c'est bien de changer un peu de contexte de sortie, en mode un peu plus aventureux dans les vallons enneigés.

 

 J5 : le temps printanier est de retour. Direction le hameau de Listo pour monter tranquillement sur la piste jusqu'au Pla d'Auzu. Après être montés au sommet du Pic d'Auzu, on continue sur la piste jusqu'au Turon de Luzé où on mange en plein soleil face au massif du Ger. Ensuite, on décide de suivre le GRP jusqu'à l'aplomb de la cabane de Soum de Laroum qui nous sert de repère pour descendre dans les pâturages. Pour terminer, nous reprenons la piste qui reste ensoleillée jusqu'à la fin avec une vue splendide !

Un séjour parfait avec des randos variées malgré des endroits déjà connus, on arrive toujours à improviser de belles boucles ! On ne s'en lasse pas de cette vallée.... mais notre trappeur en chef nous manque...

L'ALBUM PHOTOS.


 

On glande en Thaïlande !

THAîLANDE - NOVEMBRE/DECEMBRE 2023

avec Xav et Léa.

 

  

 - 23 au 27 novembre : Arrivée à Bangkok. Imprégnation de cette nouvelle culture. Visites : Grand Palace, Boudha d'émeraude, Golden Mount, Maison de Jim Thomson, Chinatown.....

 

 

 

 - 28 novembre au 13 décembre : les iles paradisiaques dans le golfe de Thaïlande (Ko Tao, Nang Yuan, Koh Phangan, Koh Samui) farniente et nage avec les tortues.

 

 

 - 14 au 17 décembre : retour sur la terre ferme à Krabi, une région avec de beaux pitons rocheux. Xav et Léa ont obtenu une prolongation de leur visa pour continuer à profiter du pays et y passer les fêtes.

 

Toujours des hébergements sympas

Et de beaux sites pour la plongée !


 

 
 
 - 17 au 23 décembre : Kho Phiphi Island avec balade en kayak




- 23 décembre au 4 janvier : coincés à Phuket car les transports sont pleins mais on s'occupe avec le marché, la nourriture incroyable, les massages, les points de vue, les plages, les visites au buddha géant... Une belle fête de nouvelle année à Patong Beach !



 

15 novembre, 2023

C'est parti pour le grand tour !

                                                 LE TOUR DU MONDE EN 365 JOURS

OCTOBRE/NOVEMBRE 2023 : NEPAL et INDE

Avec Xav, Léa, Lulu et Florence.

C'est un vaste programme qui attend notre Xav pour les mois à venir. Il en rêvait, il l'a fait : un an de congé pour parcourir le monde !


- 4 octobre 2023 : Xav et sa fille Léa s'envolent pour le NEPAL  Ils sont accueillis à Katmandou par notre ami Ashok qui, comme chaque année, retourne dans son pays d'août à novembre. Il est venu les chercher à l'aéroport et a réservé une chambre pour eux à l'hôtel.

- Du 5 au 9 octobre : visites à Kathmandou et Bodnath, Swayambunath.....

- Du 10 au 12 octobre : visite à Sauraha dans le Chitwan avec Ashok.

 
- Du 14 au 19 octobre : visites autour de Katmandou (Pashupatinath, Durbar Square, Baktapur...)

- 19 octobre : arrivée de Lulu et Florence ! 

- 21 octobre : départ tous ensemble  pour Barpak avec Ashok et sa famille.

- 22 au 25 octobre : séjour à Laprak.

L'album photos de Barpak à Arughat

 

 - 25 au 29 octobre : descente vers la vallée de La Budhi Gandaki en passant par Gumda, Lapu, Soti Khola, Arkhet et Arughat.

- 30 octobre  au 3 novembre : retour en bus, nuit à Bodnath, visite des monastères, repas chez Amrit, visites à Patan, Pashupatinath et Swayambunath.

- 3 novembre : départ de Xav et Léa pour l'INDE, retour à la maison pour Lulu et Florence.

- 4 novembre : visite à Delhi ( Mosquée Jama Mashid, Fort Rouge, Maison d'Indira Gandhi...).

- 10 novembre : en route pour le Rajastan : Jodhpur, Udaipur, Jaïpur...

- 16 novembre : Agra et le Taj Mahal.


 

 

 

 

 

 

- 18 au 20 novembre : Bénares

- 21 au 22 novembre : Calcutta et vol pour Bangkok.


02 octobre, 2023

L'été joue les prolongations !

 PERIGORD VERT (NONTRONAIS)


30 sept/1er octobre 2023

Avec Lucile, Sandrine et Florence

Depuis septembre, le beau temps s'est installé. Lulu ayant bien apprécié sa découverte du mois d'août, elle a proposé à ses copines de découvrir les alentours de Nontron. C'est pratique car elle a les cartes des randonnées et ce n'est pas loin du point de rendez-vous, toujours l'aire de co-voiturage de Champniers.

Vendredi, on se retrouve vers 16 H 30 et une heure après on est déjà sur place ! Le camping de Nontron offre de beaux petits chalets à l'ombre et au calme. On peut continuer à papoter en attendant l'apéro qui sera festif, comme d'habitude !

