21 juillet, 2020

Corrèze, Vézère et zaventures !

 DESCENTE DE LA VEZERE EN CANOE

Du 15 au 20 juillet 2020

avec Lulu et Philou

Cette année, nous avons hésité sur le programme de l'été mais, avec le Covid, nous avons préféré rester "dans le coin". Ce sera donc sur le modèle de l'année dernière : descente de rivière, rando et montagne.

Direction le département adoré de Lulu : la Corrèze ! La Vézère est navigable en canoë à partir du Pont de Saillant, juste après les gorges. La descente est découpée sur 6 jours : 100 km + 20 km sur la Dordogne jusqu'à Lalinde pour laisser le canoë au camping et remonter à pied au point de départ sur 5 jours. Nous avons quelques renseignements sur les barrages mais rien de bien précis. Tout n'a pas l'air d'être aménagé.

J1 :  Nous arrivons sur place vers midi et il tombe un gros crachin qui n'était pas du tout prévu ! On mange dans la voiture puis ça se calme et on prépare les affaires. Départ vers 14 H. Cette année, nous avons deux gros bidons étanches mais nous avons tout de même pris le sac de marin pour y loger les sacs à dos et chaussures de rando. Donc, nous sommes plus lourd et on touche plus facilement le fond lorsque le niveau d'eau est bas. Deux barrages pour cette première étape. On s'arrête juste avant le noeud d'autoroute de Brive pour bivouaquer dans un coin tranquille.

 J2 : Début de journée sur le contournement de Brives avec une dizaine de ponts ! Après Larche, c'est beaucoup plus calme. La journée est ponctuée par de nombreux barrages, des dalles et rochers qui affleurent et rendent la navigation plus sportive. Nous traversons la belle ville de Terrasson qui a l'air bien calme : peu de touristes aux terrasses. Pas facile de trouver un coin de bivouac au calme car beaucoup de pompes pour arroser le maïs. Nous avons la chance en voyant une petite échelle en bois posée le long d'une falaise. Elle mène à un petit replat, sans doute un coin de pêche : parfait pour nous !

 J3 :  La journée commence par le barrage de pierre de l'usine de Lardin, il faut slalomer entre les rochers. Petite pause café à Condat et ravitaillement à l'épicerie. Ensuite, c'est plus calme jusqu'au dernier barrage à Aubas où on débarque pour manger sur la place du village. C'est là qu'on perd une roue du charriot, le système s'est dévissé avec le temps. Le vissage avec un morceau de bois est très efficace ! Ensuite, il faut contourner la centrale électrique par un étroit chemin mais ça passe. Après Montignac, le niveau d'eau est plus bas. On remonte un petit cours d'eau pour arriver au camping. Un peu trop bruyant pour nous ! On en profite pour faire quelques courses ville.

J4 : Finis les barrages mais place aux locations de canoë, c'est beaucoup moins drôle ! Nous partons tôt pour être tranquilles, nous sommes seuls pour admirer les châteaux de Losse et de Belcayre. Pause café à la guinguette de St Léon. Ensuite, nous voyons du monde à partir de 10 H 30 mais ce n'est pas la grosse foule non plus et nous les doublons rapidement. Nous stoppons à la hauteur de Tursac et trouvons un emplacement dans le sable face à de belles falaises.

J5 : Toujours un départ tôt et arrêt aux Eyzies pour ravitaillement. Il n'y a pas grand chose à part des boutiques de produits régionaux... Il y a encore pas mal de rapides. Nous faisons une longue pause à midi sur plage pour éviter la chaleur. Nous stoppons à l'entrée du Bugue pour se ravitailler en eau chez un loueur de canoë très sympa. Ensuite, il y a beaucoup moins d'eau et nous mettons du temps à trouver une plage pour bivouaquer. Le coin est sauvage.

J6 : Une grosse chaleur est annoncée. Nous arrivons rapidement à Limeuil et rejoignons la Dordogne. Il y a des petites vagues qui rendent la navigation moins monotone. Belles falaises, des méandres avec beaucoup de forêt et nous sommes seuls sur l'eau. Pause à Trémolat. Ensuite, nous stoppons au port de Mauzac où il faut débarquer et partir en reconnaissance. On ne peut pas descendre dans le canal latéral, trop pentu, et les abords du barrage sont interdits à la naviation. Après la pause de midi, nous partons sous la chaleur pour 1 km sur la petite route. On peut embarquer au niveau de l'usine. Nous terminons cette navigation en slalomant entre les rochers, jusqu'au camping avant Lalinde.

Nous avons eu la chance cette année, les parties touristiques de la Vézère n'était pas trop fréquentées en juillet. Même si elle est moins sauvage que d'autres cours d'eau déjà fait, nous avons profité de ce beau coin près de chez nous.

Comme d'habitude, nous laissons les affaires dans un local et notre canoë attaché à un arbre. Départ prévu tôt le lendemain pour remonter à pied, de grosses chaleurs sont encore annoncées.

 L'album photos.

 

Aucun commentaire: