27 novembre, 2017

Andouillettes et premières neiges


 Moulle de Jaut
25/26 novembre 2017
Trappeurs : Xav, Lulu, Philou + David


Motivés ! nous l'étions pour partir en ce week-end sans annonce très folichonne au niveau météo. Mais, on avait déjà 15 jours de retard pour arroser la cinquantaine de Xav !

Vendredi soir, on arrive aux Eaux-Bonnes et on ouvre une bouteille de champagne pour commencer les festivités.

Samedi matin, il pleut depuis une bonne partie de la nuit : on prépare les sacs à dos en attendant que ça se calme. En fait, on  attend toute la matinée ! On commence déjà à réviser nos projets de cabane à 4 heures de marche, en se rabattant sur une cabane découverte par Xav lors d'une balade en VTT sur le piémont. 
A midi, on se console en ouvrant un pot de pâté et une conserve de confits de canard... on ajoute à cela une bouteille de rouge, des petites patates sautées, et on se sent déjà mieux !
Donc en début d'après-midi, malgré le temps médiocre, on part direction Louvie-Soubiron puis la piste jusqu'à Listo.Le crachin est toujours présent mais on voit des trouées de ciel bleu. Au  bout d'une heure et demie, on arrive à la cabane de Soum de Laroum à 1 240 m. Là, il se met à neiger dru pendant un bon moment. Il y a du bois dans la cabane mais, comme on a le temps, on refait le plein de bois mort pour les suivants.
Comme d'habitude la soirée se déroule tranquillement : thé, parties de cartes, apéro.. Ensuite, on  dégaine les andouillettes et les patates à la braise avec une bonne bouteille. Xav aura droit à sa petite bougie sur le gâteau !

Dimanche, il fait 9° dans la cabane, on s'attendait à pire ! Départ à 9 H 00 vers le col de Louvie. Nous avons l'intention de gravir le Moulle de Jaut et le seul topo qu'on a trouvé nous disait : "au col de Louvie, suivre l'arête sud du Moulle de Jaut". En gros : débrouille toi ! car l'arête sud existe mais elle est bien loin du col.
Finalement, on trouve un cheminement assez évidant en contournant la crête d'Aygue morte jusque dans le cirque de Lacarra, magnifique endroit tout enneigé, avec des isards qui nous observent. Le soleil se pointe et on a vite chaud. Ensuite, on trouve une pente pas trop raide pour déboucher sous le sommet. Il nous reste 200 mètres de montée dans les cailloux cachés sous la neige. Xav nous fait une belle trace.
Le ciel s'est dégagé et nous arrivons au sommet à 2 050 m pour admirer les sommets de Gourette et l'Ossau, les sommets de la vallée, le piémont et la plaine de Pau. Quelle récompense ! 
Pour la descente, on décide de faire court en prenant le vallon d'Aygue Morte. On part un peu trop à droite et on se retrouve dans des pentes raides : petite couche de neige + feuilles mortes + rochers... Quelques glissades plus loin, on rejoint enfin le GRP et la cabane d'Aygue Morte. De là, c'est facile, on suit le sentier boueux le long du torrent. Ensuite, on cherche la cabane un petit moment ! Lulu se rendra compte ensuite qu'elle est mal noté sur la carte.
A la cabane, il est 14 h ! On a faim et en plus il faut nourrir un chien de chasse perdu qui s'incruste ! Il reviendra avec nous sur la piste jusqu'à Listo.

Les photos ICI.

 



25 octobre, 2017

Encore l'Ariège !



Cabanes d’Aulus : du 24 au 28 octobre 2017.

Par Lulu et Philou.


Un coin où Lulu rêvait d’aller depuis longtemps… On s’était déjà pris un but en mai 2013 en tentant la montée à la Cabane de Larcarde sous la neige….

Cette fois, on attaque depuis Aulus pour une boucle sur 5 jours. Un temps superbe est annoncé, ça tombe bien car peu de bois pour se chauffer dans ces contrées désertiques !