 

Samedi : on prend la route de Mialet. Le village est désert... Le but est de faire le tour du lac qui, malheureusement est bien bas. Ensuite, on enchaine sur une autre randonnée qui nous emmène à travers la campagne et dans les bois où on trouve plein de châtaignes. 

 


 

Dimanche : comme la chaleur doit encore monter, la rando prévue est tranquille et beaucoup à l'ombre. Direction Champs Romain et le fameux Saut du Chalard. Ici, la Dronne est encaissée dans une petite vallée et nous offre de belles cascades. Pour continuer le circuit prévu, il faut passer sur la rive opposée en escaladant des troncs d'arbre ! 

 

On remonte ensuite vers Montagnac et son arboretum privé avec des essences venues d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord. Le circuit se termine à nouveau en suivant la Dronne dans un endroit charmant et moussu. La chaleur est vraiment écrasante en ce début d'après-midi mais on prend le temps de faire un tour à Nontron, sans oublier de boire un verre avant de rentrer !


 Des week-end comme ça, on en redemande ! Très facile à organiser, surtout quand la météo est parfaite, avec des paysages bucoliques dont on ne se lasse pas...

Le Film.

 







11 septembre, 2023

Le Peyrelue à notre insu !

VALLE D'OSSAU

9/10 SEPTEMBRE 2023

Avec Lulu, Philou et Xav

Les touristes sont rentrés chez eux et la rentrée est passée, on peut tranquillement descendre vers notre destination favorite ! 

Arrivée vendredi vers 17 H pour acheter du fromage chez Pujalet et boire un coup au Richelieu, ça c'est fait.... Après l'apéro, on attaque les cèpes car il faut vider le congélo !

 

Samedi : Lulu a une nouvelle idée, c'est le Pic de l'Ouradé, voisin du Peyrelue mais en plus sauvage. On part du parking du Pont de Peyrelue et, après la cabane, on bifurque à gauche dans les pâturages. Le but est d'attraper la crête menant à l'Ouradé. Mais, il faut croire qu'on a la tête ailleurs car on prend la première crête et non la deuxième. Résultat, on se retrouve sur le Géougue de Peyrelue et c'est trop tard pour faire demi-tour ! Tant pis, on refait le Peyrelue 4 ans après.... On se risque sur les crêtes entre les deux sommets mais il n'y a pas moyen de rejoindre l'Ouradé, c'est trop accidenté. On reste donc au sommet pour profiter du vaste panorama avec les vautours qui tournoient. Pour faire durer le plaisir, on descend au Port Vieux et on fait le tour du Pic d'Estrémère en restant dans les pâturages. Une belle petite bambée !


 Dimanche : Comme la route est coupée pour une course de vélo, on en profite pour ne pas prendre la voiture. On a envie de calme et d'ombre, il suffit de prendre la direction du Cirque de Balour. On ne peut pas faire plus zen ! D'abord dans les bois jusqu'à la cabane puis dans les pâturages encore plein de troupeaux. On monte jusque sur les hauteurs du plateau d'Anouilhas où la pause est magique devant un vrai décor de western ! Pour le retour, on passe par le Pas de Brèque pour arriver dans les pâturages et le col du Gourzy. Encore de nouvelles vues splendides ! Ensuite, la descente est longue mais on retrouve l'ombre de la forêt, prétexte à la méditation.


 C'est la dernière fois, cette année, qu'on est ensemble à Eaux-Bonnes. Le départ de Xav pour son tour du monde est imminent ! Mais d'autres projets sont dans les tiroirs et on se retrouvera bientôt dans notre pays préféré.... 

Les films.



19 août, 2023

Entre Périgord et Limousin

 


Parc Naturel Périgord/Limousin

du 15 au 18 août 2023

par Lucile

Déjà une semaine sans rien faire et pas de projets précis. Pour des contraintes familiales, je ne veux pas m'éloigner beaucoup ni longtemps. Après maintes hésitations et tergiversations, je choisis la destination la plus proche. J'ai sous le coude le topo de la "Grande boucle du PNR Périgord/Limousin (200 km). J'ai aussi des copies de cartes au format "vélo" mais je préfère y aller à pied car j'ai peur d'avoir trop chaud.

 

Je me concocte donc une boucle de 4 jours en me servant du tracé de la grande boucle et du GR4, avec bien sûr une part de hasard...

J1 : direction Nontron, la ville la plus proche où je veux laisser ma voiture. Après avoir repéré un sentier de petite randonnée qui me fera rattraper le tracé, je mange et hop ! c'est parti ! La météo est nuageuse et je marche beaucoup en sous-bois, parfait. Aux Chadauds, je récupère le GR4 dont je perds la trace à un moment car il a été dévié et je rêvasse un peu... A Abjat-sur-Bandiat, je trouve de l'eau au village (toilettes publiques). Le but est de trouver un coin pour bivouaquer près des étangs. Je trouve un coins calmes mais je ne suis pas tranquille car la météo annonce des orages avec rafales. Je préfère m'éloigner des arbres et je finis par trouver un grand pré au milieu des bois. C'est l'endroit rêvé pour observer les chevreuils en soirée.

