20 février, 2021

Des crêtes plein les mirettes !

Circuit cabanes du 15 au 19 février 2021.

GRP Oueil-Larboust dans le Luchonnais

Trappeurs : Lulu et Philou

Toujours fidèles à nos circuits sauvages, voici un beau terrain de jeu ! Proches du Massif du Burat où nous étions à l'automne 2019, ces petites montagnes sont également truffées de cabanes.

J1 (4,5 km/+ 480 m) : départ des Eaux-Bonnes le matin et arrivée à Poubeau pour le pique-nique. Toujours un déficit en neige donc on ne prend pas les raquettes, juste les crampons. Mais les sacs sont lourds quand même ! On suit la petite route jusqu'à Portet de Luchon puis ce sont pistes et sentiers jusqu'à la cabane de Conques à 1 620 m. Belle vue sur les sommets du Luchonnais, une source et du bois, deux places pour dormir, parfait !


 J2 (6,5 km/+ 700 m) : on suit le sentier qui commence à être enneigé, jusqu'au Port de Pinate. Puis, par facilité, on décide de suivre les crêtes car le GRP passe sur des pentes exposées et sous des corniches. Donc : sommet du Pouy Louby, Pic du Lion et ses crêtes où la neige est bien présente. On s'arrête manger à la Hourque de Fousserette, avec une belle vue sur le lac de Bareilles. La suite des crêtes est bien sauvage avec le Mont Né en point de mire, elles s'achèvent au Port de Pierrefite où il y a du monde venant de Bourg d'Oueil. On s'échappe pour terminer cette étape et retrouver la tranquillité au refuge du Mont Né. Super confort, il a été refait en 2015 : un beau dortoir, une grand pièce en bas avec cheminée. Il y a même une réserve de bois qui sera bien utile  pour faire sécher les chaussures trempées.

J3  (14,5 km/+ 850 m) : grosse étape puisque nous avons choisi de faire l'ascension du Mont Né. En effet, c'est plus facile dans la neige dure avec les crampons et sans les sacs à dos. On perd un peu de temps mais les journées sont plus longues et la vue vaut le coup d'oeil ! Ensuite, on reprend la piste jusqu'au Port de Balès et on suit les crêtes en essayant d'éviter les parties enneigées, devenues de la soupe. Là encore, un beau parcours sauvage sans personne. Du Sommet d'Anténac, la vue est superbe sur le Piémont. On arrive vers 17 H à la Cabane de Courrau de St Paul. Plutôt rustique, en terre battue mais avec un bas-flanc pour deux. La source est en contrebas et on a un gros plan sur l'Aneto. On est rapidement à l'ombre donc on se renferme pour faire du feu et à nouveau sécher les chaussures.

J4 (12,5 km/+ 900 m) : encore une grosse étape mais sans neige et franchement printanière. On continue de suivre le GRP qui passe dans la forêt et descend vers Saccourvielle. On traverse la vallée d'Oueil pour monter vers Benqué et ses belles petites chapelles classées. Après la pause repas, on attaque la montée dans les pâturages. Pause café à la cabane du Cap de la Prade où on trouve de l'eau. Après une dernière suée, on arrive à la cabane de Courreau de Benqué, hors du tracé. Celle-ci aussi est un peu miteuse avec juste un lit. Elle a le mérite d'être au milieu des pâturages avec une vue splendide sur toute la chaine des 3 000 m. Il faut prendre la boussole pour atteindre la fontaine en contrebas. On y trouve aussi du bois, ça tombe bien ! Le soir, il ne fait pas froid et il n'y a plus qu'à s'asseoir devant la cabane pour profiter de la vue. Le sol étant humide, Philou décide de s'installer dehors. Finalement, Lulu l'imite car la chaleur a fait sortir les araignées et il y en a plein les murs de la cabane... On ne se refait pas ! La nuit sera fraiche et Philou terminera sa nuit dans la cabane.

J5 (4,5 km/- 450 m) : le froid réveille Lulu à 7 H, ça tombe bien car c'est l'heure de se lever pour cette dernière petite étape avec de la descente. C'est qu'il faut calculer son timing avec cette saleté de couvre-feu à 18 H ! On retrouve le GRP qui descend vers Labach puis on décide de garder la petite route plus reposante par Cathervielle. A 10 H 00, on est de retour au parking à Poubeau.

Encore une belle trouvaille que ces petites montagnes sauvages. Finalement, cette formule sans raquettes nous convient bien car moins de matériel à porter. C'est un bon compromis, tant qu'on peut encore avancer avec nos sacs sur le dos et avoir une autonomie pour 4 nuits !

L'album photos.



16 février, 2021

Le Peyrelue : c'est pour les purleux !

 Eaux-Bonnes - 13/14 février 2021

Trappeurs : Xav, Jako, Lulu, Philou et Lolo


Pressés de s'échapper de la grisaille et des inondations, Lulu, Philou et la cocotte de garbure arrivent au chalet dès le jeudi après-midi. Le soir, on attaque déjà l'apéro, la garbure et les parties de "6 qui prend" ! Le lendemain, Xav travaille et la journée sera occupée à trainer à Oloron et faire quelques courses.

Le soir, Jako et Lolo débarquent avec encore du ravitaillement... La garbure se prend une grosse claque, mais il en reste encore ! 

Samedi, direction le parking des Crêtes Blanches où les nuages commencent à se dissiper. Malgré le manque de neige, le paysage est magnifique ! On fait un tour sur les crêtes puis Lulu et Philou grimpent au Soum de Grum tandis que Jako et Xav tiennent compagnie à Lolo, en baisse de forme. Ensuite, on mange tous ensemble à l'Aubisque. Les garçons décident de redescendre au chalet mais Lulu préfère partir à pied sur le GRP. Une descente bien agréable dans les pâturages déserts. Elle retrouve les garçons en mode bière/belote, à fond quoi ! Enfin, ils ont quand même failli s'entretuer.... Le soir, ce sera raclette au fromage de brebis, pour faire plus léger que la veille...

Dimanche, comme prévu c'est grand beau et on part vers le Col du Pourtalet. Il y a déjà du monde mais c'est plus calme lorsqu'on se dirige vers les pâturages espagnols. Ensuite, on s'éparpille un peu : tandis que Xav, Philou et Lulu partent vers le Pic d'Estrémère, Jako accompagne Lolo vers le Col et part seul vers le Pic de Peyrelue. A la descente de l'Estrémère,  Xav et Philou partent rejoindre Jako sur les pentes du Peyrelue et Lulu part à la recherche de Lolo. Tout le monde se retrouve au parking vers 15 H. L'essentiel est que chacun ait pu profiter de sa journée, à sa manière. Il y a le cadre splendide et encore bien enneigé, c'est déjà beaucoup ! Encore une bonne soirée festive pour venir à bout de la garbure à Philou.

Les trappeurs aspirent aussi à des retrouvailles dans la simplicité, pas besoin d'exploits sportifs ni de longues courses. Se retrouver autour d'une garbure est un bon prétexte pour passer des moments qui réchauffent le coeur.

 
L'album photos
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