24 décembre, 2021

Résidence de luxe !

 Cabane d'Espélunguère

du 20 au 23 décembre 2021

Avec Lulu et Philou

Innovation cette année : pas de réveillon en montagne pour cause d'agenda et une seule cabane pour cause de vieillerie ! Et on a bien fait car le temps a été superbe avant Noël et c'est très confortable de pouvoir se balader avec des sacs légers. Ils étaient assez lourds comme ça avec les matériels de sécurité !

Lundi : départ des Forges d'Abel. On est obligé de se garer sur la nationale tellement il y a de neige. La montée jusqu'à la cabane est tranquille sur la piste et par les raccourcis mais toujours à l'ombre à cette saison. Arrivée vers 15 H 30, il y a un accompagnateur avec 4 clients qui font des igloos où ils doivent dormir. Ce n'est pas gênant donc on s'installe dans la cabane (5 places) et on fait un gros stock de bois pour s'occuper. Les autres en seront ravis car ils sont tous mouillés en fin de journée. Soirée tranquille à discuter et profiter de la chaleur du poêle; et nuit bien douillette.

Mardi : nous décidons de monter vers la frontière pour tenter le tour par le Lac d'Estaens. Le pas d'Escalé nous ralentit car des coulées gelées et des passages scabreux nous obligent à chausser les crampons. Arrivés sur les grands pâturages d'Aygues Tortes, c'est le silence et l'immensité sous le regard de la Sierra de Bernera et de l'Ossau au loin. On monte dans les petits vallons mais à 1800 m, on se rend compte qu'on va être un peu juste en temps car nous devons faire plein de détours à cause des corniches. Donc, demi-tour prudent et pause au soleil avant de repasser les difficultés du matin, encore plus pénible car la neige a ramolli ! Nous serons tous les deux pour cette 2e soirée.

Mercredi : direction la montagne de Couecq. On crève de chaud dès qu'on arrive au soleil et la neige n'a pas regelé la nuit. On reste prudent sur le petit verrou rocheux qui mène sur le plateau. Ensuite c'est plus tranquille en cheminant parmi les mamelons jusqu'aux cabanes de Caillabère. Philou s'attaque au déneigement de la porte d'entrée pour manger à l'intérieur. Cet endroit est vraiment magique. Dommage qu'il n'y ait pas de bois ! La descente sera prudente dans la forêt où on trouve d'énormes coulées et même une qui n'était pas là à la montée... En fin d'après-midi, on voit arriver 3 personnes : deux trentenaires et leur tante. Soirée très sympa à discuter.

Jeudi : il nous reste à descendre tranquillement, toujours sous le soleil. Visite à la cabane de Thézy au passage, très mignonne aussi. La neige a déjà bien fondue sur la route des forges d'Abel et le paysage à changé. Décidément, les périodes hivernales sont courtes.

Ravis de ce séjour enneigé et ensoleillé, nous sommes contents d'avoir pu profiter de conditions normales, même si ça ne dure pas longtemps. Nous verrons ce que nous réserve la suite de la saison...

Le film du séjour.

 


20 décembre, 2021

Une neige de cinéma !

 18/19 DECEMBRE 2021

Week-end à  EAUX-BONNES

avec Xav, Philou et Lulu

Après des sorties annulées pour cause de Covid (Xav ayant refilé le virus à ses copains en novembre !) et les intempéries de la semaine précédente, Lulu et Philou sont assoiffés de neige et prennent la route dès le vendredi matin. Youpi, c'est les vacances !

Samedi : direction le Col du Pourtalet car on veut profiter de cette belle journée avant le redoux annoncé. Retour vers le Pic d'Estrémère, une valeur sûre et bien exposé à cette saison. Montée ensemble et on se retrouve en bas pour manger. Ensuite, les garçons y retournent pour profiter d'une 2e descente tandis que Lulu fait un tour sur les pentes sud du Peyrelue. Il fait super chaud !

Dimanche : les garçons partent vers Gourette en bus car c'est le bordel pour se garer. Ils resteront en bordure de piste car c'est très verglacé. De son côté, Lulu monte au Lazive et fait une descente hasardeuse par les bois. Ce qui s'avérera être une magnifique boucle : un grand tour de la Montagne Verte. Par contre, le retour par le goudron est définitivement à éviter après une si grosse journée !

  Vidéo de la journée de Lulu.

On passe une dernière soirée ensemble avant de se séparer le lundi, mais ce n'est pas fini pour Lulu et Philou qui passe dans la vallée à côté  !

 



15 novembre, 2021

Trappeur glissant, trappeur volant !

 Eaux-Bonnes - 13/14 novembre 2021

Avec Xav, Philou, Lulu, Cliff et Sylvie

 

Ayant réussi à décider Cliff à bouger, Lulu a vite fait de rameuter les troupes pour un petit week-end chez Xav. Départ le vendredi en début d'après-midi et on passe prendre Sylvie à Beautiran. 

Chacun a apporté des victuailles donc on sait qu'on ne va pas manquer ! La soirée commence par un bon apéro et c'est parti !

Samedi : après maintes hésitations concernant la météo, on se décide pour éviter de faire trop de route et être à l'abri du vent froid. Ce sera la vallée du Soussouéou, très tranquille à cette saison car le GR10 est plutôt désert... Belle montée dans la forêt, sentier en balcon, pâturage immense et nous arrivons à la cabane pour manger. Finalement, on reste dehors car il ne fait pas froid. Ensuite, pour ne pas rentrer trop tôt, on fait un petit tour en sautant par dessus les ruisseaux. Cela nous vaudra de très belles figures ! La descente dans les bois ne sera pas mal non plus avec des glissades sur les feuilles et les rochers humides. Nouvelle soirée festive et dodo pas tard car le trappeur en chef est bien enrhumé.

Dimanche : un crachin persistant ne nous laisse rien espérer, même du côté espagnol. Pendant que Sylvie essaye d'avancer dans son travail, les trappeurs partent à la recherche d'une tomme de fromage puis font un tour au bistrot du coin. Toujours pas d'amélioration dans l'après-midi et il faut se résoudre à rentrer.

On le sait bien, à cette saison, ce sont plutôt des week-end gastronomiques mais on est sorti quand même et on a pu voir que les troupes sont toujours en forme !

L'album photos.


30 octobre, 2021

La saison du bonheur !

 Circuit cabanes entre Haute-Ariège et Capcir

du 24 au 28 octobre 2021

avec Xav, Philou et Lulu

Cette année, Xav a décalé ses vacances pour accompagner ses acolytes dans leur périple automnal. Il a bien fait car la météo a été parfaite et tout le programme a pu être respecté !

 

Retour à Merens 10 ans après notre demi échec (voir octobre 2011).