J1 : Le départ se fait de la piste vers 960 m (au-dessus de la fontaine de Carboue). Ensuite, on rejoint rapidement le GR10 et on passe au ras de la magnifique cascade d’Ars. On quitte le GR pour continuer dans la vallée d’Ars en longeant les étangs de Cabadas, Las Touetos et la Hille. C’est à 1680 m qu’on trouve la cabane de la Hille, deux bas-flancs et assez petiten mais très jolie vue de l’extérieur. Le torrent n’est pas loin.


J2 : on monte sur la rive gauche de la vallée pour jeter un œil à la cabane du Turon d’Ars à 1850 m. ça vaut le détour ! Elle est neuve et de forme octogonale, toute en bois avec un petit poêle. Ensuite, on redescend pour récupérer notre sentier qui continue jusqu’au fond de la vallée. On arrive dans un gros pierrier et on suit les traces jusqu’au Port de Sounou à 2370m. Là, c’est une vue le massif du Pic d’Estats et du Montcalm un peu enneigé, les multiples lacs autour de Cercastan. Après une pause à griller au soleil, on continue en montant vers la base ouest de la Pointe de Rabassère. On profite de la vue sur le Pic de Certascan et le Montvallier. On en finit pas de voir de beaux coins de bivouac au bord des petits étangs, il faudra revenir l’été ! Ensuite, c’est une interminable descente jusqu’à l’étang de la Hilette. La fin du sentier est carrément vertigineuse et il ne faut pas glisser ! La cabane de la Hilette est en métal et super bien équipée avec des lits superposés. Une brebis abandonnée nous tient compagnie.


J3 : après une vaine tentative pour trouver le sentier qui contourne le lac, on reprend la partie raide du sentier de la veille pour ensuite bifurquer à gauche. Là encore, l’itinéraire est compliqué car peu marqué, des herbes hautes et glissantes. Avant d’arriver au Mont Terquet, le sentie se termine avec un à-pic de 300 mètres ! Pour arriver dans la vallée de Turguilla, nous subissons encore quelques passages vertigineux. La descente vers l’étang de Piède est plus tranquille, c’est la journée la plus chaude et on le sent ! Pause de midi près du déversoir de l’étang de l’Astoue. Ensuite, on monte tranquillement à la cabane de Turguilla à 2000 m au milieu des pâturages. C’est la plus joli avec des lits superposés en bois, matelas et un captage d’eau dehors. On s’installe et on part faire un tour du côté de l’étang de Réglisse. Puis, on a le temps de faire la toilette au soleil et la lessive.  Deux jeunes et leur chien arrivent dans la soirée, peu équipés, ils font griller leur viande dehors sur un feu de bois.


J4 : C’est reparti pour une grimpette très agréable jusqu’au Pic de Séron à 2490 m. On profite de la vue sur les crêtes frontières et les vallées environnantes. Après, c’est un cauchemar ! une descente affreuse dans du pierrier jusqu’à l’étang d’Aubé. Ensuite, le répis est court car le sentier est toujours parsemé de passages pierreux. On voit la mer de nuages qui remonte d’Aulus. Comme par hasard, c’est là qu’on a décidé de couper pour faire une partie hors sentier ! Avant le col Cerda, on bifurque à droite pour rejoindre un sentier à montons. On y fait la pause de midi, il commence à faire froid et on est dans le brouillard. La suite n’est pas très rassurante car les traces se perdent et la pente est vertigineuse et glissante. On trouve le passage clé à 1810 m. C’est une barre rocheuse qui se passe en descendant par un goulet étroit et glissant. Pas triste ! mais on sait qu’après le terrain est plus sympa. En effet, après quelques acrobaties, on se retrouve dans des pâturages en pente douce. Le but maintenant est de descendre pour trouver des ruines, près du GR10. Bien entendu, c’est à ce moment-là où le brouillard s’épaissit et on n’y voit pas à 10 mètres ! Mais on est bon : le bruit d’un cours d’eau nous aide et on tombe directement sur les ruines puis un beau sentier balisé. Ça nous repose bien ! Dommage que le temps se gâte, le crachin se met à tomber et on ne profite pas du beau val de Garbet et de ses chutes d’eau.