J2 : il a un peu plu en fin de nuit mais l'orage est passé au loin. Comme d'habitude, je n'ai emmené que le toit d'une vieille tente avec un tarp. Je me suis faite bouffée par les moustiques et la tente est trempée par la condensation ! Je reprends sur des pistes forestières et petites routes, c'est assez varié et je ne rencontre personne... Quelques petites averses en matinée dont une assez forte à la pause de midi où j'ai la chance de trouver un abri au Moulin du Rat. Dans l'après-midi, je quitte le GR4 pour rejoindre le village de Dournazac. Ici, le but est de couper à travers la campagne pour rejoindre le tracé à St Saud le lendemain. Il commence à faire chaud. Manque de chance : la boulangerie n'ouvre que le matin et le Vival est fermé aujourd'hui ! J'ai encore de quoi manger jusqu'à demain matin, c'était "au cas où". Je fais le plein d'eau aux toilettes publiques et repars à la recherche d'un cours d'eau. J'ai de la chance, avant le hameau d'Arrivaud, je trouve un petit ruisseau issu d'une source. Je peux me laver discrètement dans le bois et rincer mes vêtements, même si personne ne passe sur le sentier ! Finalement, je vais m'installer un peu plus haut dans un pré car il y a des tiques et il fait bien humide en bas.


 

 J3 : Je continue en suivant le balisage menant au "Trou du papetier" où j'espère trouver une continuité vers le sud. L'arrivée au bord de la Petite Dronne dans les sous-bois est magique. Ici, elle est protégée car il y a des moules perlières. Bingo : je trouve un petit pont et un balisage vert qui relie les sentiers locaux entre eux. Ensuite, j'arrive comme prévu sur une petite route qui me ramènent sur le tracé de la boucle du PNR. J'arrive à St Saud vers 12 H 30. Je trouve du pain à la boulangerie mais le Vival est en train de fermer et j'ai à peine le temps d'acheter 3 bricoles. Je décide de manger au bar du coin pour garder mon pique-nique pour le soir. Cette pause me fait du bien et le patron, très sympa, me propose de l'eau. C'est vrai qu'il fait bien chaud et j'ai l'intention de descendre sur les bords de la Dronne pour me poser un peu. Le coin est vraiment agréable mais infesté de tiques donc, à 16 H, je repars en faisant des pauses régulièrement. Ne trouvant pas d'autres cours d'eau pour m'arrêter, je décide de continuer jusqu'au camping de St Pardoux. J'y arrive à 19 H 30 mais je ne suis pas pressée car j'ai tout le temps pour m'installer, prendre une bonne douche et manger un peu. 

J4 : je n'ai pas très bien dormi avec le bruit de la route, la chaleur et toujours les moustiques qui m'ont criblée de piqûres ! Il faut vraiment que je trouve une autre solution pour dormir, quitte à porter une tente plus lourde... mais au moins avec une moustiquaire ! Je pars plus tôt car un début de canicule est annoncé. Finalement, le soleil ne va pas se montrer et je vais marcher relativement au frais et à l'ombre. Un beau parcours sur une piste forestière puis dans des pâturages inattendus. Avant Nontron, je quitte à nouveau le tracé pour remonter en ville. J'y arrive vers midi et je prends le temps d'aller m'acheter à manger. En effet, j'ai repéré un coin tranquille au bord du Bandiat où je peux descendre en voiture. J'y fait une bonne pause avec baignade avant de prendre la route du retour.


 

 Encore une région méconnue à deux heures de la maison ! Et un nouveau terrain de jeu car j'ai récupéré plein de cartes de randonnées. Cette belle région est bien exploitée au niveau du tourisme vert avec des sentiers partout.

Bilan : 75 km et 900 m D+

LE FILM.


04 août, 2023

On n'est pas fâché !

 Respumoso/Grande Fâche

du 1er au 3 août 2023

Avec Philou, Lulu et Xav

Après une journée de repos et de fouinage à Oloron (chez Lindt et Leclerc Sport 😜), Xav a investi dans une nouvelle tente toute riquiqui ! Nous voici d'aplomb avec un nouveau projet. Trois jours, c'est bien : pas beaucoup de nourriture à emporter et on ne va pas loin. Contrairement à Philou et Lulu, Xav n'a jamais gravi la Grande Fâche et c'est l'occasion de bivouaquer dans un endroit splendide.

J1 : On passe le col du Pourtalet pour se rendre en Espagne, après Sallent on stoppe sur le parking de La Sarra. Il suffit de remonter tranquillement la vallée d'Aguas Limpias en suivant le GR11. Avec plein de belles cascades au passage et de l'ombre pour ne pas avoir trop chaud. C'est d'ailleurs un drôle de temps qui nous accueille sous le barrage de Respumoso. Le ciel devient gris et une faible pluie se met à tomber, avec du vent qui la sèche au fur et à mesure. On trouve refuge le long d'une cabane de chantier et on peut manger tranquillement. Ensuite, le soleil revient et on longe le lac par sa rive gauche : magnifique avec la vue sur la Grande et la petite Fâche, les Pics du Marcadau et du Cambalès ! On a repéré un petit lac où on veut s'installer au-dessus de Campo Plano. Mais là-bas, le vent est glacial et on trouve un petit balcon abrité qui fera l'affaire. On a des sources juste en-dessous pour se ravitailler, c'est parfait ! On est super bien avec une vue immense sur Respumoso et le massif du Balaïtous.