J1 : départ de Coucoury pour Mérens où nous sommes sur le départ vers 14 H 30. Putain, les sacs ! Il fait frais à l'ombre mais on se met vite à transpirer dès qu'on arrive au soleil sur la piste. Au col de Surle, on a déjà plus de 600 m de montée dans les pattes. Là, partie sanglier, il faut viser le vallon envahie par les arbustes et descendre jusqu'à la piste. Ensuite, c'est simple, on la suit jusqu'à tomber sur une cabane fermée, et on récupère le sentier balisé qui descend dans la vallée d'Orgeix. On a un peu de mal à trouver la cabane de Cizarols, cachée dans les bosquets. Mais elle est toujours aussi accueillante avec sa belle cheminée. On va chercher du bois puis, tandis que Philou s'attaque au sciage, Lulu et Xav descendent au torrent pour filtre la provision d'eau. Cette première journée est arrosée par un bon apéro car Xav a pris une bouteille de vin, qui nous fera deux jours.

J2 : toujours un temps magnifique mais ça caille dans le fond de la vallée qui ne voit pas le soleil toute la journée. On se réchauffe en reprenant la montée de la vallée d'Orgeix jusqu'au lac d'Aygue Longue où on retrouve le soleil. Magnifique endroit avec ensuite la raide montée jusqu'au Col de la Parade puis au pied du Pic de l'Homme. Après la visite de la douillette cabane du berger toute en bois, nous descendons à l'Etang Tort pour la pause de midi. Ensuite, c'est flou.... on suit des chemins à moutons jusqu'à l'Etang Deroun puis on cherche la descente vers l'étang de Naguille. Elle n'existe pas vraiment ! On aperçoit une personne descendre vers un pierrier puis plus rien. Finalement, on trouvera quelques cairns dans les rododendrons et on arrivera à bon port sur le GRP. Encore un endroit grandiose que cet immense étant de Naguille ! Nous continuons la montée jusqu'au replat où se trouve le refuge d'Eychouzé à 1950 m. Une cheminée mais pas de bois, le soleil est déjà caché, quelques ruines des anciennes cabanes des ouvriers du barrage, un endroit bizarre... Par chance, il y a des matelas et couvertures donc nous n'aurons pas trop froid. Sans oublier, l'apéro et un repas chaud !

 J3 : encore un froid bien sec avec 6° dans la cabane. Là encore, on s'active sur le sentier pour se réchauffer. Le programme en yoyo fait un peu peur car nous montons à la Couillade d'En Beys pour descendre à 1950 m et remonter à 2450 m. Mais tout cela se fait en douceur, sous un soleil radieux, avec une multitude de lacs, dans un calme et une solitude extraordinaire ! Au dernier col, les cailloux parfois verglacés de la Haute-Ariège laissent place à la steppe du Capcir : magique la vue sur l'étang de Lanoux ! C'est vers lui que nous descendons pour partir à la recherche de notre 3e cabane à 2200 m d'altitude, la cabane de Sola. Sans bois là-aussi mais franchement quel cadre ! Cerise sur le gâteau : un petit ruisseau coule à côté, nous profitons du soleil très longtemps et des troupeaux de mouflons courent partout ! Nous nous installons sur les bas flancs car pas de table mais ce n'est pas trop mal pour jouer au "6 qui prend" à la lueur de la bougie.

J4 : lever du soleil splendide, 4° dans la cabane de Sola. Ce matin nous commençons à marcher au soleil et il fait bon. Nous montons vers la Porteille de Lanoux où nous laissons les affaires. Philou préfère se reposer. Xav et Lulu suivent les crêtes pour monter au sommet du Puig Pedros à 2 840 m, surprenant encore des mouflons. Au sommet, vue dégagée sur l'Andorre, les crêtes frontières et une vue à l'infini. Descente raide mais rapide pour retrouver Philou vers 13 H et manger un morceau. Ensuite, c'est de la descente tranquille et très bucolique vers la Cabane de Bésines. Là nous croisons un peu de monde étant donné la proximité du parking  mais c'est franchement tranquille ! Là encore, le soleil est longtemps présent et nous attendons le dernier moment pour se mettre au chaud devant une bonne flambée. La dernière nuit sera bien douillette.

J5 : une belle gelée encore ce matin avec encore des endroits verglacés sur le sentier. Nous montons jusqu'au Porteille des Bésines où nous attend une longue descente vers la civilisation ! Pas si simple avec beaucoup de pierriers jusqu'à la Jasse du Miey puis on longe le torrent sur un sentier un peu plus pratique mais tellement long ! Les paysages sont flamboyants avec les couleurs d'automne. Arrivés dans la forêt, les garçons comptaient sur les sources chaudes pour une bonne pause. Mais, hélas, cet endroit est accessible depuis Mérens et toutes les baignoires naturelles sont prises ! Nous arriverons fourbus à la voiture vers 12 H 30. Après un arrêt sans succès pour trouver à manger à Ax-les-Thermes, nous trouvons le réconfort dans un sympathique petit snack au bord de la route à Savignac. Un hamburger ariègeois avec des frites maison, juste ce qu'il nous fallait ! N'oublions pas la pause au Vieux Campeur à Labège et la journée se terminera chez Sylvie à Beautiran pour un nouveau très bon repas avant de rentrer à la maison !

Quel bonheur cette saison magique qu'est l'automne avec ses couleurs et la solitude des grands espaces ! Une transition parfaite avant de retrouver la neige, nous l'espérons bientôt !

 L'ALBUM PHOTOS.



11 octobre, 2021

3 filles sur le caillou !

 Cabane d'Anaye : Grand Pic du Billare et Table des Trois Rois

9/10 octobre 2021 avec Lulu, Karelle et Mathilde

Trois filles en forme et motivées avec une belle météo en perspective ! Départ le vendredi soir à 18 H de Pons pour poser la tente au camping de Bedous : il est fermé !

On se rabat sur Lescun : fermé. Nous finirons pas squatter le parking désert de la salle des fêtes et on s'installe au hasard à la frontale.

