20 octobre, 2009

Grimpettes en folie !

17-18 Octobre 2009 : Avec un troupeau entier de trappeurs : Jako, Xav, Lucile, Cliff, Guigui, Philippe, Lolo et Yohan.

Vendredi, nous voilà partis à deux voitures (du Jamais vu !) direction Arras en Lavedan chez Caro et sa voisine pour passer la nuit.
Samedi, temps clair et froid sec : nous partons direction Barèges puis la piste de la Glère. Nous laissons les voitures à 1650 m pour partir chargés comme des mulets : matos d'escalade et de bivouac. Puis c'est la montée jusqu'au pied du refuge que nous abandonnons pour filer vers le lac de La Mourelle (2320 m) où nous installons le bivouac, joli petit village de 4 tentes.
Après un repas rapide, nous attaquons la montée vers la Hourquette de Mounicot, au pied de la crête de la Mourelle. Les moins fatigués s'équipent : Jako et Xav, Cliff et Guigui partent dans la voie de 250 m qui aboutit au sommet de pic du même nom. Belle course d'arête faite pour les gros bras.
Le soir, après une toilette glacée dans le lac, nous attaquons l'apéro autour d'un petit feu de bois de rhododendrons. La température s'abaisse jusqu'à - 5°C au moment du coucher. Jako en profite pour tester son duvet "Shocking blue" en dormant à la belle étoile. Dimanche matin : le lever prévu à 6 H 30 est retardé d'une heure, on s'extrait difficilement des duvets étant donné la température toujours aussi fraiche.
Nous partons direction la Brèche du Néouvielle à 2900 m. Au pied de l'arête des 3 Conseillers, Xav part à l'assaut du pic des 3 conseillers puis du Turon de Néouvielle tandis que deux cordées se forment : Jako avec Lucile et Philippe, et nos deux tourtereaux : Cliff et Guigui.









200 mètres d'escalade très variée dans un cadre grandiose sur un beau rocher nous mènent au sommet du pic de Néouvielle à plus de 3000 m.
Cette fois encore, nous mettrons beaucoup plus de temps que sur le topo, mais c'est surtout la descente dans les éboulis et les pierriers qui fut longue et fastidieuse, sans parler de la Brèche de Chaussenque à remonter puis descendre ! Cela aurait été beaucoup plus facile si nous avions eu encore des restes du glacier.
Les derniers arrivent au bivouac vers 19 H 30. Le temps de finir de ranger et de manger un peu, nous redescendons à la frontale dans la nuit noire. Ne pas se perdre surtout ! Ce qui a failli nous arriver au dernier lac quand les chefs de file (dont nous tairons les noms) sont partis plein ouest au lieu de plein nord....
Encore de la descente, interminable, sur la piste, mal aux pieds, sacs lourds, etc... Les derniers sont arrivés à 22 H 30 à la voiture ! Nous n'avons retrouvé notre lit charentais qu'à 4 h du matin !
En tout cas : ça c'est du week-end de trappeurs !
Vidéo : départ de Guigui et Cliff sur la crête de la Mourelle

10 août, 2009

Traversée des Alpes - Eté 2009 - France

1er partie : Sospel/Modane
Par Lucile et Philippe
Au nord du Mercantour

Nous revoilà partis dans une nouvelle traversée, c'est plus fort que nous ! Mais cette fois, ça va nous prendre plusieurs années ....

Pendant vingt jours, nous avons remonté l'arc alpin du sud au nord. Départ le 14 juillet de Sospel en passant par le Mercantour, l'Italie, le Queyras, Briançon et arrivée en Savoie le 2 août à Modane.


Face au massif des Ecrins

Les dix premiers jours ont été assez enneigés aux cols, parfois glacés mais de ce fait, pas beaucoup de monde en altitude et plein d'animaux : chamois, bouquetins, marmottes, et une flore magnifique. Nous avons beaucoup porté au début car pas de ravitaillement à part le repas du soir dans les refuges italiens où l'accueil a été très sympa. Ensuite, nous sommes descendus tous les 3 ou 4 jours dans des villages qui nous permettaient d'acheter de la nourriture et de dormir dans les camping pour la majorité bruyants.
Heureusement, nous avons profité de nombreux bivouacs dans de beaux coins : près d'un lac, dans une clairière, au gré de nos envies. Nous avons également testé une cabane de berger et un refuge d'hiver.
Dénivelé positif cumulé : 18 715 mètres !
Quelque part au bord d'un lac italien...

Par chance, nous avons eu beau temps sauf à la fin : pluie, froid et neige à 3000 m nous ont fait écourter notre périple de deux jours.
Nous sommes prêts pour la suite qui promet d'être belle, au départ de la Vanoise pour filer vers le Mont Blanc et la Suisse...

23 juin, 2009

Au bout de la corde...