 

 J2 : Le matin, on est réveillé par les isards qui dévalent les pierriers pour aller boire.Départ à 8 H 30 pour retrouver le sentier menant au col de la Fâche. Il y a un peu de monde arrivant aussi du côté français mais ce n'est pas la foule et tout le monde ne va pas au sommet. L'ascension se fait tranquillement en suivant des points jaunes judicieusement placés et qui évitent de s'interroger sur le meilleur cheminement. Un beau bouquetin nous fait l'honneur d'apparaître. Au sommet (3005 m), on profite de la vue de toutes parts : les sommets d'Aspe et d'Ossau, les massifs espagnols, du Vignemale, de Gavarnie et jusqu'au massif du Néouvielle. Descente vite faite pour s'arrêter manger au col et terminer le retour jusqu'au bivouac. Après le farniente de l'après-midi et une tentative d'affût de marmottes pour Lulu, le ciel se couvre et on ne traine pas comme la veille à regarder le coucher de soleil.


 

J3 : Le ciel s'est dégagé pendant la nuit et il fait un temps splendide. Par contre, ça caille grave ! Une fois au soleil, ça va mieux mais on met du temps à enlever les couches de vêtement. On se réchauffe quand même dans la montée vers le col de Musales à 2570m. Comme la fin de la montée, le début de la descente est très raide dans le pierrier. Puis ça va mieux. On repère des points rouges qu'on se met à suivre. Avec un IGN espagnol sans sentier et une carte qui ne correspond pas, on essaye de se repérer sans perdre le balisage. On va chercher un peu mais on y arrive ! On atteint la piste où Lulu se rappelle être déjà descendue par un chemin plus court en passant par un étang. Mais bon, on est tiré d'affaire et on prend les raccourcis qui coupent la piste et nous ramènent tranquillement au parking. Il fait bien frais aussi en bas, encore un caprice de la météo. 


 

Ce petit périple nous console de ne pas avoir mieux profité des paysage ariégeois. La majesté des hauts sommets, la beauté des paysages lacustres et la simplicité de la vie en bivouac nous a réjouit.

LE FILM.

 

31 juillet, 2023

Trappeurs spongieux !

 HAUT COUSERANS


du 28 au 30 juillet 2023

Avec Xav, Philou et Lulu


Le circuit avait pourtant été méticuleusement préparé par Lulu, la planque de nourriture prévue, le ravitaillement en cours de route, etc... 

Vendredi 28 : la veille, nous nous sommes retrouvés à Eaux-Bonnes pour les derniers préparatifs. Xav était persuadé qu'on allait dormir en cabane et n'a pas racheté de tente. Il part donc avec sa vieille North Face rafistolée ! On fait la route jusqu'à St Girons, puis les routes se rétrécissent jusqu'à Salau et le parking des Peyrots où nous partons sur la piste pour installer la réserve de nourriture. Chose faite au-dessus de la cascade de Léziou où nous devons repasser dimanche. Nous retournons au Moulin de Lauga pour un pique-nique et un départ les sacs légers. Nous ne sommes qu'à 540 m d'altitude et le bivouac prévu 1 000 m plus haut. On attaque un sentier agréable dans la forêt jusqu'au hameau de Sahusset. C'est ensuite que ça se complique : on voit d'anciennes marques de GR et le sentier disparait régulièrement, la végétation a poussé... On perd donc beaucoup de temps et d'énergie avant de trouver la crête où on y voit plus clair. Mais nos misères ne sont pas terminées car on reperd plusieurs fois la trace dans les fougères ! On arrive enfin à la cabane de Fonta, fermée, où il y a juste de quoi installer les tentes parmi les hautes herbes. Six heures de bavantes pour en arriver là 😞

Philou a du mal à suivre, ce n'est pas la grande forme malgré le sac allégé. C'est vrai que le terrain est raide et n'aide pas à la sérénité... Heureusement, nous avons une bonne source d'eau fraiche à proximité et le panorama est splendide et très sauvage.


 Samedi 29 : la journée commence par une rude montée sur les pentes du Pic de Fonta. Là encore, plein de traces de troupeaux mais pas de vrai sentier. La descente vers le col de Pause est moins fatigante mais très longue. On attaque la remontée en suivant le GR 10. Après la pause de midi, on contourne le Lac d'Arreau pour s'engager dans les pâturages en essayant de suivre la trace sur l'IGN. Là où elle s'arrête sur la carte, elle s'arrête aussi sur le terrain ! Le ciel se couvre et nous avons une grosse montée à faire jusqu'aux abords de la cabane de Berbegué où nous comptons trouver de l'eau. On est à sec ! Quand on y arrive, elle est fermée et le captage goutte à peine. Il doit y avoir une autre cabane ailleurs vu le nombre de brebis mais on ne sait pas où ! On décide de basculer vers le vallon suivant. On découvre finalement, sur la crête, une nouvelle cabane fermée mais avec un captage qui fonctionne. Ouf ! on a juste une petite place pour s'installer devant. Xav se met au ras de la cabane sous le toit sans gouttière... Est-ce bien judicieux ? Non ! Il se met à pleuvoir en début de nuit et il passe sa nuit trempé.