Samedi matin : ça caille grave ! On monte au village pour trouver de l'eau et on part vers le parking de départ pour prendre le petit-déjeuner et boucler les sacs. La montée est jolie dans le bois, 500 m de dénivelé et on débouche dans les pâturages où se trouve la cabane d'Anaye. On s'allège avant de repartir en direction de pentes beaucoup plus raides ! Après la pause de midi, il reste encore 400 mètres de montée. La fin est plutôt sportive et aérienne sur les crêtes, il ne faut pas louper une marche... Au sommet du Grand Pic du Billare à 2318 mètres, il reste à profiter de la vue de toutes parts du Pic d'Anie au Balaïtous en passant par l'Ossau. La descente se fait lentement, surtout à la fin car le sentier est très humide. On ramène un peu de bois car le poêle est HS mais nous voulons profiter d'une petite flambée dehors. Le brouillard nous envahit et il fait vite frais en soirée. Nous sommes contentes de profiter du feu pour l'apéro qui va durer longtemps : Karelle a apporté plein de  victuailles faites maison et Lulu une bonne bouteille de vin. Nous verrons débarquer 3 locaux à la frontale qui nous demandent poliment de pouvoir s'installer dans la cabane et utiliser les braises pour leurs grillades. Tant d'amabilité, ça change ! Dodo vers 21 H 30 sur les matelas douillets du dortoir.

Dimanche : lever vers 7 H, toujours dans le brouillard. Les jeunes chasseurs nous disent que ça va se dégager. Nous démarrons bien habillées puis nous sortons de l'humidité vers 1800 m. Le vallon du Marmitou est toujours aussi sauvage et agréable. Début des cailloux et pause avant le col des Ourtets. Karelle préfère nous attendre vers 2200 m avant les grosses difficultés. En effet, le lapiaz crevassé est interminable jusqu'au Col de lhurs. Ensuite, c'est de la rigolade jusqu'à la Table des trois rois à 2421 m. Nous y sommes seules pour admirer le paysage spectaculaire. La montée au Pic ne nous fait pas envie : une foule impressionnante d'espagnol. Nous retrouvons Karelle pour manger vers 13 H et terminer la descente tranquillement jusqu'à la cabane. Pas facile d'abandonner cet endroit magique ! A l'arrivée au parking, on en a plein les pattes mais un détour s'impose vers la ferme de Superbat pour l'achat de fromage !

Quel plaisir d'être en montagne  à cette saison, les nombreux touristes sont partis mais le soleil est toujours là !

L'album photos.


 

27 septembre, 2021

Un week-end presque parfait !

Entre Cauterets et Argelès

Du 24 au 26 septembre 2021

Trappeurs : Xav, Lulu et Philou

 C'est l'histoire d'un week-end qui aurait pu être parfait...

 

Etant donné l'emploi du temps de chacun, un week-end de 3 jours se profile. On se donne rendez-vous à Argelès dès le jeudi soir et on dort dans le camion à Xav au bord du gave. Nuit un peu bruyante à cause des véhicules qui circulent à toute heure mais on s'y fait...

Vendredi : le programme est de monter au refuge Russell et de faire les Pics de Cestrède et d'Ardiden. Les sacs sont allégés car pas de duvet ni de matelas mais sont lestés par l'apéro et diverses victuailles... Au parking de la Fruitière, nous partons tranquillement sur le sentier qui mène au lac d'Estom puis bifurque vers celui du refuge, encore plus calme à cette saison. Après les 600 m de montée, pique-nique au soleil où on se prélasse en profitant de notre chance d'être ici. Ensuite, on décide de monter un peu pour chercher du bois en sortant du sentier. L'exploration est un peu acrobatique dans les genévriers et les rodhodendrons mais la récolte est bonne. On fait même une réserve sous un sapin, que l'on pourra prendre le lendemain. La fin de journée est paisible avec dégustation de cèpe à l'apéro et une bonne partie de cartes près du feu. On a aussi la chance d'avoir la lumière grâce aux panneaux solaires.

Samedi : en fin de nuit, il pleut et le vent est très fort. On se lève vers 8 H et on peut partir à 9 H quand le temps se calme, mais le vent est bien frais et le ciel nuageux. Le sentier n'est pas de tout repos avec un gros pierrier avant le col de Culaus. Ensuite, on suit la crête et les difficultés sont loin d'être terminées car il faut mettre les mains et chercher le cheminement. A 100 mètres sous le sommet, Lulu abdique car elle a la tête qui tourne et n'a pas envie de faire un vol plané dans les rochers. En plus, le plafond nuageux commence à s'abaisser, rendant l'ambiance bien glauque. Les garçons continuent jusqu'au sommet du Pic de Cestrède à 2 947 m où ils ne verront rien ! Pendant ce temps, Lulu a commencé à descendre prudemment jusqu'au col où une première averse arrive puis jusqu'au pierrier où c'est la grêle ! Pause sur un replat herbeux à l'abri d'un gros rocher pour attendre les garçons. Finalement, on pourra manger ensemble sous le soleil vers 15 H. La fin de la descente parait longue mais la vue est beaucoup plus jolie que le matin. Surtout vers l'arête de l'Ardiden très impressionnante. On ramasse notre provision de bois et on arrive au refuge vers 17 H où la cheminée fume à fond ! En effet, 5 jeunes, 2 chiens et quelques cannettes de bière sont installés, fenêtres ouvertes et lumière allumée.... Non seulement ils ont cramés la réserve de journaux, de cagettes et de bois mais en plus le refuge est complètement enfumé ! Dialogue impossible, ambiance électrique, il est évident que la soirée est fichue... Lulu ne pouvant pas supporter la fumée, ni les autres, propose aux garçons de redescendre et de trouver un plan B. Vers 18 H, on remballe donc nos affaires enfumées. 

L'ambiance se détend sur le sentier bucolique en sous-bois. Et c'est l'apothéose sur l'interminable sentier du Lutour quand l'orage éclate et la pluie s'abat sur nos pauvres carcasses ! On récupère le Berlingo au parking à la nuit tombée, et trempés !  Le but est de redescendre au camion à Argelès et d'y dormir, non sans oublier de s'arrêter à Cauterets pour acheter des pizzas... On peut donc manger à l'abri et au sec vers 21 H. Cette fois, nous sommes postés sur un parking plus calme. On ne tarde pas à se mettre au lit. La dernière descente nous a bien cassé les orteils. Quelle journée !

Dimanche : on se lève bien après 8 H, Lulu part acheter des viennoiseries et on s'installe tranquillement sur une table en bois. Le ciel est nuageux mais il ne fait pas froid. On pensait aller vers le Cabaliros mais il est dans le brouillard. Etant donné l'heure tardive et les courbatures, Lulu propose de monter au Col d'Andorre qui est exposé au sud et parait bien ensoleillé. Nous partons donc vers la vallée du Bergons et on se gare sur une piste. La montée est reposante sur le GR puis sur un petit sentier en balcon. On arrive dans les pâturages au-dessus de la cabane et on continue  jusqu'au Soum de Leiz à 1520 m. Certes,  l'altitude est moins spectaculaire que la veille mais au moins on a une vue splendide sur les pâturages et la vallée. Une petite rando bien reposante pour la tête et le moral, qui nous récompense de nos malheurs. En plus, pour vraiment terminer le week-end en beauté, nous passons un long moment à St Savin chez notre amie Caro. On avait plein de choses à se raconter depuis Noël !