Le but d’aujourd’hui est la cabane de Guzet, 400 mètres plus haut. Plutôt fatigués par cette journée, on décide d’aller plutôt jeter un œil à la cabane de Bazets. Mais c’est peine perdue, elle est insalubre. Pluie + fatigue + découragement : on ne se voit pas remonter 400 mètres, se mouiller, trouver du bois humide et descendre demain sous le crachin. Donc, on décide d’arrêter là et de descendre. On rejoint la piste et la voiture en moins d’une heure. En bas, il fait meilleur et moins humide. On trouve un gite super sympa et pas cher à Aulus : la Goulue.


Bravo à la CDC du Canton d’Oust pour le travail de rénovation de ces belles cabanes ! On aura l’occasion d’y revenir à d’autres saisons, bien que ça ne doit pas être très facile l’hiver… En tout cas, encore une belle expérience du wild ariègeois, comme on l’aime !



Les photos ICI.




02 octobre, 2017

Un nouveau concept !

EAUX-BONNES/GOURETTE
Septembre 2017
Avec : Xav, Jako, Lulu, Philou, Cliff.

Un nouveau concept est né chez les trappeurs : le week-end gastronomie et terroir ! Bref : week-end glandage.... ou presque ! Bon, là il faut bien le dire, le temps ne nous a pas trop incité à sortir...

Sur l'invitation de Xav à la fête du fromage de Laruns en cette fin septembre, nous sommes peu à répondre à l'appel, mais il y a de la qualité !

- Vendredi arrivée chez Xav à 20 H 30 : apéro, bouffe, papotage...
- Samedi : lever 9 H, petit déj., jeux de cartes, omelette aux cèpes, visite de la centrale hydro-electrique de la SHEM à Laruns puis un petit tour à la fête du fromage, achats pour le soir. 
Soirée : apéro, raclette avec charcutailles de chez Lahouratate et fromage de brebis, tarte aux myrtilles !
- Dimanche : le temps est un peu dégagé, on monte à Gourette et on décolle vers 10 H, direction le Lac d'Anglas. Arrivée sous le crachin au bout de 2 heures, on s'abrite à l'entrée de la mine pour manger et on redescend dans l'humidité.

Voilà un programme qui, vu la météo, n'était pas si mal que ça ! A refaire, entre deux sorties crapahutage ou remise en forme...

Les photos ICI



25 août, 2017

Des sommets à deux pas de chez soi



Pics du Lurien et Arriel : 19/20/21 août 2017

Par Xav et Lulu



Comme à son habitude, Lulu a besoin d’air fin août avant de reprendre le boulot, donc direction les Eaux Bonnes !



J1 : C’est parti pour 3 jours dans la vallée d’Ossau. On part du lac de Fabrèges pour une rude montée le long du torrent et dans le brouillard. Contrairement à Xav qui passe son temps à monter à l’Aubisque en vélo, Lulu a moins d’entrainement physique…. Ouf ! 900 mètres de montée suffiront donc, on s’arrête sous la prise d’eau à 2100 m. Pas facile de trouver un coin plat et sans caillou !



J2 : On continue la montée. Passage à la cabane de chasseurs un peu branlante mais qui peut servir… On arrive au lac dans son écrin de verdure puis au col du Lurien où on peut déposer les affaires sous un rocher. Légers, on attaque les pierriers et quelques petits couloirs où il faut mettre les mains. Sommet du Lurien à 2826 m. Belle vue dégagées sur tous les sommets environnants  jusqu’à la vallée d’Aspe. On redescend au col pour se remplir la panse et c’est parti pour une petite descente jusqu’au barrage d’Artouste. Là, on ne s’attarde pas car c’est la fête à neuneu à cause du petit train qui déverse un nombre incalculable de touristes en tongues. Sans parler de ceux qui se filment à poils dans le lac… Dure et chaude montée jusqu’au Col d’Arrious, mais c’est déjà plus calme !