 


 Dimanche 30 : les troupes ne sont pas fraiches au réveil. Les affaires de couchage de Xav sont toutes trempées et le brouillard ne laisse pas espérer un séchage rapide. De son côté, Philou est fatigué est appréhende la prochaine étape qui est longue. Lulu propose un redécoupage des étapes en dormant à proximité de la planque de nourriture, en espérant du soleil pour sécher les affaires. On attaque donc la suite du circuit dans un brouillard dense et on s'aide du GPS pour trouver l'Escale de St Girons, passage menant à la descente. Splendide endroit avec l'accueil d'un vautour, suivi d'une crête gazeuse à souhait. Dommage qu'on ne puisse pas voir le paysage ! Ensuite, la descente est glissante et pénible sous le crachin, on arrive même à s'égarer à cause d'un balisage soudain ! On rejoint enfin un bon sentier qui mène à la piste et on peut enfin s'arrêter manger dans un endroit sec. Les garçons n'étant plus du tout motivés et la météo peu engageante, on décide de descendre récupérer la nourriture à la planque et de partir chercher la voiture. Comme il n'est pas possible de trouver un hébergement un dimanche soir, on rentre tranquillement à Eaux-Bonnes.

LES PHOTOS.

Lulu est un peu déçu de ne pas avoir terminé ce circuit qui promettait d'être grandiose côté espagnol. Il faudra y retourner, d'une autre manière plus light... on se fait vieux !


24 juillet, 2023

Voguons sur l'Isle !

Dordogne : descente de l'Isle en canoë

de Savignac-les-Eglises à Montpon-Ménestérol

du 18 au 23 juillet 2023 

Avec Lulu et Philou

Comme en 2021, nous avons la chance d'avoir un été moins sec. Nous continuons à explorer les rivières du bassin de la Dordogne. L'Isle prend sa source non loin de celle de la Dronne et elles se rejoignent à Coutras. Nous partons sans trop savoir où se fera le départ ni l'arrivée, avec peu de renseignements sur la navigation.


J1 : départ pour Corgnac où nous constatons que le niveau est trop bas, même chose à Coulaures malgré l'arrivée de la Loue. Nous jetons notre dévolu sur la base de loisirs de Savignac. En effet, on peut y laisser la voiture et embarquer facilement. C'est donc parti, en cette fin de journée où il fait très chaud. Après deux heures, on s'arrête avant le Moulin à la sortie de Sarliac, près d'un champ de maïs.

J2 : les passages des nombreux seuils et barrages se font au petit bonheur, la plupart sont en mauvais état. Celui du château de Rognac possède un petit rapide très sympa. Il est vrai qu'on s'ennuie un peu car pas de courant du tout ! Après Charrieras, on trouve des passes à canoë pour la traversée de Périgueux. Elle se fait tranquillement car les berges sont arborées et on ne voit guère la civilisation. Juste un peu de cirque près des quais avec pédalos et animation, mais peu de gens. On s'arrête dans les faubourgs de la ville dans un parc plus ou moins abandonné. Le soir, nous avons la visite d'un jeune réfugié pakistanais qui demande à faire un tour de bateau. Il conduit Philou vers un point d'eau pour remplir le jerricane.

J3 : la suite est très bizarre, on tombe sur un panneau d'interdiction de naviguer entre "les Izards" et "Toulon". En fait, la rivière s'étale, il n'y a pas de fond et plein de végétation. On passe quand même car cela représente 1,5 km et on ne veut pas déjà sortir le charriot (ce qui pourrait se faire à pied par le GR). Le seuil de Toulon est hors d'eau. Ensuite, on trouve soit des passes menant dans des rochers ou ronces, soit des seuils en pentes douces... donc on passe tout à pied en laissant glisser le canoë ! Avant St Astier, on trouve une ligne d'arrosage au milieu de la rivière (?) et on se fait copieusement mouiller... Stop au camping du Pontet, désert, tenu par deux jeunes très sympas. Ils se plaignent du peu de touristes. Nous avons constaté que les loueurs de canoë ne font pas recette ou n'existent plus. Par contre, la nouvelle voie verte rencontre un grand succès, de nombreuses passerelles ont vu le jour et ça a du coûter cher !

 

J4 : journée où on ne s'est pas ennuyé... après deux rampes à canoë bien marquée, on commence à rencontrer beaucoup d'infranchissables à contourner. Le pompon revient à Coly où on fait carrément un détour par le hameau pour demander aux habitants si on peut traverser les prés ! On s'arrête avant un énième infran à Sourzac.

J5 : Après des seuils plus reposants, pause à Mussidan pour le ravitaillement. Ensuite, on fait connaissance avec les fameuses écluses à l'abandon (38 entre Périgueux et Coutras). Les panneaux nous mènent vers le canal, à l'écluse il faut débarquer au ponton, monter le bateau et refaire le travail inverse derrière l'écluse ! La jussie envahie les berges et les canaux. Dans quelques années tout cela sera inutilisable... On est crevé en fin de journée, on trouve un beau bivouac en pleine campagne avant Bénévent. Enfin un endroit loin des routes !

