Massif
du Cotiella – 23/24/25 mai 2015
Trappeurs :
Xav, Jako, Eric, Lulu et Philou.
Un évènement sans précédent s’est
produit en ce week-end de Pentecôte….. 5 trappeurs réunis ! On n’y croyait
plus…
On se promet toujours de faire
des sorties plus souvent… là ça faisait un peu long, puisque le dernier grand
rassemblement date d’octobre 2009 !
Au départ, on avait prévu d’aller
faire des 3000 en Ariège mais la météo nous a emmenés en Espagne, terre
d’accueil des trappeurs en cas de mauvais temps.
Départ samedi matin, le Berlingo
bien chargé en bouteilles, sacs à dos et trappeurs. A noter quand même :
8° à l’entrée du tunnel de Bielsa. On passe en Espagne, il fait déjà meilleur,
on s’engage dans la vallée de Gistain, on monte au village de Saravillo et on
prend la piste. Quand le Berlingo commence à tousser, on s’arrête vers 1350 m où il fait 21° ! On monte à pied par la piste puis le GR15 jusqu’à la cabane de Lavasar (1930 m). On est un peu
dégouté par les 4X4 qui sont montés par la piste mais ils ne nous gâcheront pas
la soirée car le parking se vide.
La cabane est posée dans un écrin
de verdure face à la chaine pyrénéenne ennuagée. On s’installe, on descend au
torrent plus bas pour la toilette et le ravitaillement en eau. La soirée se
déroulera sans accroc : apéro en terrasse, repas au coin du feu et soirée
« rires et chansons ». Jako et Xav dormiront dehors : envie d’un
tête à tête ? peur des ronfleurs ? Le saura-t-on un jour ?
Dimanche, on est prêt à partir à
8 H 15 pour une grande virée vers le Cotiella. On passe par le magnifique lac
de Baso de la Mora et on remonte une pierrier merdique jusqu’à un petit couloir. Lulu avait bien dit qu’il fallait prendre
les casques ! Ensuite, c’est le vallon de la Ribereta, de plus en plus
enneigé avec de belles pentes qui montent au col. Une traversée jusqu’au
Collado de la Pala del Puerto et on y voit déjà plus clair…. Il est déjà midi
et on calcule encore 3 H aller/retour pour traverser l’immense Ereta de las
brujas et monter au Cotiella , sans compter la descente jusqu’à la cabane. On a
peur de louper l’heure de l’apéro, donc on décide de monter plutôt au Pic
d’Espouy, plus proche. En effet, on y est rapidement et on s’arrête sur la
crête vers 2770 m
car le sommet n’est pas accessible sans équipement. En tout cas, c’est un bel
endroit avec une vue étendue sur les Penas du Sobrarbe.
On s’abrite au col pour manger et
c’est reparti pour la descente dans le vallon de Lavasar et ces curieuses
aiguilles. Ensuite, c’est du pierrier, du pierrier…. avant de retrouver la
piste. On est rentré vers 17 H, ouf ! C’est vrai qu’avec 3 H de plus au
compteur, ça aurait fait tard…
On peut donc profiter de cette 2e
soirée en sortant le foie gras. Jako nous avait annoncé une veillée
« Mireille Dumas » mais les troupes étant un peu HS, ça s’est fini en
écoutant un peu de musique… et au lit pas tard !
Lundi, on est fin prêt avant 8 H
pour la descente jusqu’à la voiture. A 9 H 30, on y est et on entame la
délicate descente sur la piste pour ne pas trop faire souffrir le Berlingo. Un
kilomètre avant le village, ce qu’on craignait : des travaux ! En
montant, on avait bien vu la pancarte « piste interdite du lundi au
vendredi » mais on se disait que les espagnols aussi avaient un jour
férié. Mais non : ils travaillent le lundi de Pentecôte et ils coulent du
béton sur les pistes ! On sort la carte, on consulte les ouvriers :
il y a une piste plus haut qui monte au col de San Miguel et redescend sur la
route mais ils ne savent pas si ça passe avec une voiture basse. De toute
façon, on se dit que ça nous occupera toujours d’aller voir…. On emprunte donc
une jolie piste bucolique jusqu’au fameux col. Ensuite, ça descend dans la
forêt. C’est là que ça se gâte car ça n’a pas été nettoyé depuis les
intempéries de l’hiver, il y a des pierres et des branches partout. Xav, Eric
et Jako se dévouent pour passer devant et déblayer la piste pendant que Philou
pilote et Lulu supervise tout ça (très bien d’ailleurs…). Cette petite virée
nous a fait perdre 2 heures sans pour cela entamer le moral du trappeur
qui reste au beau fixe quoi qu’il arrive ! L’essentiel étant d’arriver le soir
à bon port dans nos cabanes respectives…
Voilà, on s’est encore promis de
se voir prochainement pour une virée toute simple, histoire de se retrouver. On
espère que notre gros Cliff va se bouger un peu maintenant qu’il a du temps
libre et que Guigui va se souvenir de nous (quand il sera descendu de son
podium de champion départemental de bloc en vétéran)…. Tous les espoirs sont
permis !
Les photos.
Les photos.
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