Ensuite, c’est le bonheur : bivouac de rêve au bord du lac d’Arrious. Là, c’est Xav qui peaufine son bronzage intégral…
 
J3 : lever tôt pour éviter la chaleur. En effet, on est bien tranquille pour la traversée jusqu’au col de Sobe et dans la montée jusqu’au Col d’Arriel. On attaque les pierriers puis une petite grimpe sur les rochers qui donnent des sueurs froides pour la descente. Au sommet du Pic d’Arriel, à 2824 m, toujours la même belle vue, avec en plus les sierras espagnoles et le Vignemale au loin.

Finalement, la descente sera plus cool car on voit le tracé qu’on a loupé à la montée et qui est moins scabreux. Mais, il ne faut quand même pas louper une marche sinon c’est direct dans le lac d’Arremoulit !

Il commence à faire bien chaud et on plaint les espagnols qui montent un peu tard. Pour nous, c’est le repos au soleil près du bivouac, on n’a pas envie de rentrer ! Ensuite, c’est la descente en 2 heures jusqu’au Caillou de Soques. Là, franchement, on avait prévu de descendre sur le sentier le long du torrent mais le soleil cogne fort. Donc, Xav étant trop timide, c’est Lulu qui fait du stop pour aller récupérer la voiture à Fabrèges.


Très chouette périple en Ossau, pas compliqué à organiser pour deux trappeurs avisés et motivés !


L’album ICI.


20 août, 2017

Un grand périple aquatique !



Descente de la Charente en Canoë : Juillet/Août 2017

Par Lulu et Philou


Notre projet est né sur un ponton de la Charente l’année dernière et a pris forme au fil des mois : achat d’un canoë et du matériel nécessaire, repérage du point de départ navigable, entrainement avec Cliff. Pour finir, une tentative de descente de la Seugne qui nous en a bien fait baver mais nous a servi de test : moulins à profusion, bain de boue, marche à pied, troncs d’arbre barrant le passage… Nous étions donc prêts pour le départ.

Lulu a découpé le tracé en 11 étapes de Benest à Courcoury avec 20/25 km par jour. Nous avons alterné bivouac et camping dans des endroits très calmes pour la plupart.

Les 3 premiers jours furent assez éprouvants avec un temps maussade, de nombreuses montées/descentes du bateau à cause des digues, moulins et niveau d’eau trop bas. Certains tronçons n’étaient pas aménagés et ont donné lieu à des traversées de champs d’orties, barbelés, prairies à vaches, etc…. Il a souvent fallu décharger, monter le bateau sur le charriot, recharger... Les journées furent longues !



Ensuite, après Ruffec, nous avons trouvé notre rythme de croisière et les clubs locaux ont fait du bon boulot au niveau des indications (à part Aunac où on est passé dans une propriété privée !). Après Angoulême, c’est le royaume des écluses que nous avons appris à manipuler, mais finalement on en a évité plusieurs grâce à des passes aménagées ou des digues peu pentues. Jusqu’à Brives sur Charente, nous avons eu accès à des petits bras annexes très jolis dans les sous-bois. Ensuite, c’était un peu plus monotone car on descendait moins pour se dégourdir les jambes !

Après une pause  à la maison, nous sommes repartis pour les trois derniers jours jusqu’à Port des Barques. Philou a étudié les horaires de marées et ça nous a bien aidés pour une descente beaucoup plus rapide à partir de St Savinien.
A Tonnay-Charente, nous étions installés sur l'ancien terrain de camping où subsiste un robinet. Le Président du Club Nautique a eu la gentillesse de nous ouvrir les portes de son local pour accéder aux sanitaires. Merci à lui pour l'accueil, ainsi qu'à Marco pour le transport au départ, Karelle pour le ravitaillement à Ruffec, Flo pour le pique-nique à Aunac.



Quel périple ! La vie de trappeurs en Poitou-Charentes, dans un cadre sauvage, que demander de mieux ? D’autres projets vont naître bien sûr….




L’album photos ICI.