J6 : Un seul débarquement au Moulin de Duellas. Même ici, la location de canoë n'était pas ouverte... Un dernier seuil en piteux état à Chandos . En plus, par endroit la rivière est sale, des choses suspectes flottent à la surface... Nous avons décidé d'arrêter à Montpon car la navigation devient sans intérêt avec un paysage de champs de maïs et peu d'aménagement. On s'installe au camping et Philou part en train + auto-stop + marche pour rejoindre Savignac et ramener la voiture. Ici, le camping est pratiquement plein : il possède une piscine et c'est le royaume du pêcheurs.

Nous sommes très étonnés d'avoir trouvé cette rivière à l'abandon et souvent monotone. Sa voisine la Dronne est si sauvage et tumultueuse jusqu'à la fin ! Mais c'est une expérience intéressante avec de nouveaux aléas à gérer et des décisions à prendre, c'est toujours enrichissant !

L'album photos.


17 juillet, 2023

La charentaise enchantée !

Tour VVT famille Nord Charente

du 14 au 16 juillet 2023

Par Lulu

Pour débuter les vacances, quoi de mieux qu'une petite sortie en solo et pas loin.

J1 : Cette fois, départ de chez ma soeur à Anais au nord d'Angoulême en ce 14 juillet où il fait très chaud. Heureusement, il souffle un vent frais et je pars vers 17 H 30. Le but est d'aller m'installer en bord de Charente. Mais avant cela, il y a quelques côtes ! J'attrape le GRP de l'Angoumois et me voilà à suer sang et eau dans les ruelles pentues de St Amand de Boixe que je ne connaissais pas ! Je longe des éoliennes très impressionnantes pour filer vers Xambes où je me ravitaille en eau au cimetière. Enfin, c'est une descente vers la fraicheur du bord de Charente dans la prairie de Mentresse. Un beau petit coin au bord d'un sentier.

J2 : le temps est couvert et il fait plus frais, parfait ! Je passe par Ambérac et à l'Est de Fouqueure par des petits chemins forestiers.Je récupère le GR36 sur quelques kilomètres et suis obligée de m'abriter d'une averse sous le tunnel de la LGV. Le temps reste gris mais ça va. Une pause au cimetière de Juillé pour une visite aux lointains ascendants. Puis c'est de nouveau les chemins agricoles pour rejoindre Nanclair où je suis attendue pour le déjeuner ! Mon frère m'installe un garde-boue à l'arrière et c'est déjà mieux pour ne pas se faire crépir... Après un arrêt chez ma tante à Salles de Villafagnan, je longe à nouveau des éoliennes pour partir vers le beau village de Verteuil où j'amorce ma descente vers le sud. Nouvelle petite averse. Je trouve un nouveau coin tranquille pour bivouaquer après Chenommet.


J3 : pour profiter au mieux des méandres de la Charente, je passe par Aunac, Bayers et Moutonneau avec de jolies passerelles et un passage hyper raide en forêt. Je dévie ma route vers St Front pour une pause café chez mon oncle et ma tante. Ensuite, il ne faut pas trainer pour être à Anais pour le déjeuner ! Je ne suis pas loin à vol d'oiseau mais il y a plein de petites vallées à traverser : la Son-sonnette, la Bonnieure avant St Ciers et Nanclars. J'ai ensuite la bonne idée de vouloir raccourcir le trajet en gardant une petite départementale qui me mène à Aussac. C'est le point culminant du coin à 160 m d'altitude ! Puis c'est plus tranquille avant la dernière côte du Breuil d'Anais !

 

Décidée au dernier moment, cette escapade m'a fait un bien fou. Ces endroits méconnus valent le détour pour leur quiétude et leur authenticité.

Bilan : 93 km et 550 m D+

Le petit film ICI.


03 juillet, 2023

Quelques sommets au pas sage !


 PICO ROYO - ROCHER DES CINQ MONTS

1/2 JUILLET 2023

Avec Xav, Lulu et Philou

Cette fois, nous sommes tous disponibles pour se retrouver avant le rush de l'été. C'est encore calme à Eaux-Bonnes et on compte bien en profiter même si la météo est annoncée humide.

Samedi : direction le Col du Pourtalet, enfin ouvert après des travaux. On descend juste un peu pour se garer à 1600 m . La route menant au parking d'Anayet est fermée à cette saison. Il faut donc monter à pied vers la station avec les nombreux randonneurs qui vont tous au lac d'Anayet. Comme à notre habitude, nous avons trouvé une destination tranquille. On bifurque à gauche dans un petit vallon et on se retrouve seuls. Montée dans les pâturages jusqu'à l'étang de Lamazuso où fait une pause. Le brouillard enveloppe les sommets. Nous continuons vers le sommet du Pico Royo à 2 430 m où le soleil veut bien se montrer un peu. On aperçoit la Pena Telera mais pas les gros sommets frontaliers. Le pique-nique est fort agréable, seuls sur notre promontoire. On se fait un peu arroser par le crachin à la descente mais le soleil réapparait régulièrement.

 


 La soirée sera festive, comme d'habitude avec une raclette au fromage de brebis arrosée de vin d'Albanie !