Voilà, nous ne retiendrons que les bons moments de ce week-end et les projets sont déjà en tête pour les prochaines vacances et même plus loin puisqu'il est de nouveau question d'aller en Norvège ! Rêvons à nouveau....

L'album photos.






13 septembre, 2021

Mistigris dans les edelweiss !

 Sommets autour de Gourette 


11/12 septembre 2021

Trappeurs : Philou, Lulu, Xav et Sylvie

Youpi ! Lulu fête son premier vendredi à temps partiel. Départ dans l'après-midi pour les Eaux-Bonnes bien calme sans les touristes. Nous arrivons pour l'apéro au chalet où nous attend le chef des trappeurs et son amie Sylvie. On passe beaucoup de temps au téléphone chaque semaine mais on a encore des choses à se raconter !

Samedi : ça commence fort, nous partons pour gravir les pentes du Pic de Ger au départ de Gourette. Tout ça parce que les copains grimpeurs sont partis faire une voie dans la face Est. Dès le bas, on commence à appeler "mistigri" à destination de Guy-Paul et ça continuera toute la matinée 😂 Après le Plaa ségouné, ce seront des pierriers jusqu'au sommet à 2613 m. Super vue malgré les nuages et un environnement époustouflant dans ce massif très particulier. Malgré le vent frais, on s'installe pour reprendre des forces et profiter de la vue. Nous verrons peu de monde. A la descente, Xav et Lulu s'approchent  du bord de la falaise et distinguent bien les grimpeurs dans la voie "le chemin du Dharma" : Rico suivi de sa fille et Guy-Paul, ensuite Olivier et Jean. Ils sont encore loin pour que nous puissions les attendre. On finit la descente sur les pistes pour économiser les genoux. Après quelques courses à Laruns et la douche, c'est déjà l'heure de l'apéro et les copains débarquent en force pour nous raconter leur journée. Un moment très sympa car on ne s'est pas vu depuis longtemps ! Puis, ce sera une soirée à 4 avec le fameux Tian cuisiné par  Philou...

L'Ossau vu du Pic de Ger

Dimanche : un petit décrassage ? Départ dés 8 H de nouveau pour Gourette. Cette fois, on change de coin pour monter au Col de Tortes et au Pic de la Latte de Bazen à 2472 m. Finalement plus rude que le pic de Ger car c'est tout le temps de la montée très raide avec du terrain délité à la fin et des passages délicats. Là encore, une vue miraculeuse sur le Piémont et les crêtes frontières. Cette fois, nous sommes seuls toute la journée et l'endroit est très sauvage malgré la vue sur l'Aubisque. Descente sans se presser car nous avons le temps et il fait beaucoup plus chaud que la veille.

Un week-end parfait avec deux belles sorties, qui donne le top départ d'une nouvelle saison de folie !

L'album photos.



25 août, 2021

Filons sur la Dronne

 

Descente de la Dronne en canoë 

du 17 au 23 août 2021

avec Lulu et Philou

 

 

Quelle chance cette année : temps de chien en juillet avec beaucoup de pluie donc rivières avec un bon débit ! L'occasion de descendre cette rivière qui nous faisait de l'oeil depuis un moment car elle se trouve à moins de deux heures de la maison.

Impossible de découper les étapes car on sait qu'il y a un nombre incalculable de barrages sans avoir trop d'infos. En plus, la rivière et les berges sont privées donc pas facile de savoir ce que l'on va trouver pour bivouaquer. Tant mieux, c'est l'aventure !

J1 : départ du Pont de Verneuil où, déjà, la berge est envahie de kayak de location et le parking privé. Personne à midi, on s'installe, on se prépare tranquillement et on gare la voiture plus loin. Seul le passage à Brantôme sera un peu pénible avec des touristes partout qui prennent des photos... Par contre, il y a une belle passe à canoë qui change des moulins où on doit étudier à chaque fois le bon endroit pour descendre à pied. En effet, il y a des panneaux "propriété privée" un peu partout et il faut s'armer de patience pour trouver un coin de bivouac. Par chance, nous trouvons une belle plage de sable et une belle pelouse, sans interdiction, le tout au pied de la propriété d'un château et face aux falaises des forges du diable.

 J2 : Passage à Bourdeilles et toujours autant de moulins. Le temps est brouillé et froid. Pause de midi à la guinguette de Rénamon. Bivouac après Tocane dans un champ dans les bois, très bucolique.

J3 :  Matinée froide et humide. Midi arrêt à Ribérac mais boulangerie fermée donc nous allons au resto près du pont. Ensuite, c'est une portion  encombrée d'arbres et plus sauvage car pas de route à proximité. Il y a très peu de marquage canoë et nous n'avons pas vu de location. A Epeluche, il faut décharger le canoë. En fin de journée, il n'y a pas de camping proche donc nous cherchons un lieu de bivouac. Arrêt près d'une petite route en cul de sac à la hauteur de Bourg-du-Bost.

J4 : La nuit a été particulièrement froide pour la saison. Encore un portage dès le premier barrage.  Puis de jolis détours dans les méandres des bras secondaires avec de petits rapides entre les rives pleines de broussailles. Pause de midi à Aubeterre, achat de pain et pique-nique à l'ombre car la chaleur est revenue. Encore beaucoup de portage dans l'après-midi et arrêt au Camping de St Aulaye avec ravitaillement à l'autre bout de la ville.

J5 : La matinée a été bien occupée avec beaucoup de débarquements et portages sur les barrages mais c'était indiqué. Après Chenaud, c'était moins évident car plus de locations de canoë. Après le Moulin des Herveux, beaucoup de rochers avec des petits rapides. Stop au Camping de La Roche Chalais sous la chaleur. Le ravitaillement est compliqué car nous n'avons plus de gaz, introuvable en grande surface et il faut adapter les menus ! Pour le soir, ce sera un très bon resto gastronomique avec retour à la frontale car le camping est excentré.

J6 : Toujours pas mal de rapides avec le fond rocheux du cours d'eau, en alternance avec des parties calmes. pause de midi à Monfourat où il y a 100 mètres de portage sur un chemin en herbe.Puis c'est une succession de petites méandres en sous bois où la rivière est parfois aussi étroite qu'au début. Nous arrêtons à la hauteur de Sablons dans un joli petit coin pour profiter du calme une dernière nuit.

J7 : Il nous reste une heure tranquille jusqu'à Coutras mais la journée est loin d'être finie ! Arrêt et débarquement avant le pont, à base nautique fermée. Philou surveille les affaire pendant que Lulu prend le train jusqu'à Agonac via Périgueux. Ensuite, il y a 13 km à pied sur des petites routes sinueuses jusqu'au Pont de Verneuil, puis 1H30 en voiture pour retourner à Coutras et 1 H 30 pour rentrer à la maison en fin de journée !

C'était bien agréable de terminer les vacances par cette petite rivière tranquille et sauvage, pas loin de la maison. Nous avons de la chance car le bassin de la Dordogne est très fourni !

L'album photos.


15 août, 2021

Transhumance en solo

Pays de Salers - du 10 au 13 août 2021


par Lucile

Après les Alpes, l'emploi du temps des vacances étant flou, je décide de partir quelques jours seule. J'ai une multitude de topos sous le coude et je choisis la route des transhumances en Pays de Salers.

Comme d'habitude, je ne prépare pas grand chose et les points de chute sont approximatifs !

J1 : départ d'Anglards de Salers par petites routes puis sentiers dans la forêt au-dessus de la vallée du Mars. Le balisage n'est pas très frais et ne parlons pas du topo très exhaustif ! Traversée de St Vincent pour monter sur le versant opposé où je comptais bivouaquer : pas de coin approprié, pas d'eau... J'ai donc poussé jusqu'au Vaulmier en descendant vers le Mars. En effet, un ancien mini-golf m'a accueilli pour la nuit. Comme la pelouse était très humide et que je n'avais que mon tarp, j'ai fini sous un abri en bois.


 J2 : Sentier très agréable jusqu'au Falgoux où j'ai acheté du pain. Un peu plus de monde car passage du GR 400. Là, j'ai voulu faire du zèle en prenant un sentier alternatif au GR mais il n'existe plus ! Merci le GPS du téléphone pour retrouver la trace... Arrivée dans les pâturages, il faisait chaud mais il y avait de l'air et enfin la montagne avec les vaches ! J'ai profité des lieux avant de contourner le Roc des Ombres et m'installer près des ruines sous le Roc d'Hozières.


J3 : Descente sur le GR 400, croisant pas mal de monde qui avait passé la nuit au gite du Fau. A la Bastide, j'ai retrouvé mes sentiers improbables, le balisage rare et la tranquillité ! Quelques petites routes après le col St Georges mais personne à part le facteur... Descente à l'ombre jusqu'à Fontanges et son camping. Prix imbattable : 3,5 € ! J'ai bien fait car il y a eu de grosses averses orageuses en fin d'après-midi et j'ai pu manger une bonne pizza le soir.

J4 : départ à 8 H par de jolis petits vallons jusqu'à St Martin : ravitaillement. Puis, j'ai fui la foule pour une rude montée. A partir de là, le tracé a été de moins en moins évident et les sentiers pas entretenus. J'ai souffert de la chaleur après la pause de midi et suis arrivée à St Bonnet avec une grosse soif. Pause au bistrot du coin. Au hameau "les planches" l'endroit où je comptais m'arrêter au bord de l'eau est squatté par les vaches. Je voulais continuer mais aucun balisage et une propriété privée me barre la route. Détours, passages de barbelés, pauses à l'ombre, recherches dans les fourrés : rien ! J'ai donc repris le goudron, pas marrant sous la chaleur, et retrouvé mon chemin plus loin. Comme il ne me restait que quelques km j'ai fini le parcours jusqu'à Anglards  mais ce fut une grosse journée ! Je l'ai fini au camping municipal à manger mes pâtes à la frontale ! Mais j'ai pu passer une bonne nuit réparatrice dans la voiture...

Un peu déçue de ma dernière journée qui ne s'est pas déroulée comme prévue, mais c'est le prix des itinéraires aléatoires et sauvages ! J'adore cette région quoi qu'il arrive...

L'album photos.



05 août, 2021

Escapade alpine

 Traversée du Massif de Belledonne GR738 


du 23 juillet au 1er Août 2021 

Avec Lulu et Philou

A l'origine, nous pensions continuer la traversée des Alpes au départ d'Imst en Autriche. Mais, à cause des contraintes sanitaires et l'incertitude liée à l'épidémie de Covid, nous somme restés prudents. Le choix de cet itinéraire récent s'est fait un peu par hasard et par élimination. Ce massif nous était complètement inconnu et se situe dans une région tempérée.

Philou a préparé le tracé en prenant des variantes, cherchant des cabanes. L'itinéraire calculé au départ était sur 9 jours avec arrêt à Chamrousse car la dernière étape n'est pas intéressante. Nous avons modifié le parcours en cours de route car étape longue, perte de temps, fatigue, etc... et la traversée a donc duré 9,5 jours.

La veille du départ, nous avons fait deux déposes de nourriture aux points de passage les plus bas. 


Le début a été chaud mais beaucoup dans la forêt puis la météo s'est gentiment dégradée avec toujours des passages nuageux. Heureusement, nous avons trouvé de belles cabanes, la plupart aménagées par l'association "tous à poêle". Donc, seulement une nuit en bivouac, très joli au bord du lac du Cos, une autre en gite (ravitaillement) et la dernière en refuge car pluie. La fin de l''avant dernier jour a été le pire car c'était une grosse étape et la grêle s'est mise à tomber. Nous avons trouvé un abri providentiel sous un rocher, ancienne cabane de berger très rustique mais utile. Du coup, la dernière nuit a été très douillette car nous avons choisi de rester au refuge de La Pra. En effet, la dernière descente  a été épique avec les sentiers transformés en ruisseaux ! Arrivée à Chamrouse avec 6° à 1600 m d'alltitude.!

Pour rejoindre la voiture : bus jusqu'à Grenoble puis train pour Aiguebelle. Arrivée à 19 H 30 et impossible de démarrer car batterie à plat, un dimanche soir. Donc, nuit dans la voiture et dépannage le lendemain sans s'affoler....

Cette traversée nous a bien plu, surtout le côté cabane rénovée, très inhabituel dans les Alpes. Des paysages changeant, pas trop de monde et des rencontres sympas.

L'album photos.



18 juillet, 2021

Retour aux racines

 3,5 jours en VTT au départ de la maison

du 13 au 16 juillet 2021

par Lulu

Toujours décidée à continuer sur ma lancée, je tente un circuit plus long. Profitant que Philou soit parti en stage de parapente à Accous, je suis en selle une heure après le top départ des vacances !

 

 J1 (20 km) : départ de la maison à 16 H, il pleuviote un peu. Un petit bout de la Flow vélo puis direction St Sauvant où je prends le tracé de la Via Agrippa, ancienne voie romaine qui va de Santonum à Lugdunum ! D'abord des petites routes puis des entiers caillouteux jusqu'à Cherves. Ensuite, ça se gâte après un joli morceau de départementale, car le chemin est en herbe et bien spongieux jusqu'à Ste Sévère. Arrêt comme prévu sur l'aire de repos du Cluzeau qui n'est qu'un terrain entretenu. J'ai fait le plein d'eau au cimetière.