23 juillet, 2017

Retrouvailles des Népalais



PIC D’ENFER/MUGA NORTE – 18/19/20 JUILLET 2017

Trappeurs : Xav, Lulu, Philou




Les « Népalais » se sont retrouvés pour un petit périple de 3 jours en Espagne. Temps mitigé mais on ne s’est rien pris sur la tête !



J1 : Lulu et Philou retrouvent Xav aux Eaux-Bonnes. On est dans une période de forte chaleur et on est pressé de trouver un peu de fraicheur là-haut ! Départ de Banos de Panticosa où on prend le GR11 qui commence par du raide. Les sacs sont lourds… On admire le très beau cirque glaciaire et les cascades issues des nombreux lacs. Nous trouvons un beau coin de bivouac à 2250 m, à l’extremité nord-ouest du lac de Bachimana, près du torrent. Le vent est glacial et il pleut pendant la nuit.


J2 : ciel bas mais pas menaçant. Nous partons plein ouest en direction des lacs Azul, face aux restes du glacier des pics d’Enfer. Au col d’Enfer, à 2720 m, c’est le début des cailloux à n’en plus finir… Nous montons trop tôt vers la crête et on se retrouve sur du terrain aérien, il faut descendre pour trouver le tracé dans le rocher blanc. Ensuite, on s’égare de nouveau sur du terrain scabreux. Lulu et Philou, fatigués, s’arrêterons non loin du premier sommet des Pics d’Enfers pendant que Xav arrive en haut. On ne tarde pas à descendre car le vent est toujours glacé ! La descente sera plus agréable, avec quelques rayons de soleil et on retrouve notre beau bivouac. La soirée et la nuit seront également moins froides.


J3 :  Un beau soleil nous attend au réveil. C’est parti sur le sentier du Port du Marcadau parmi les fleurs et les marmottes. La vue sur l’ensemble des lacs glaciaires est époustouflante !

Au Port, nous décidons de grimper jusqu’au sommet de la Muga Norte à 2675 m. On a bien fait, la vue est très belle vers le Marcadau et la mer de nuages. On en profite un long moment avant la descente. Après un temps de repos au soleil, il faut ranger les affaires et redescendre retrouver le bruit et la chaleur, bof !



Magnifique coin, prometteur d’autres bivouacs, plus hauts plus loin, plus longtemps !

Les photos ICI.


21 mai, 2017

1er essai réussi !

Rando canoë - Charente et Seugne
Avec Lulu, Philou et Cliff

Cliff, en habitué des sorties canoë sur la Charente, a accompagné Lulu et Philou pour leur première sortie avec leur nouvelle acquisition : un canoë Prospector 15 de chez Nova Craft.

 
Enfin une belle journée ensoleillée, on s'est donné rendez-vous sur la plage de Chaniers et c'est parti ! Nous avons remonté la Charente et fait une boucle par la Baine. Nous avons aussi fait une incursion  dans un bras de la Seugne, beaucoup plus sauvage et ombragée.
Nous sommes enchantés par la tranquillité et le côté zen de cette activité. Après quelques ajustements au niveau du matériel, nous allons pouvoir continuer nos projets aquatiques !

Les photos ICI.


03 mai, 2017

On kiffe le Rif !



RIF MAROCAIN – AVRIL 2017
Avec Lulu et Philou
 

Grâce au nouveau vol Bordeaux/Fès, de nouveaux horizons se sont ouverts à nous ! (Nous passerons cependant les détails du service déplorable d’Air Arabia…). Cela nous a permis de nous intéresser de près aux massifs montagneux du nord du Maroc.
Nous avons trouvé très peu de détails sur le Rif car peu fréquenté par les trekkeurs. Tant mieux ! Après avoir récupéré les cartes de la région, on a  imaginé un parcours sur 10 jours.

La météo nous a donné du fil à retordre, on comprend pourquoi c’est bien vert ! Mais ce n’était pas pire que la Suisse, on vous rassure tout de suite !