Dimanche : la météo s'annonce clémente et nous partons vers un petit vallon qui nous fait de l'oeil depuis longtemps. Au village de Bielle, on continue sur la petite route dans le vallon du Boila et on stationne à la cabane de Bourdiou d'Aspeigt. Là, on continue sur la piste forestière qui monte tranquillement le long du cours d'eau. Peu à peu, la végétation laisse place aux pâturages et on arrive à la cabane d'Ibech avec de nombreux troupeaux de vaches. Le pic de Lauriole se cache dans le brouillard et notre destination aussi !

On continue dans le bois des terres inconnues, un nom bien poétique ! Au col suivant, on découvre d'immenses pâturages dans le Cirque des cinq monts. On se fait un peu arroser en montant au Rocher des Cinq Monts mais on peut y manger, même si la vue n'est pas très étendue. La descente est magnifique parmi les troupeaux de vaches, brebis et chevaux, avec le cirque qui se dévoile de temps en temps.

 

 

 Le sentier de retour, défoncé par les animaux et extrêmement boueux ! Au col de la Courade, nous prenons droit dans la pente et dans les fougères pour éviter un long détour. On retrouve une piste mais c'est de courte durée car celle qui doit nous mener en bas n'existe plus ! Ou plutôt : est envahie par la végétation... Xav se transforme en Indiana Jones pour s'attaquer aux ronces et orties qui barrent le chemin. Après maints efforts et transpiration, on retrouve enfin un sentier plus confortable jusqu'à la petite route. C'est comme ça quand on veut s'organiser son propre circuit ! Mais, au moins, ça fait des souvenirs et on a vu du pays !

Prochain rendez-vous pour nous trois fixé le 27 juillet, un long périple nous attend et sans doute encore quelques péripéties ariégeoises !

L'album photos.



26 juin, 2023

Millevaches for ever !

 GRP de Millevaches

du 23 au 25 juin 2023

avec Lulu et Philou

Une sortie prévue en montagne repoussée au week-end suivant, pour diverses raisons, nous a donné envie de partir tout de même dans un endroit vallonné. Ce sera donc la basse montagne avec ce GRP, que Lulu gardait dans un coin pour une occasion.C'était parfait pour un week-end improvisé la veille : 50 km et 800 m de dénivelé.

- Départ vendredi pour arriver vers 17 H 30 au point de départ choisi, à St Merd-les-Oussines. Le sentier débute avec quelques montées raides dans la forêt. Ensuite, un chemin agricole louvoie entre les pâturages où il est barré par quelques grandes flaques d'eau. Arrêt vers 20 H près du cours d'eau au pied du Puy du Moulin. On s'installe à l'orée de la forêt. Un joli petit coin malgré l'attaque des moustiques !

- Samedi : Philou a eu le malheur de laisser le réchaud vissé sur la bonbonne de gaz et elle s'est vidée ! Donc, petit déjeuner sans thé.... A Peyrelevade, on s'arrête pour acheter de quoi faire un pique-nique pour le soir et faire le plein d'eau à la fontaine. Quand on repart à 10 H, il fait déjà bien chaud. Après Vinzan, on passe sur le pont de la toute jeune Vienne. Heureusement, dès qu'on monte vers 800 m d'altitude, le vent frais nous fait du bien. On a même un peu froid lors de la pause de midi, à l'ombre près du Puy de Belle Biche. Ensuite, n'ayant rien à faire au village de St Setiers, on l'évite en coupant directement par un chemin qui nous offre une vue splendide sur le massif du Sancy. A Soulaneix, on retrouve le tracé et cette économie de 3 km nous permet de pousser jusqu'à l'étang de Montély. C'est l'endroit parfait pour passer la nuit sur une terrasse et avec le déversoir du lac près du petit moulin. Là, c'est plutôt l'attaque des tiques !


 - Dimanche : il fait déjà chaud quand on part un peu avant 9 H. On est content de retrouver de l'air dans la montée vers le Puy des Pouges. Le soleil tape dur en arrivant à Chavanac où Philou pensait trouver de l'eau. Du coup, on va s'installer au bord de la Vézère dont la source n'est pas loin. L'endroit est super pour une pause les pieds au frais. Mais cette eau tourbeuse encrasse vite le filtre et Philou a du mal à obtenir un demi-litre. On repart ragaillardi en passant par la forêt. Comme nous n'avons pas le temps de faire le grand tour par la tourbière de Longeyroux, nous coupons par la forêt. Nous serons à l'ombre pratiquement jusqu'à la fin. La Vézère nous accompagne de l'Etang des Oussines à St Merd où nous arrivons vers 15 H 30. La fontaine du village est la bienvenue pour se rafraichir ainsi qu'une pause au café du lac de Viam. on s'est quand même bien déshydratés !

Voilà un beau week-end improvisé ! C'est toujours un plaisir de gambader dans les forêts et la campagne déserte, traverser les petits hameaux et villages de granit, découvrir les rivières naissantes et dormir dans la nature. Merci la Corrèze !

 L'album photos.