Eperon Nord du Petit Vignemale - 20/21 juin 2009
Trappeurs : Lucile, Eric, Philou, Lolo, Jako, xav, accompagnés d'Olivier de La Rochelle et Stéphane d'Angoulême.
Le départ de l'éperon
Départ le vendredi soir pour les 4 premiers qui passeront une nuit humide sur le parking de la Fruitière à Cauterets. Le samedi, départ à 10 H du Pont d'Espagne pour le refuge des Oulettes où le reste de la troupe les rejoindra. Dimanche matin : levés à 4 H 45 pour partir à 5 H 30. On commence par traverser le glacier des Oulettes en visant la base de l'éperon. Philou et Lolo continuent vers le col pour faire le sommet par la voie normale.
Stéphane et Eric
Pendant ce temps, les cordées s'équipent : Jako emmène Stéphane et Eric, Olivier sera le chef de cordée de Lucile et Xav. Très peu d'équipement en place, chaque cordée doit pitonner et deséquiper. Cela prend du temps, d'autant plus que la 2e cordée à une corde de 80 mètres ! La vue est magnifique sur les sommets environnants, le glacier et les séracs. L'éperon se rétrécit pour nous faire évoluer sur une belle arête. Après 360 m de grimpe, le sommet est atteint au bout de 7 H 30 pour les premiers et 10 H pour les seconds. Heureusement, nous sommes le jour le plus long de l'année. Il fait beau mais le brouillard envahit la vallée. Arrivés au refuge à 20 H, il faut se retaper un peu avant de ranger et descendre. La descente, très éprouvante, se terminera à la frontale !
On reprend des forces au refuge avant la longue descente...
Une très belle course qui nous apprendra cependant à être plus vigilant quant au matériel à emporter et au temps à évaluer.

19 mai, 2009

On a trop Bubu !

Sierra de Partacua : Couloir Bubu (sommet el Triptico)
Mai 2019 - Trappeurs : Lucile, Philou, Jako, Guigui, Eric.

Notre projet initial était de s'attaquer à la voie des Séracs du Petit Vignemale. Jean-Jacques avait déjà réservé nos places au refuge des Oulettes. Mais les prévisions météo nous obligent à changer nos plans à deux jours du départ, pas question d'annuler une fois de plus ! Nous passerons le col du Pourtalet pour filer en Espagne dans la Sierra de la Partacua, plus connue pour son sommet la Peña Telera (2.762 m). Nous avons choisi d'y gravir un couloir de neige nommé Bu-bu (coté AD).


Nous quittons Fontcouverte à quatre, récupérons Jako sur le parking du célèbre MacDo de Saint-André de Cubzac et filons plein Sud. Petit pique-nique sous le soleil en cours de route, puis arrivée vers 22h30 à l'auberge du chemin de Perchades à Bilhères en Ossau, que Lulu nous a dégottée sur internet. Bonne pioche : les sympathiques gérants Odile et Jean-Louis nous offrent un pot de bienvenue et notre petit dortoir est spacieux et accueillant... Le lendemain matin, nous dégustons un bon et copieux petit-déjeuner en admirant la vue magnifique ! Le tout pour 15 € par tête : une bonne adresse à retenir.


Samedi matin, après un arrêt à Laruns pour le pain et au col du Pourtalet pour trouver une carte, nous filons vers le village de Piedrafita de Jaca (environ 20 km du col). Et nous voilà sur la piste, chargés comme des mulets puisque nous transportons le matériel de grimpe et de bivouac. Nous admirons au passage la flore de printemps, les torrents alimentés par la fonte des neiges et la Pena Telera qui scintille sous le soleil.

Nous choisissons de bivouaquer sur un petit plateau à 1850 m, près de ce que nous pensons être le couloir Bubu. L'herbe y est moelleuse à souhait, mais l'eau manque ; il y a bien de la neige, mais pas très propre en cette fin de printemps. Après un bon pique-nique, il faut donc redescendre un peu plus bas pour s'approvisionner en eau. C'est là qu'on se rend compte que notre couloir se trouve beaucoup plus à droite de la Peña et qu'il nous faudra marcher environ une heure demain pour arriver au pied.

Cela ne nous décourage pas et l'apéro est servi ! Nous sommes au lit vers 21 h pour se lever tôt.

Dimanche, le réveil sonne à 3h30 ! Le ciel a l'air dégagé. Nous partons à 4h20 pour rejoindre le pied du couloir. Là, nous nous équipons : baudrier, crampons, piolets. La neige est déjà molle mais tient bien.

Au départ, le
couloir est large et la pente de 35°, puis elle s'accentue jusqu'à des passages à 60°. Nous faisons deux cordées : Jako suivi de Lucile et Philou, Guigui avec Eric. La neige a fondu par endroit et nous oblige à quelques pas de mixte sur le rocher pourri... d'où des chutes de pierres, heureusement sans conséquence. Les relais sont là pour nous permettre de faire de courtes pauses.