De Fès, nous avons pris le bus puis un grand taxi jusqu’à Bab Taza où on a commencé à marcher. Dès le 1er soir, nous avons bivouaqué près d’une bergerie et avons été invités par les bergers. Beaucoup de gens parlent espagnol ou un peu de français.
Ensuite, on a eu pas mal d’humidité, on a du modifier le programme et on a dormi 2 fois dans des gites. En effet, quelques gites ont été aménagés dans des villages qui sont sur un parcours proposé par les guides locaux. Mais nous n’avons rencontré que 3 randonneurs avec guide ! On a trouvé aussi un peu de balisage blanc qui nous a aidés sur certaines portions. En fait, dès qu’on s’éloignait de ce balisage, on s’est rendu compte que les sentiers n’existaient plus, engloutis par les cultures de kif.
Nous avons fait une pause à mi-parcours à Oued Laou sur la côte méditerranéenne, pour faire sécher nos affaires. Ensuite, le beau temps est revenu et nous avons fait deux beaux bivouacs. Le dernier jour a du être écourté à cause de la pluie, nous avons pris un transport jusqu’à notre destination prévue : Chefchaouen. Ça a été la journée la plus arrosée avec des averses continues toute la journée et la  nuit suivante. On a retrouvé le beau temps et la douceur à Fès.

Malgré la météo perturbée, ce fut une belle expérience qui nous a bien changés du sud du Maroc. Surtout l’accueil des gens, aucune mendicité mais des portes ouvertes et du thé qui coulait à flots ! Que ce soit dans la montagne ou en ville, nous avons trouvé des personnes vraiment agréables et ouvertes.
Donc un endroit à retenir pour de nouvelles explorations !

Les photos ICI.

10 avril, 2017

Retour aux affaires

 Secteur Gourzy/Ger - 8/9 avril 2017

 Trappeurs : Jako, Xav, Lulu, Cliff, Guigui et Eric

Maintenant que notre trappeur en chef a émigré à 800 m d'altitude en pleine vallée d'Ossau, c'est le rêve ! ça nous fait un pied à terre.... ou plutôt deux pieds en montagne  !

Donc nous voilà partis le vendredi soir dans le carrosse de Guigui, jusqu'aux Eaux Bonnes où nous attend notre Xav.

Samedi, on fait les sacs, plus ou moins harmonieux, certains ont perdu la main à force de ne plus sortir ! On part directement sur le sentier bucolique du Gourzy, on a déjà chaud. On chaussera un peu les raquettes après 1400 m. A 1550 m, la cabane de Lacarret nous attend pour un bon repas et un gros repos au soleil (ou dans les duvets pour certaines feignasses...). La corvée de bois n'est pas très fructueuse dans les pâturages mais on trouve quand même de quoi faire. Soirée tranquille, mise à part l'arrivée de 4 importuns qui resteront dehors à faire griller leurs saucisses....

Dimanche : lever en fanfare à 6 H après une nuit également en fanfare... Direction les crêtes de la Brèque enneigées. Ensuite, on gardera les raquettes pour traverser le plateau d'Anouilhas et le Pla des Cordonas. Au pied du col de Ger, on met quand même les crampons pour évoluer moins difficilement, mais la neige est molle et la chaleur torride ! Au col, à 2 330 m, vue magnifique sur les crêtes frontières. C'était une belle bavante et le Cliff fait sa prière la tête dans la neige ! Après le repas, on attaque la descente très raide au début avec une grosse épaisseur de neige. Ensuite, c'est tranquille... A la fin, on s'enfonce jusqu'aux cuisses, on tombe dans des trous, on s'égare avec Yphigénie... la routine printanière quoi !

Dans le bois, on retrouve un peu de fraicheur puis on marche tranquillement sur la piste de la Coume d'Aas avant le retour aux Eaux Bonnes.

Un beau raid printanier à deux pas de chez soi, on en a de la chance ! Bien sûr, on aurait préféré une bonne tempête de neige et du blizzard qui vous fouette le visage mais, tant pis, ce sera pour l'hiver prochain !