05 juin, 2023

Entre Gartempe et Anglin

 3/4 JUIN 2023

ST PIERRE DE MAILLE (86)

avec Lucile, Sandrine et Florence

Encore un week-end filles ! mais sans Mathilde toujours en convalescence et Karelle indisponible, dans un endroit choisi par facilité pour se retrouver. Maintenant que Florence est bretonne, elle peut rejoindre Sandrine à La Roche. Rendez-vous au péage de La Crèche et il ne nous restait plus qu'1H30 de route pour rejoindre le charmant camping du Grand Pré à St Pierre de Maillé.

Les vallées de l'Anglin et de la Gartempe se prêtent à de belles randos : endroits ombragés, le long des berges ou dans la campagne à travers les hameaux.

Le week-end a commencé par un apéro breton : chouchen, bière, andouilles et tartinades en tous genres !

Samedi : départ de St Pierre pour longer la Gartempe puis l'Anglin où on a marché sous de belles falaises calcaires. Passage à Angles pour faire une boucle dans la campagne et revenir passer le pont. Le retour vers St Pierre s'est fait en coupant par des bois très jolis et retrouver ensuite du balisage. Gavage de cerises au passage ! et on est rentré se reposer avant un petit resto au village.

Dimanche : Florence ayant une douleur sous le pied, on choisit une rando plus courte (12 km) autour de La Bussière avec de belles vues le long de la Gartempe. ça nous permet, de ne pas rentrer trop tard et de moins souffrir de la chaleur. 

Nous ne pourrons toutes nous revoir qu'en septembre mais le rendez-vous est déjà donné en espérant être plus nombreuses !

L'ALBUM PHOTOS.

 

 

 


30 mai, 2023

Bonheurs printaniers !

 VALLEE D'OSSAU


27/28/29 MAI 2023

Avec Xav, Lulu et Philou

Nous voici de nouveau réunis pour un week-end de rando dans la vallée. Nous avions prévu de bivouaquer mais de forts orages sont annoncés et les trois cols sont fermés ! Mais nous avons de quoi nous occuper à cette belle saison !

 

Samedi : Lulu a envie de monter au Pic d'Ayous. Le but étant de voir le moins de monde possible, ce n'est pas compliqué... Après avoir franchi le barrage de Bious, on monte dans la forêt dans la vallée d'Aas de Bielle, jusqu'au Col. Un beau coin très sauvage avec vues sur la vallée d'Aspe. Nous ne verrons les premières personnes qu'au sommet à 2288 m, et ce n'est pas la foule. La vue est splendide sur l'Ossau, les lacs et les sommets espagnols. Nous voyons aussi le défilé des gens qui montent vers le refuge et les lacs d'Ayous, et nous ne sommes pas encore en juillet ! Nous repérons une brèche dans la barre rocheuse avant le pic des Arougos. C'est l'occasion de faire quelques acrobaties après manger... ce petit raccourci nous mène sur des sentiers à moutons et nous pouvons rattraper le sentier qui remonte vers le col d'Estibère. Là encore, un endroit très sauvage et magique ! Au col, nous retrouvons la vallée du matin que nous descendons tranquillement jusqu'au parking. Un coup à boire à Laruns, achat de fromage et on rentre pour préparer un bon apéro dinatoire.


 Dimanche : cette fois, c'est Xav qui demande à monter au Pic de la Gentiane qu'il ne connait pas. On se gare à Goust où la montée est horriblement raide sur les 400 m jusqu'au  plateau de Lusque. Puis ça reprend dans la belle forêt de hêtres. L'orage qui grondait au loin se transforme en petite pluie quand on arrive sur les pâturages. Heureusement, la petite cabane de Besse nous attend et nous y trouvons refuge avec 5 charentais qui veulent bivouaquer. Au bout d'1/2 heure, le soleil apparait et on peut continuer jusqu'au Pic de la Gentiane à 1700 m. La vue sur la vallée, le cirque de Besse, l'Ossau... tout est beau ! Nous descendons tranquillement sans nus mouiller, la pluie reprend plus tard dans la soirée.

 

Lundi : pour changer de coin, direction Gourette où  nous décidons de faire le tour des lacs. Très bonne idée de commencer par le lac d'Uzious car nous sommes seuls. La  neige est encore présente en fond de vallée où il faut se faufiler le long de la conduite. Ce passage délicat en mode escalade sur rocher est très agréable. On débouche sur le lac encore enneigé, splendide ! Ensuite, on évite les névés comme on peut pour rejoindre le GR 10. Mais les pieds sont déjà bien mouillés et la neige est de plus en plus épaisse. Ce sera d'ailleurs très facile de descendre vers le lac d'Anglas en filant tout droit ! Pas trop de monde, on peut manger sur la pelouse au soleil. Puis on attaque la descente sur le sentier caillouteux. A la cabane de Coste de Goua, Lulu a envie de gambader dans les pâturages et on s'engage sur la rive droite du torrent. Un vrai bonheur parmi les fleurs avec des vues splendides sur le Pène Sarrière. La journée se terminera de façon bucolique parmi les vaches avec un concert de sonnailles. ça ne donne pas envie de rentrer 😢

On traine encore un peu en buvant un verre sur la terrasse du Richelieu. Ce week-end a été particulièrement plaisant, sans aller bien loin et en choisissant judicieusement les massifs à visiter. 

L'album photos.