25 août, 2017

Des sommets à deux pas de chez soi



Pics du Lurien et Arriel : 19/20/21 août 2017

Par Xav et Lulu



Comme à son habitude, Lulu a besoin d’air fin août avant de reprendre le boulot, donc direction les Eaux Bonnes !



J1 : C’est parti pour 3 jours dans la vallée d’Ossau. On part du lac de Fabrèges pour une rude montée le long du torrent et dans le brouillard. Contrairement à Xav qui passe son temps à monter à l’Aubisque en vélo, Lulu a moins d’entrainement physique…. Ouf ! 900 mètres de montée suffiront donc, on s’arrête sous la prise d’eau à 2100 m. Pas facile de trouver un coin plat et sans caillou !



J2 : On continue la montée. Passage à la cabane de chasseurs un peu branlante mais qui peut servir… On arrive au lac dans son écrin de verdure puis au col du Lurien où on peut déposer les affaires sous un rocher. Légers, on attaque les pierriers et quelques petits couloirs où il faut mettre les mains. Sommet du Lurien à 2826 m. Belle vue dégagées sur tous les sommets environnants  jusqu’à la vallée d’Aspe. On redescend au col pour se remplir la panse et c’est parti pour une petite descente jusqu’au barrage d’Artouste. Là, on ne s’attarde pas car c’est la fête à neuneu à cause du petit train qui déverse un nombre incalculable de touristes en tongues. Sans parler de ceux qui se filment à poils dans le lac… Dure et chaude montée jusqu’au Col d’Arrious, mais c’est déjà plus calme !

Ensuite, c’est le bonheur : bivouac de rêve au bord du lac d’Arrious. Là, c’est Xav qui peaufine son bronzage intégral…
 
J3 : lever tôt pour éviter la chaleur. En effet, on est bien tranquille pour la traversée jusqu’au col de Sobe et dans la montée jusqu’au Col d’Arriel. On attaque les pierriers puis une petite grimpe sur les rochers qui donnent des sueurs froides pour la descente. Au sommet du Pic d’Arriel, à 2824 m, toujours la même belle vue, avec en plus les sierras espagnoles et le Vignemale au loin.

Finalement, la descente sera plus cool car on voit le tracé qu’on a loupé à la montée et qui est moins scabreux. Mais, il ne faut quand même pas louper une marche sinon c’est direct dans le lac d’Arremoulit !

Il commence à faire bien chaud et on plaint les espagnols qui montent un peu tard. Pour nous, c’est le repos au soleil près du bivouac, on n’a pas envie de rentrer ! Ensuite, c’est la descente en 2 heures jusqu’au Caillou de Soques. Là, franchement, on avait prévu de descendre sur le sentier le long du torrent mais le soleil cogne fort. Donc, Xav étant trop timide, c’est Lulu qui fait du stop pour aller récupérer la voiture à Fabrèges.


Très chouette périple en Ossau, pas compliqué à organiser pour deux trappeurs avisés et motivés !


L’album ICI.


20 août, 2017

Un grand périple aquatique !



Descente de la Charente en Canoë : Juillet/Août 2017

Par Lulu et Philou


Notre projet est né sur un ponton de la Charente l’année dernière et a pris forme au fil des mois : achat d’un canoë et du matériel nécessaire, repérage du point de départ navigable, entrainement avec Cliff. Pour finir, une tentative de descente de la Seugne qui nous en a bien fait baver mais nous a servi de test : moulins à profusion, bain de boue, marche à pied, troncs d’arbre barrant le passage… Nous étions donc prêts pour le départ.

Lulu a découpé le tracé en 11 étapes de Benest à Courcoury avec 20/25 km par jour. Nous avons alterné bivouac et camping dans des endroits très calmes pour la plupart.

Les 3 premiers jours furent assez éprouvants avec un temps maussade, de nombreuses montées/descentes du bateau à cause des digues, moulins et niveau d’eau trop bas. Certains tronçons n’étaient pas aménagés et ont donné lieu à des traversées de champs d’orties, barbelés, prairies à vaches, etc…. Il a souvent fallu décharger, monter le bateau sur le charriot, recharger... Les journées furent longues !



Ensuite, après Ruffec, nous avons trouvé notre rythme de croisière et les clubs locaux ont fait du bon boulot au niveau des indications (à part Aunac où on est passé dans une propriété privée !). Après Angoulême, c’est le royaume des écluses que nous avons appris à manipuler, mais finalement on en a évité plusieurs grâce à des passes aménagées ou des digues peu pentues. Jusqu’à Brives sur Charente, nous avons eu accès à des petits bras annexes très jolis dans les sous-bois. Ensuite, c’était un peu plus monotone car on descendait moins pour se dégourdir les jambes !

Après une pause  à la maison, nous sommes repartis pour les trois derniers jours jusqu’à Port des Barques. Philou a étudié les horaires de marées et ça nous a bien aidés pour une descente beaucoup plus rapide à partir de St Savinien.
A Tonnay-Charente, nous étions installés sur l'ancien terrain de camping où subsiste un robinet. Le Président du Club Nautique a eu la gentillesse de nous ouvrir les portes de son local pour accéder aux sanitaires. Merci à lui pour l'accueil, ainsi qu'à Marco pour le transport au départ, Karelle pour le ravitaillement à Ruffec, Flo pour le pique-nique à Aunac.



Quel périple ! La vie de trappeurs en Poitou-Charentes, dans un cadre sauvage, que demander de mieux ? D’autres projets vont naître bien sûr….




L’album photos ICI.