Les photos ICI.

 

02 mars, 2017

La vie de trappeur !



Itinérance dans le Donezan 

du 24 au 27 février 2017

Trappeurs : Lulu et Philou 


Etant restés sur notre faim l’an dernier (c’est le cas de le dire !), il fallait retourner dans le Donezan et continuer l’exploration de cette belle région sauvage.


Pour éviter de faire un grand détour par l’Aude où  les Pyrénées Orientales, Lulu a choisi de partir par la route d’Ascou, avant le col de Pailhères. En effet, la vallée d’Ax les Thermes est plus rapide d’accès. On peut rejoindre les forêts du Donezan en passant quelques lignes de crêtes et autres réjouissances sauvages.


J1 : La météo annonce un créneau ensoleillé de 3 jours. Nous partons la veille et arrivons au parking de Montmija sous la grisaille. Il ne fait pas trop froid mais le temps n’est guère accueillant. Lulu a repéré une cabane indiquée sur le site Pyrénées-refuges, qui se trouve juste sur le trajet. Par précaution, la veille, elle a quand même noté les cabanes voisines sur la carte.

Arrivés au fond de la vallée de Coume Grande et à l’altitude donnée (1 720 m), nulle cabane ! Bien entendu, le brouillard se renforce et le vent se lève pour ajouter un peu d’ambiance… Pas de temps à perdre, on prend la direction de la cabane d’Esprays d’en Bas, dont Philou doute déjà de l’existence ! Pour la rejoindre, il faut passer des pentes raides dans la forêt et dans la poudreuse, au moins on se réchauffe à faire la trace !

Enfin, avant que la nuit tombe, on arrive dans cette pauvre cabane en parpaing sans fenêtres (mais avec volets heureusement !). Il y a des matelas, du bois, Allez hop ! on ne demande rien de plus. (pour la petite histoire : après vérification au retour, la cabane n’existe pas à l’endroit indiqué et a été confondue avec celle d’Esprays).



J2 : il fait -1° ! mais le soleil n’est pas loin, derrière le Roc de Bragues. On repart vers le fond du vallon de Coume Grande et on attaque la montée raide vers la Sarrat de Casalins. Tout est givré et la neige bien dure. Après les crêtes, on descend trop bas sur des pentes un peu raides qui nous ferons sortir le piolet par sécurité. Au-dessus de l’étang des Llauses, ça va mieux, un beau terrain vallonné nous attend jusqu’au Col de la Couillade des Bourriques à 2 150 m. Ensuite, on commence la descente dans la Coume de Balbonne en cherchant les meilleurs passages, c'est-à-dire les moins raides… Pause déjeuner au soleil. Puis on continue en passant sur l’étang de Balbonne gelé. Après, ce sont quelques réjouissances : il faut chausser les crampons pour descendre la très raide Echelle de Balbonne qui se descendra facilement avec les outils adaptés. Pour finir, long chemin bucolique jusqu’à la Restanque où on rejoint la piste forestière. Là, c’est un peu monotone mais au moins la neige est damée ! Après une pause au refuge du Fournet (fermé), on prend le cap et on s’enfonce dans la forêt pour trouver la petite clairière qui abrite la cabane de Boussadus du bas. On est chez nous ! Il y a du bois partout et plein de traces de bébêtes… Bonne soirée au coin du feu à jouer aux cartes et à manger une bonne purée au Cantal et au jambon.


J3 : On en a marre de porter les gros sacs ! On a décidé de rester dans cette cabane sympa et continuer notre exploration plus légers. Philou n’étant pas en grande forme, Lulu révise ses objectifs de crêtes lointaines et de cabanes cachées : on se contentera de monter à l’étang du Laurenti. Par contre, Philou fait du zèle en voulant faire « une boucle ». Ouarf ! on se retrouve dans les pentes raides, il faut déchausser, on loupe l’Echelle de Boutadiol et on fait du cannyoning hivernal sur des ponts de neige. Qu’est ce qu’on rigole ! C’est pas fini, après la pause, on continue sur de belles crêtes faces au Roc Blanc. Une fois d’autres bonnes pentes descendues, on fait les sangliers puis les isards pour retrouver notre fichu sentier ! Y’a pas d’âge pour faire les fous !