J2 (38 km) : reprise de la Via Agrippa qui, en Pays Rouillacais, est indiquée. A St Cybardeaux, elle est même balisée par des bornes colorées, ce qui m'a bien aidé à traverser le village et la nationale. Ensuite, reprise de pistes caillouteuses, temps maussade jusqu'à Chébrac où je fais la pause de midi près de la chapelle. Petite visite sur les hauteurs de Montignac. Après, la voie de chemin de fer me fait faire un détour par Nitrat. J'abandonne la Via pour me diriger vers le Breuil d'Anais, chez ma sister où je passe la nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 J3 (37 km) : Je prends le GRP de l'Angoumois puis des chemins agricoles pour me diriger vers St Angeau. La connexion avec la réalité s'est faite lorsque je suis arrivée devant le gué marqué sur la carte pour traverser la Tardoire : rivières en crue à cause de trois semaines de mauvais temps. Ce n'est pas la peine d'habiter au bord de la Charente si on ne pense pas à ce genre de détails ! Donc demi-tour pour prendre la D15, pas très agréable car pentue et passagère. Ravitaillement en pain et pause. Tracé du GR 36 pour descendre vers la Bonnieure : même combat, mais j'ai pu passer en me  mouillant les pieds. Passage à Mouton, très joli et pause de midi au bord de la Son-Sonnette où les passerelles étaient au ras de l'eau. A Lichères, la carte donne l'impression qu'il y a une passerelle sur la Charente mais non ! C'est une barque avec un filin ! Super sympa et original. Après être passée sous la N10, j'abandonne le GR 36 pour me diriger vers les Déffends puis Lonnes. J'arrive dans le pays où je suis née ! Pause chez ma tante Micheline à Salles de Villefagnan puis montée à Nanclair chez mon frérot.

 

J4 (80 km): je pars vers 8 H 30 en prenant des petites routes vers Juillé qui me permettent de passer sous les lignes TGV/LGV. Puis Ligné, forêt de Tusson, Mons, Bresdon en alternant chemins et routes agricoles. Ensuite, je garde la petite route parallèle à la D739. Pause de midi à Haimps et succession de petites routes de campagne pour arriver chez mes parents à Matha où je m'arrête deux heures. J'avais prévu de m'arrêter bivouaquer près des étangs de Prignac mais comme il est tôt et que je suis en forme, je continue : rude montée à Villars les Bois, plus reposant dans les bois jusqu'à St Bris puis la descente dans la vallée du Coran. J'ai quand même bien mal aux fesses en arrivant à la maison après cette grosse étape !

Voilà : 175 km quand même ! Encore une belle expérience, à refaire en prenant d'autres chemins car c'est toujours plaisant de découvrir sa région sous un autre angle.

L'album photos.



05 juillet, 2021

On a pris l'air aux Monédières !

 Tour du Massif des Monédières - 3/4 juillet 2021


avec Lulu et Philou

Encore une fois, un bivouac en haute montagne était programmé... Franchement, nous n'avons pas de chance en ce moment ! La météo est pourrie partout, sans parler des départs en vacances et des bouchons à Bordeaux. Mais Lulu a des fourmis dans les jambes et Philou se laisse embarquer dans le Limousin sans broncher...

L'objectif est de faire le GRP du tour des Monédières, avec quelques aménagements car il fait 50 km et pas mal de dénivelé. Le tracé est modifié pour éviter des passages sur la route et équilibrer les étapes.

Vendredi soir : nuit dans le Berlingo au bord de l'étang de La Croisille-sur-Briance, un très beau spot bien tranquille. La soirée est pluvieuse mais, heureusement, il y a un haut-vent avec table et bancs + des toilettes publiques.

 

Samedi : pas mieux au niveau de la météo... On arrive à Treignac sous le crachin et les ponchos sont de sortie dès le départ. Au bout d'une heure, ça se calme. Sur le promontoire de la "Pierre des Druides", on a un peu de visibilité mais ce n'est pas folichon ! Pause de midi après l'étang du Peuch où le temps est plus sec. Avant Chauzeix, on quitte rapidement la route pour couper à travers la forêt par des pistes forestières. On arrive au sommet du Suc au May à 908 m d'altitude. La vue est un peu plus dégagée sur le Cirque de Freysselines. Quel bel endroit, et seulement deux véhicules sur le parking ! Là, on évite la route en passant par le site de parapente. On quitte à nouveau le GRP pour se diriger vers l'étang de Maurianges où on espère trouver de l'eau et un coin tranquille pour bivouaquer. La chance nous sourit car nous y trouvons des toilettes publiques. L'étang municipal est surveillé par un jeune mais l'endroit est désert. On s'installe dans un coin discret au bord de l'eau. Baignade pour Philou et toilette au robinet pour Lulu. La soirée et la nuit sont bercées par le bruit de l'eau et le chant des grenouilles.

 Dimanche : il pleuviote au lever, nous sommes à l'abri des arbres pour le petit-déjeuner. On récupère le GRP à 500 m au nord. Le crachin est persistant mais le sentier est en sous-bois. Par contre, on se mouille bien les pieds avec les hautes herbes ! Puis, c'est moins humide sur des petites routes et pistes entre les hameaux. La pluie se calme vraiment vers 12 H, ça tombe bien car on a faim ! Ensuite, nous avons  même du soleil et un des plus beaux passages de la journée avant Ussange : une forêt de hêtres avec un torrent au milieu. A Boisse, nous quittons le GRP pour descendre faire un coucou à la Vézère et terminer le retour vers Treignac. Le ciel se couvre déjà et nous échappons à de gros abats d'eau...

Quel plaisir de pouvoir profiter du Limousin à cette saison, sans voir personne ! La basse montagne verdoyante, les troupeaux, les multiples cours d'eau et la zénitude de cette région.

 

 

L'abum photos.   

 




14 juin, 2021

Entre Sèvre et Maine

 Vallée de la Sèvre Nantaise - 12/13 juin 2021


Trappeurs : Lulu, Sandrine et Mathilde

Sur l'invitation de Sandrine, nous voici à La Roche-sur-Yon dès le vendredi soir pour une petite soirée festive. Au départ, une boucle était prévue près des Herbiers puis l'idée a évolué, surtout à cause des fortes chaleurs annoncées. Nous avons jeté notre dévolu sur le GRP Sèvre et Maine dans sa partie le long de la Sèvre Nantaise. Et Lulu a proposé un nouveau concept : laisser une voiture au départ et une autre à l'arrivée afin de faire une traversée !

