30 avril, 2022

Au pays des mille péripéties !

 ALBANIE - Sud et côte Ionienne

Du 17 avril au 1er mai 2022

Avec Lulu et Philou

Enfin, après tout ce temps sans bouger de France, nous voici repartis vers notre destination préférée !

Cette fois, voulant éviter de trop se cailler et profiter d'un climat plus méditerranéen, nous décidons d'aller plus au sud. Nous profitons du vol Bordeaux/Corfou et nous sommes à 30 mn de bateau des côtes albanaises.

Bien joué, dès le début il fait froid et humide ! On se prend de grosses averses au premier col ! Ensuite, le temps va s'améliorer mais il ne fera pas vraiment chaud. Toujours une bise fraiche, des nuits glaciales à 1400 m mais aussi des gros coups de chauds à la fin dès qu'on descend vers la mer.

J1 : vol Bordeaux/Corfou et petite galère en arrivant à minuit. Le plan nous indiquait des raccourcis pour aller à l'hôtel mais, sans éclairage, on a du faire un grand tour avec les gros sacs !

J2 : le bateau de 14 H étant annulé faute de participants, nous avons pris celui de 16 H. De l'hôtel au Port sous la pluie et attente... A Saranda, un dimanche de pluie, personne dans les rues, triste. Hôtel et resto le soir.

J3 : Bus pour Girokastra à l'Est et de l'autre côté de la chaine de montagnes que nous devons repasser à pied. Installation dans la vieille ville dans une famille d'épicier/restaurateur. Nouvelle galère de réchaud : celui acheté au Maroc de fonctionne plus donc achat d'un albanais ! Ici aussi, on ne trouve que des cartouches de gaz à percer. Balade et visite de la vieille ville, très tranquille à cette saison.

J4 : départ pour la montagne. A Lazarat, le ciel est noir au fond de la vallée. Le sentier n'est pas facile à trouver. Heureusement, on voit quelques marques orange fluo. Des averses avant le col à 1300 m nous empêchent de manger. Puis une averse plus forte nous trempe complètement : descente glaciale sur la piste, en mode survie. Heureusement, le vent nous  séche un peu et il fait moins froid plus bas. Au bivouac prévu après Sopot : pas d'eau, comme dans la plupart des cours d'eau rencontrés. Donc pique-nique !

J5 : les vêtements ont un peu séché, ils finiront sur nous. Recherche d'eau auprès de bergers qui nous accueillent avec un café. Journée plus tranquille à travers les petits villages, les jardins, les pâturages et sur les pistes : Kopaçë, Vergo, Seniçë. Citrons du jardin offerts par une jeune femme. Ce qui nous fera une bonne citronnade au bivouac du soir près d'un cours d'eau. Endroit sympa où on a fait un feu de camp.

J6 : détails du parcours incertains, la trace sur la carte satellite n'étant pas forcément un sentier... En effet, après avoir passé les villages de Kalas et Tadzat, on se retrouve sur des sentiers de plus en plus étroits. Il faut trouver un moyen de passer la chaîne montagneuse. On fait les sangliers dans la forêt pour finalement renoncer et partir sur l'autre versant où on croisera un beau troupeau de vrais sangliers ! Ensuite, on rejoint des pâturages et on retombe sur le tracé prévu. Mais la journée n'est pas finie ! Malgré la vue magnifique sur la mer, le vent violent nous pousse, pas toujours où on voudrait. Pas d'eau donc pas de bivouac ! On finit par se résoudre à descendre à Borsch où on arrive fourbus à 19 H 30. Chambre chez l'habitant et repas rapide au bar avant de s'effondrer au lit !

J7 : plutôt que de remonter là-haut et comme nous sommes bien fatigués de la veille, nous décidons de faire une journée de transition tranquille sur la côte. Nous la longeons en alternant la route peu fréquentée, des pistes et chemins à moutons. Très belle journée reposante qui nous mène à Himara. Hôtel un peu bruyant où rien ne fonctionne, ravitaillement, resto sympa sur la croisette.

J8 : on repart avec 5 jours de nourriture. Pour faire une étape tranquille et trouver de l'eau, on s'arrête à Pilur. Là, il y a une belle fontaine. Il y a aussi plein de poteaux indicateurs de rando. Le seul problème est que le balisage est moins évident ! En plus, la piste a été refaite donc plus de traces ! Nous nous installons à la sortie du village pour avoir accès à l'eau. Visite des trois petits cochons puis des biquettes. Le seul problème est que les chiens du berger voisin vont nous pourrir la nuit car nous sommes dans leur périmètre !