De retour à la cabane, Philou se défoule sur les arbres morts et nous fait encore une provision jusqu’à l’hiver prochain… On se paye le luxe de faire fondre de la neige pour la toilette.

J4 : c’est avec regret que nous quittons notre petite cabane. Il fait toujours un temps splendide. On reprend la piste forestière sur environ 4 km. Ensuite, on traverse les pistes de la station de Mijanes : personne, finies les vacances scolaires. On fait une pause près de la cabane de l’Orri, dans un cadre très sympa. Il faudra y revenir… On traverse les étangs et on attaque les pentes en choisissant les moins exposées au soleil. Arrivés sur le Plat de Mounégou, un peu de vent mais on s’abrite derrière les sapins pour manger. On profite encore de la vue sur les crêtes du Tarbesou. Ensuite, on descend sous le Col de Pailhères où on longe les pistes. A la station, on trouve un peu de monde mais c’est vite oublié une fois sur le sentier en rive gauche du ruisseau d’Andorre. On profitera du calme dans les bois jusqu’au parking.


Et bien voilà, un beau créneau météo richement exploité ! Le problème est que Lulu a encore des cabanes à voir dans le coin… donc on se donne rendez-vous prochainement !



Les photos ICI.

06 janvier, 2017

A l'eau ?

En 2017 : les trappeurs se mouillent !

Un nouvelle activité de trappeurs : le canoë ! On va bien rigoler...







02 janvier, 2017

Mais où sont les neiges d'antan ?

 
REVEILLON CABANE DU COURET - DECEMBRE 2016

Trappeurs : Lulu, Philou et Xav + Céline



On aurait bien aimé avoir de la neige mais rien cette année. Le peu qui est tombé en novembre a fondu depuis longtemps... Plutôt que d'aller en altitude où le terrain est verglacé, autant baguenauder dans les pâturages de moyenne montagne. Lulu a plus d'une cabane dans son sac !
Départ le 30, direction Germs sur l'Oussouet par des chemins inconnus  et des vallées étroites. Petit coin de paradis sur le piémont entre Lourdes et Bagnères.
Sur la piste, les pompiers sont en alerte car la montagne brûle. Nous prenons la piste puis des sentiers jusqu'au col du Couret et sa petite cabane. Des randonneurs venus en repérage pour le réveillon de demain sont bien déçus de nous voir débarquer ! Tant pis pour eux, le trappeurs est trop rusé....
La cabane est située sur une belle crête sans végétation. Il faut faire 800 m d'un côté pour trouver la forêt et 800 m de l'autre côté pour trouver la source. Donc chacun part au ravitaillement : Céline avec des poches à eau à remplir à la source et les 3 autres descendent chercher du bois.
On est dans le brouillard ou plutôt la fumée due aux incendies dans le bas de la vallée.
La soirée sera bien chaleureuse à prendre l'apéro avant le repas et jouer à un nouveau jeu très vache "Le 6 qui prend".

Le 31 : toujours grand beau et départ sur les crêtes pour l'ascension du Cuq Crémail et du Pic de l'Oussouet. On s'arrête au pied du Montaigu car le sentier est raide et verglacé. Pique-nique au soleil et retour tranquille en admirant la chaine de montagnes au loin. Ravitaillement à la source. Puis rebelote pour la corvée de bois où on devra arrêter Philou qui veut démonter toute la forêt ! Du coup, on a de quoi se chauffer...
On reprend nos bonnes habitudes d'apéro et repas entrecoupés de jeux de cartes. Tout ça pour tenir jusqu'à minuit. Les magrets sur le barbecue ont été particulièrement appréciés : merci Xav !

Le 1er janvier, on est redescendu sous le soleil, ce qui aurait pu nous donner envie de rester...
La montagne nous attend pour d'autres aventures en 2017 !

Les photos ICI.