Ce couloir de 500 mètres nous prendra environ 4 heures. A 9h30, Eric en tête de la seconde cordée en finit avec Bubu .
Au sommet, nous nous trouvons sur la crête enneigée de la Sierra de la Partacua. Nous contournons El Tripitico (2612 m) pour trouver le couloir en Z oùPlusieurs relais vont nous permettre de descendre en rappel sa partie haute.
A 12h45, nous sommes de retour au bivouac pour un déjeuner bien mérité. Voilà une belle course qui nous redonne du baume au coeur !

Merci à Charles Thiébault pour le topo fort bien fait
trouvé sur son site "Par vaux et monts".


25 avril, 2009

Escalade à Riglos - avril 2009

Trappeurs : Karelle, Eric, Lucile qui ont eu la chance de se rendre dans ce lieu mythique de la grimpe. A voir sur :

http://molluxe.canalblog.com/archives/2009/04/index.html

12 mars, 2009

Un nouveau bricolage : la tente salle à manger

Un nouveau bricolage du désormais spécialiste Philou : la tente salle à manger transformable en stockage des sacs à dos pour la nuit.

Notre petite tente légère ne nous permet pas de stocker nos sacs à dos pour la nuit. Nous les laissons généralement à l'extérieur enveloppés dans un sac poubelle ou un poncho.
Pour notre trek au Maroc avec portage par mule, j'ai mis au point une petite "tente salle à manger".

Ici, on peut voir Philou faire les premiers essais dans son jardin !
Les ingrédients : Une bâche renforcée achetée en grande surface de bricolage (3 m x 4 m), 4 morceaux de lien élastique acheté au mètre puis découpé, quelques sardines alu de récupération et le tapis de sol d'une vieille tente. L'ensemble est léger et peu encombrant une fois plié. Coût total : environ 8 €.

Un bâton de rando étaie l'ensemble et nous permettra de diner "au chaud" ou au moins, à l'abri de la pluie et du vent. Et quand vient la nuit, il suffit de coucher le bâton au sol et de recouvrir la bâche de quelques pierres pour la transformer en abri à toute épreuve pour les sacs.
Ci-contre : la première utilisation en février dans le Djebel Sarho (soirées fraiches et du vent).

Bilan : Protection efficace contre le vent, le soleil ou la pluie ; une bâche un peu plus grande serait plus confortable.

10 mars, 2009

DJEBEL SARHO - MAROC - Février/mars 2009

Par Lucile et Philippe

Le Maroc est un pays trop fréquenté à la belle saison, nous étions sûrs de trouver la tranquilité en hiver.
En effet, après avoir préparé notre parcours, pris l'avion pour Marrakech et le bus pour Keela M'gouna, nous n'avons pas mis longtemps à trouver un muletier pour nous emmener dans le Djebel Sarho. Le temps d'acheter quelques vivres au marché et nous étions prêts pour 6 jours d'autonomie.
Nous avons traversé ces belles montagnes au relief très varié, aux paysages étonnants. C'était le printemps là-bas, les vallées étaient bien vertes et les troupeaux de chèvres encore dans la montagne. Lorsque l'été arrive, il fait trop chaud, il n'y a plus d'eau et tout le monde part vers le Haut Atlas.
Nous étions en autonomie pour la nourriture et le couchage. Nous portions juste notre sac à dos avec le pique-nique du midi. Notre abri nous a bien servi lors des soirées fraiches (il faisait nuit à 19 H) et en cas de vent. Nous avons dormi une fois chez l'habitant et c'est cette nuit là où il a neigé !
Nous retournerons au Maroc, il existe plein d'autres massifs à explorer....

19 janvier, 2009

Les trappeurs se forment

On le sait maintenant : le Poitou-Charentes, terre de plaines s'il en est, abrite en son sein des montagnards qui ont la bougeotte !

Ce week-end des 18 et 19 janvier a été riche pour les trappeurs :

- En vallée d'Ossau : Lucile, Philippe, Guillaume et Eric.
Nous avons revu les
techniques d'encordement et de sécurité lors d'un stage organisé par le Comité Départemental Charente-Maritime.



Et avec ça : de belles randos sur les pics de Canaourouye et de Chérue, voisins de l'Ossau. Nous avons obtenu notre passeport alpinisme jaune de la F.F.M.E.

Et François, aspirant trappeu
r, a obtenu son passeport blanc. Un bon début !

- A Bielsa : Xavier et Jean-Jacques.
En compagnie d'un guide, nous avons pu nous initier à la cascade de glace lors d'un stage organisé par le Comité Régional Poitou-Charentes. Nous avons fait de belles voies en tête et sur plusieurs longueurs.




















Voilà nos trappeurs prêts pour de nouvelles zaventures !