J9 : 1 H 30 de galère pour trouver le chemin ! On se perd dans des traces de moutons et on se pique dans les buissons ! Cela va bien nous allonger la journée car le point d'arrêt est obligatoire près d'une source et elle est loin... Belle journée quand même dans la montagne et les pâturages déserts et verdoyants. Le soir, installation dans les ruines près de la source qui coule à flots à 1300 m.

J10 : Nuit bien froide. On continue notre route vers les crêtes. Là-aussi, grosse surprise en trouvant des plaques de neige dès 1 500 m et des névés à 1 700 m. On se retrouve bloqué à 1 850 m face à des effondrements du sentier, une grande cuvette neigeuse et pentue, une crête abrupte dans des éboulis, un sommet à 2 000m dans les nuages, une descente incertaine de l'autre côté. Demi-tour pour retrouver les verts pâturages à 1 450 m. Pendant que Lulu installe le campement, Philou va chercher de l'eau à la source la plus proche (35 mn quand même !).

J11 : la nuit a été encore plus froide, on a dormi habillé ! Mais le réveil est magistral avec le soleil et un vol de chocards sur les montagnes. Le seul sentier visible sur la carte est face à nous et descend vers la mer. Il est même balisé mais si peu utilisé que les arbustes ont poussé au milieu ! Le balisage rouge et blanc est très ancien et peu judicieux car les rochers blancs sont pleins de lichen rouge ! La descente sera longue et chaude jusqu'à la piste mais très sauvage. Ensuite on descend jusqu'à la route à Ilias où on mange notre reste de pain et fromage. Un papy, ancien routier, viendra nous faire la conversation en français, très sympa ! Après diverses tergiversations, on décide de descendre à Dhermi. Rien dans le village, on trouve un logement chez l'habitant près de la plage.

J12 : le programme est donc remanié pour les derniers jours. On remonte à Dhermi village pour prendre le bus jusqu'à Saranda où on achète nos billets de bateau pour le retour (et être sûrs que le voyage ne sera pas annulé !). Ensuite, bus jusqu'à Butrint où il y a plein de choses à voir. Unique hôtel sympa. Balade dans les environs.

J13 : On prend le bac pour passer le canal Vivari et visiter le Parc National et ses lagunes. Très joli mais on trouve le moyen de s'égarer avec la carte au 50 000e. Un petit tour dans les ronces nous évitera un long détour pour rentrer ! Retour à 15 H 30 à l'hôtel sans avoir mangé : on prend le bus pour le village d'à côté à 10 mn et on se fait une orgie de cheese cake. Pour le retour, plus de bus et on se fait embrouiller par un taxi qui nous demande trop cher. Résultat : on rentre avec un autre taxi qui nous demande pratiquement rien !

J14 : Retour à Saranda et bateau pour Corfou. Soirée tranquille.

J15 : lever tôt pour profiter de la matinée et monter à la citadelle et jusqu'au phare où on est seuls. Ensuite, de l'hôtel on se lance dans les raccourcis qu'on n'avait pas pu prendre de nuit. En effet, en passant par des petites routes et jardins, on débouche sur le parking de l'aéroport à travers une haie !

Voilà un séjour encore plein de surprises et d'imprévus. Le programme n'a pas été tout à fait ce qui été prévu mais on sait s'adapter et trouver une solution à chaque problème ! Encore de belles virées se profilent dans ce beau pays et dans le sud notamment !

L'ALBUM PHOTOS.


04 avril, 2022

Gavé de drepou !


 Vallée des Gaves

2/3 avril 2022

avec Xav, Jako, Guigui + Guy-Paul et Babeth.

 

 

Jako a lancé les invitations depuis 10 jours et ceux qui étaient libres n'ont pas hésité longtemps !

Malgré le mauvais temps, la fine équipe se retrouve au gite des Cascades à Luz pour un week-end dans la poudreuse. Il en est tombé environ 60 cm depuis deux jours. 

Le samedi, la sortie a été prudente dans la forêt de l'Ayré  au-dessus de Barèges.


 

Le dimanche, pour profiter du soleil, ce fut un bon 1 000 m de dénivelé pour atteindre les crêtes de la Pègue.

Un beau week-end qui sonne la fin de la saison de ski pour certains.... mais pas pour d'autres !


De son côté, Lulu était en week-end C.T. FFME 17 au Pays Basque avec, entre autres, Karelle et Mathilde. Deux belle randos avec de la neige le samedi dès 600 m d'altitude ! Et le dimanche, un beau circuit sur des pentes plus escarpées.


L'album photos