Samedi : après la dépose d'un véhicule à Gétigné, nous sommes au point de départ à St Laurent sur Sèvre vers 10 h. Jolie bourgade qui donne le ton sur les pratiques vendéennes : deux églises, un calvaire, une cité scolaire privée, un séminaire.... Sandrine prend la direction des opérations avec les copies de cartes. Même si les premiers kilomètres ne sont pas au bord de l'eau, nous sommes beaucoup à l'ombre. Mathilde a loupé le petit train touristique, dommage le week-end aurait été moins fatiguant 😜 C'est vrai qu'on a beaucoup transpiré et la pause de midi a été très agréable avec un bain de pieds salvateur. Après le barrage des Rivières, nous avons pu faire une provision d'eau près de l'usine d'eau potable, ce qui nous a évité de monter dans un village. Ensuite, nous avons continué pour trouver un coin paradisiaque au bord de l'eau. Dans une clairière, nous sommes tombés sur une aire de repos abandonnée (deux vielles tables avec bancs), endroit bien tentant mais le petit cours d'eau est à sec. Après quelques tergiversations et fouinages dont elle a l'habitude, Lulu finit par constater que le ruisseau coule en amont avec un bon débit et elle découvre une belle vasque avec de l'eau claire. Super, ça nous suffit pour nous rafraîchir ! On s'installe donc et c'est déjà l'heure de l'apéro !



Dimanche : le sommeil fut ponctué de cris d'oiseaux nocturnes et de bruits de fiesta au loin. Lever à 7 H pour profiter de la fraicheur du matin. Le sentier alterne entre bord de Sèvre et pâturages en hauteur, anciens moulins ou usines désaffectées. Après Boussay, nous faisons la pause de midi à Rousselin et profitons de la guinguette pour prendre un café. Là, nous bifurquons sur la variante du GRP qui est plus à l'ombre. Après une dernière suée sous le soleil, nous arrivons à Gétigné après 16 H. De retour à St Laurent, nous trouvons le seul café ouvert pour une dernière pause.

 

 

Nouvelle région et étonnante découverte qui donne envie de revenir dans ce beau coin vallonné. Les projets sont nombreux pour l'été et on n'a pas fini d'user nos chaussures sur les sentiers !



07 juin, 2021

Truchas dans la brume !

Col du Pourtalet - 5/6 juin 2021

 Trappeurs : Xav, Philou et Lulu

 Toujours à fond les népalais ! Au départ, on voulait bivouaquer.... mais il a fallu se résoudre à changer de programme une fois de plus. En effet, il pleut quand Lulu et Philou arrivent à Eaux-Bonnes le vendredi soir. Mais ils se consolent avec un bon apéro !

 L'idée est de faire deux randos au départ du Pourtalet et ce ne sont pas les possibilités qui manquent.On décide de partir avec le camion de Xav pour dormir sur place.

Samedi :  on traine en route à cause d'un troupeau de moutons pas pressés. Départ du parking de l'Araille où le brouillard se dissipe et direction le Col d'Anéou. ça change des randos hivernales et c'est bucolique ! On s'arrête dans le ravin d'Astu pour reprendre des forces. Ensuite, on rejoint la crête du Pène Blanque, bel endroit pour un bivouac face à l'Ossau (quand ce sera possible !). Puis c'est la montée finale jusqu'au Pic d'Astu à 2275 m. Malgré les nuages qui montent, la vue est splendide sur la Pena Collarada et les sommets espagnols. Nous avons aussi une vue plongeante sur le célèbre Ibon de las truchas, cher à Philou ! Retour par les crêtes jusqu'au Col d'Astu. Le sentier jusqu'au Col d'Houer disparait sous les névés pentus et les pieds finissent trempés. La fin de la descente se fera dans le brouillard. Sans doute avons-nous vu plus d'isards que d'humains durant cette belle boucle.

Au parking du Pourtalet, on s'installe dans le froid humide. Un peu de ravitaillement chez Sancho, apéro, barbecue, parties de "6 qui prend" et au lit !

Dimanche : toujours du brouillard et du froid. On part vers 9 H 00, bien couverts, pour une escapade côté espagnol. Après le barranco de Bacarizal, on récupère la piste menant au Col de Canal Roya. La progression est assez folklorique avec Philou sur Viewranger, Xav sur Iberpix et Lulu avec sa carte ! On finit par arriver au pied de la Punta Espelunciecha que nous attaquons par la face nord, la plus raide ! En effet, en arrivant au sommet, on se rend compte que les deux autres voies d'accès sont beaucoup plus cool... mais c'était sympa car nous n'avons croisé personne. Le ciel se dégage et on mange au sommet à 2400 m en guettant les apparitions derrière les nuages : Pico et Vertice d'Anayet, Pico Arroyetas. Nous décidons de descendre par la belle crête sud avec la terre rouge spécifique à cette région. Aux lacs, on prend le GR11 que l'on quitte rapidement pour un sentier beaucoup moins fréquenté. La vue s'élargit sur le Balaïtous, Frondella, Grande Fâche et Pics d'Enfer. Ensuite, on coupe vers le col d'Espelunciecha pour retrouver les pistes de la station.


 Encore deux belles randos sauvages où on a découvert des petits vallons fleuris et profité du paysage encore enneigé. En espérant que la saison des bivouacs puissent débuter bientôt, on reviendra sous peu !

L'album photos.



31 mai, 2021

Retrouvailles gastronomiqes !

 Cabane de Yerse - Pic de Monbula

29/30 mai 2021

Trappeurs : Lulu, Xav, Karelle et Florence


Enfin un week-end de trappeurs ! La météo n'est toujours pas stabilisée, les copains ont décliné l'invitation mais les copines sont là ! Direction le Piémont pour échapper aux orages et gagner du temps (toujours le couvre-feu à 21 H).

Samedi : après une bonne soirée et une nuit au camping de Baudreix, les filles rejoignent Xav sur le lieu de rendez-vous à Arthez-d'Asson. On est content de se retrouver pour une petite virée ! On continue jusqu'à Arrioussec, le vrai point de départ. Là, il faut suivre le cours d'eau et remonter dans la forêt dense et humide en escaladant ou évitant quelques arbres tombés. ça monte raide à la fin et sans zigzag ! On débouche sur les pâturages où un troupeau de chevaux nous accueille. Ils sont méfiants au début puis s'avèrent très collants ! Ils nous escortent jusqu'à la cabane de Yerse où on est soulagé d'arriver. Il faut dire que certains ont les sacs lestés de choses appétissantes.... 

