05 novembre, 2006

Circuit entre Azun et Ossau



1/2/3 novembre 2006

Pendant les vacances de la Toussaint, les chanceux qui travaillent pour l’Education Nationale (Karelle, François, Philippe et Lucile) ont pu s’octroyer 3 jours d’évasion en semaine.

1er novembre : arrivée à Arrens vers 13 H 30. Temps clément, entre deux couches de nuages (il pleuvait à Lourdes). Montée au refuge de Migouélou (2 278 m) et traversée de la 2e couche de brouillard humide, obligés de sortir les ponchos pour certains et sac poubelle de la ville de La Rochelle pour d’autres….. Vers 2 000 m : soleil ! Le froid très sec ne nous a pas empêchés de prendre un thé en terrasse avec vue sur le lac et ses reflets, de faire une toilette rapide et de se ravitailler en eau. Grâce au filtre de Philippe, Karelle et François ont pu s’initier au pompage intensif ! (et les shaddoks pompaient….). La partie « hiver » du refuge contient 8 places douillettes. Pas d’apéro… la flemme de se trimballer les bouteilles pendant 3 jours. Nous nous sommes rattrapés sur les nouilles chinoises !

2 novembre : beau temps au réveil, montée au col d’Artouste (2 521 m), magnifique vue sur l’Ossau et jusqu’au Pic d’Ansabère. Descente vers les lacs de Carnau et le barrage du lac d’Artouste où nous avons mangé. Ensuite, remontée vers le refuge d’Arrémoulit (2 320 m). Les garçons ont bifurqué pour faire le « passage d’Orteig ». Les filles les ont rejoints après avoir déposé les sacs au refuge. Arrémoulit, endroit sauvage et difficile d’accès (quand il n’y a pas le petit train), nous étions seulement 6 au refuge. Le soir, jeu de cartes (c’est François le roi de la bourrique !) et ….. nouilles chinoises !

3 novembre : Toujours ciel magnifique et froid très sec. Montée au col du Palas (2 517 m), traversée merdique dans les éboulis espagnols et escalade de la brèche qui mène au Port du Lavedan (2 615 m). C’est là que Lucile fait son méa culpa : il aurait fallu suivre les balisages au lieu de descendre tout droit vers le lac …. Nous avons perdu plus d’une heure à éviter les chutes dans les pierriers très abruptes et à chercher le meilleur passage. Repas au lac de Batcrabère. Descente par la brèche de la Garénère, le refuge de Larribet et le lac de Suyen. Avec 1 200 m de descente dans les pattes, ils sont arrivés au parking vers 17 H 30.

Commentaires : 3 jours très sympas, seuls au monde. Comme le dit si bien Karelle : «quand on arrive au refuge, on a l’impression de retrouver notre maison, et avec un cadre exceptionnel ! ». François, nouveau trappeur, a fait ses preuves : il a autant le pied montagnard que marin. En plus, il a du matos au top que peuvent lui envier bien des trappeurs….

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