On se met à l'ombre pour manger et trainer un peu. Karelle nous déballe ses provisions, c'est impressionnant ! Un homme arrive avec deux gamins. Pas de problème, il y a de la place dans le dortoir. Après s'être installés, on va faire un tour vers le Col d'Espades en suivant le tuyau d'eau qui sort à la cabane mais ne coule pas. A la source, on ne voit rien d'anormal mais c'est sans doute le peu de pression et la distance qui empêche l'alimentation. A la descente, on s'arrête à une autre source pour filtrer de l'eau. En début de soirée, 3 jeunes du coin débarquent avec un beau stock de provision et de bouteilles. Ils viennent pour compter les isards le lendemain. Nous passons une bonne soirée : apéro de chez Lahouratate apporté par Xav. Puis, le crachin se met à tomber et on se retrouve tous à l'abri pour finir la soirée à discuter. 

 

 
Dimanche : lever vers 7 H au son des cloches. Les chevaux veulent s'inviter au petit déj ! Le ciel est toujours couvert mais le brouillard n'est pas épais. Après un dernier ravitaillement à la fontaine, on s'enfonce dans la forêt à la recherche du sentier de la Croix des Artigous que nous mettrons un moment à trouver. Il est un peu cairné et on voit quelques marques sur les arbres. Mais, là-aussi les enchevêtrements de troncs sont nombreux et on passe un temps fou à les contourner. Malgré le peu de dénivelé, on en a déjà plein les pattes en arrivant sur le plateau de Monbula. Lulu pensait grimper au Pic d'Estibette en aller-retour mais le timing risque d'être serré. Nous décidons d'aller plutôt nous poser au Pic de Monbula pour manger et souffler un peu avant la descente. En effet, le parcours dans les bois sur du terrain karstique est très joli. Encore une pause gastronomique pour finir les restes de Xav et Karelle... A la descente sur le plateau, on tombe sur un troupeau de moutons, gardé par un bon gros patou qui s'invitera sur la photo de groupe ! Ensuite, nous avons droit aux premiers pas d'un agneau juste né. Nous visitions la cabane, super confortable. Hélas, pas de point d'eau à proximité, dommage car cet endroit et parfait et nous n'avons croisé personne de la journée ! La fin de la descente se fera sous la chaleur humide de la forêt avec encore quelques obstacles sous le Pène de Monbula.

                             
 
Malgré l'heure tardive, nous prenons le temps de faire quelques ablutions aux toilette publiques d'Arthez et de discuter un peu. On se promet de se retrouver bientôt, c'est la saisons des bivouacs !

L'album photos.






25 mai, 2021

Petit bond vers Blond

 Monts de Blond - 23 Mai 2021



Adieu la Tardoire et autres projets aquatiques... Météo venteuse, pluvieuse et ça caille !

Ne tenant toujours pas en place et la météo étant la moins pire en ce dimanche de pentecôte, Lulu décide d'emmener sa soeur vers les Monts de Blond, à 1 heure de route. 

ça vaut le détour : petites chemins caillouteux, prés avec vaches ou moutons, petits hameaux aux maison de granit, grandes forêts, étangs. Le Limousin quoi ! 

Une belle boucle de 20 km au départ de Mortemart en passant par les mégalithes. Et avec du dénivelé... on a presque atteint les 500 mètres d'altitude !

 Et il y a encore à voir du côté de Blond ou de Cieux. De quoi donner envie de se lancer sur le GRP du Tour des Monts de Blond !

Les photos.



16 mai, 2021

Shower time !

 Vallée d'Ossau - du 13 au 16 mai 2021

Trappeurs : Xav, Philou et Lulu

Ce mois de mai est décidément très perturbé et la météo ne laisse aucune chance aux sorties sur plusieurs jours, même en cabanes ! Nous décidons de faire un programme au jour le jour en continuant d'explorer les recoins de la vallée, dans sa partie basse car il a encore neigé en altitude. Le programme du soir sera toujours le même : apéro, bon repas et partie de "6 qui prend" !


Jeudi : départ à 9H 30 au-dessus de la Chapelle de Houndas. On suit le GRP jusqu'au Bersaout. Petite visite à la cabane de Castillou puis on attaque les crêtes en évitant la piste. Très jolis pâturages avec un paysage karstique et la vue sur la plaine. Après la pause de midi, on termine une dernière pente jusqu'au Pic d'Escurets où il y a du monde, monté depuis le Col de Marie-Blanque. Le temps commence à tourner et on attaque la descente vers le Col. En effet, le crachin tombe pendant une petite heure. Le soleil revient sur le Benou dans un univers féérique : plateau de verdure, troupeaux et cours d'eau.

 

Vendredi : vu la météo annoncée, on décide d'attendre 13 H pour bouger. On a prévu une rando à l'Aubisque. Mais, arrivés là-bas, c'est la Bérézina : vent glacial, temps bouché et flocons à l'horizontale ! Nous décidons de redescendre là où il fait beau c'est-à-dire à Eaux-Bonnes ! Changement de programme, ce sera une montée dans le bois d'Assouste, par le plateau de Gélos avec une arrivée spectaculaire sur le Gourzy. Vues splendides sur l'Ossau, le Sesques et les pâturages du Gourzy. On s'arrête à 1570 m pour profiter des lieux, silence et sérénité. Retour par le GRP, après 19 H.

 

Samedi : on voulait tenter une sortie vers Artouste mais le même scénario que la veille se dessine. Les garçons descendent au marché de Laruns pour se réapprovisionner en pain, gâteau, saucissons et spiritueux... En début d'après-midi, une accalmie apparait vers 14 H mais Philou fait sa feignasse... Xav et Lulu décident de partir vers le sentier de Bouy. Le temps est doux et on transpire dans la forêt gorgée d'humidité. Le crachin se remet à tomber mais on est abrité par les arbres. Ensuite, ça commence à tomber plus fort mais on ne va pas redescendre sur ce sentier étroit et glissant ! En plus, ça se rétrécit, il faut slalomer entre les arbres morts en cherchant un vieux balisage orange et jaune. A la fin, on fait les sangliers sur du terrain plutôt accidenté et pentu ! On sait qu'on va trouvé refuge dans la petite cabane donc on est patient... Enfin, la cabane de Bouy apparait sur ce beau plateau suspendu sous les murailles du Pic de Ger. Après une bonne pause pour reprendre des forces et s'égoutter, on repart sur le GRP. La descente sera plus tranquille dans le Coume d'Aas où on est au sec. Une bonne garbure nous récompensera pour cette dernière soirée festive !

Nous attendons de pied ferme le retour de meilleures conditions pour partir en montagne. Un week-end comme celui-ci est tout de même bien agréable pour se retrouver et s'organiser de beaux circuits.

L'album photos.